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regard

La couleur est la matérialisation de la lumière.
C'est donc une matérialisation de l'esprit.
La couleur fixe la lumière.
Où il y a lumière il y a esprit.
L'éternité des jours est la durée d'une lumière. (...)

Auteur: Derain André

Info:

[ art pictural ]

 

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art pictural

En quoi Henri Matisse, Vlaminck, Dufy, Van Dongen, Lhote, Friesz, Picasso, Utrillo, Rouault, Derain, Mme Laurencin, méritent-ils le nom de novateurs ? Quelle formule nouvelle ont-ils apportée ? Je l'ai vainement cherchée dans les centaines d'oeuvres que j'ai vues de ces peintres, qui se répètent beaucoup.

Auteur: Mauclair Camille

Info: In "Les Métèques contre l'art français", cité dans "Dictionnaire de la Bêtise", éd. Robert Laffont, p. 305

[ modernisme ] [ critique ] [ beaux-arts ] [ vacherie ] [ classiques ] [ dénigrement ] [ mauvaise foi ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

monothéisme

Dieu est le manifesté, Il est le non-manifesté. Il est le mouvement, Il est le calme. Il est la forme et il est le sans-forme. Il est le visible, Il est l'invisible. Bref, tout ce qui est imaginable ou inimaginable, c'est Lui et Lui seul, car il n'y a rien d'autre que Lui.

Auteur: Râmdâs Swâmi

Info: Pensées, trad. M. Honegger-Durand, L. Reymond, Derain, 1956 La Table Ronde, 1995, cité par Jean Biès dans Les Grands Initiés du XXe siècle, p. 185-186

[ spiritualité ] [ unicité ]

 

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rapidité

La vitesse tue la forme. D'un paysage vu à cinq cents à l'heure, que reste t-il ? Rien ; les premiers et les seconds plans sont supprimés ; au delà du 300éme de seconde, les appareils photographiques eux-mêmes défaillent. Notre oeil ne prend pas plaisir à la trajectoire d'un obus puisqu'il ne la voit plus. Le mouvement ne "déplace pas les lignes", il les anéantit. La terre perd sa variété ; en avion, il n'y a plus, sous nos pieds, de peupliers ou de châtaigniers ; il y a l'arbre... La vitesse pour les Orientaux, équivaut à la démocratie. La très grande vitesse ressemble au communisme en ce qu'elle tue l'individuel. Elle appelle et exige l'anonymat. Nous parvenons au règne du symbole. La vitesse habitue l'esprit, par la succession infinie des images, à des nouvelles synthèses. Le sociologue s'en réjouira peut-être, mais non l'artiste. L'artiste est un aristocrate , (même quand il croit faire de l'art pour le peuple) il travaille lentement. La vitesse tue la couleur : le gyroscope, quand il tourne au plus vite, fait du gris ! Regardons la peinture moderne : gris, vert-de-gris, gris-noir, Barque, Picasso, Juan Gris, Derain, Vlaminck : couleurs de torpilleur, de trains de blindé, de châssis.

Auteur: Morand Paul

Info: éloge du repos (1937, 125 p., éditions Arléa) p.118, 119

[ vélocité néfaste ] [ progrès ] [ modernité ] [ esthétique ] [ transition nocive ]

 
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