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évolution historique

Les justifications humaines se ramènent au slogan de Hegel : tout ce qui est réel est rationnel, tout ce qui est rationnel est réel. Et comme une justification statique ne suffisait plus à une époque où le cours de l’Histoire s’accélérait, Hegel dut introduire la dimension du temps dans la métaphysique ; il le fallait bien pour que celle-ci puisse valoriser les avatars d’un monde en constant changement. Le devenir de l’histoire c’est le devenir de l’esprit. Et l’esprit absolu au siècle du nationalisme et de l’armée, c’est comme par hasard l’État, prussien comme le philosophe : Berlin est sa Jérusalem céleste et son temple la faculté où il enseigne. La dialectique : la négation des contraires par le cours du temps et du discours est de nos jours le moyen le plus commode pour faire du chaos l’ordre. Le calendrier s’en charge : hier la thèse, aujourd’hui l’antithèse. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer, demain – toujours demain – on rasera gratis. Ce sera la synthèse. La formule de Hegel vaut pour n'importe quel système politique qui veut donner au relatif toute la rigueur de l’absolu : pour l’idéologue réactionnaire qui voit dans l’état social l’image du divin, et pour l’idéologue progressiste qui divinise une société dont le mouvement est l’état. Dans la voie de Hegel le marxisme n’est que la conclusion d’une pensée toujours possédée par le démon de l’Absolu bien qu’elle n’ait plus d’au-delà.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, pages 220-221

[ philosophie ] [ critique ] [ immanence ]

 

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sciences profanes

La philosophie, par son caractère discursif, est chose exclusivement rationnelle, puisque ce caractère est celui qui appartient en propre à la raison elle-même ; le domaine de la philosophie et ses possibilités ne peuvent donc en aucun cas s’étendre au delà de ce que la raison est capable d’atteindre ; et encore ne représente-t-elle qu’un certain usage assez particulier de cette faculté, car il est évident, ne serait-ce que du fait de l’existence de sciences indépendantes, qu’il y a, dans l’ordre même de la connaissance rationnelle, bien des choses qui ne sont pas du ressort de la philosophie. Il ne s’agit d’ailleurs nullement ici de contester la valeur de la raison dans son domaine propre et tant qu’elle ne prétend pas le dépasser; mais cette valeur ne peut être que relative, comme ce domaine l’est également ; et, du reste, le mot ratio lui-même n’a-t-il pas primitivement le sens de "rapport" ? Nous ne contestons même pas davantage, dans certaines limites, la légitimité de la dialectique, encore que les philosophes en abusent trop souvent ; mais cette dialectique, en tout cas, ne doit jamais être qu’un moyen, non une fin en elle-même, et, en outre, il se peut que ce moyen ne soit pas applicable à tout indistinctement ; seulement, pour se rendre compte de cela, il faut sortir des bornes de la dialectique, et c’est ce que ne peut faire le philosophe comme tel.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 131

[ dimension humaine ] [ périmètre d'application valable ] [ critique ] [ sémantique euclidienne ]

 
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post-mortem

Il s'attendait à un tunnel conduisant vers une grande lumière pleine d'amour mais non : derrière-lui à droite une espèce de boule en 4 Dimensions l'attendait. Il la sentit d'abord et, lorsqu'il lui fit face, le truc s'addressa à lui d'une voix tonitruante (au volume visiblement adapté  pour ne pas l'effrayer).

- SALUT PTIT GARS... VOUI, T'ES BIEN MORT    TERMINé     CROUNI        SéCHé.

Ce n'était déjà plus le même machin, on aurait dit un sapin trop fin qui chantait avec l'arrière train. Et le support de la voix était une mélodie dont il n'arrivait pas à identifier la référence.

- CESSE CETTE SACRéE HABITUDE DE METTRE TES SENSATIONS DANS DES CASES.

Son interloculteur lui faisait maintenant penser à un chat-araignée cabré sur un vélo de course

- Oui, mais pourquoi lorsque vous parlez je vois vos lettres avec accent sour forme de minuscules ?...

- CESSE !!!

Il ferma mentalement les yeux.

- VOILà, C'EST BIEN. ALORS RACONTE, COMMENT C'éTAIT... CETTE INCARNATION HUMAINE ?

Pas possible... vlati pas qu'un fois mort on continuait à se faire emmerder par les curieux...  Il le sentait : des bidules pareils ça se promène jamais seul... z'ont besoin de témoins, faire-valoir... spectateurs... audideurs. 

Qu'on stoppe tout ça - la pensée fusa - je veux descendre...


Auteur: Mg

Info: 3 août 2022

[ inhospitalier au-delà ] [ humour ]

 

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progrès

Claude Lévi-Strauss identifiait trois humanismes en conclusion à ses analyses des rapports entre les sciences et les sciences sociales. Pour Lévi-Strauss, ces trois humanismes ont toujours été anthropologiques. L'humanisme de la Renaissance, ancrée dans la redécouverte des textes de l'Antiquité classique, l'humanisme exotique, associé à la connaissance des cultures de l'Orient et de l'Extrême-Orient, et finalement l'humanisme démocratique, celui de l'anthropologue qui fait appel, dans ses analyses, à la totalité des activités des sociétés humaines... Ces trois humanismes sont aussi des évolutions politiques : le premier, aristocratique, car restreint à un petit nombre privilégié, le second, bourgeois, car il accompagne le développement industriel de l'Occident, et le troisième, démocratique, car il n'exclut aucune personne, aucune culture et surtout, aucun fait ou geste humains.
(...)
Le numérique peut être considéré comme un quatrième humanisme, car il modifie nos rapports avec l'héritage des trois premiers en introduisant de nouvelles perspectives politiques. L'humanisme numérique est le résultat d'une convergence inédite entre notre héritage culturel complexe et une technique devenue un lieu de sociabilité sans précédent. Une convergence qui, au lieu de tout simplement renouer l'antique et l'actuel, redistribue les concepts, les catégories, et les objets, tout comme les comportements et les pratiques qui leur sont associés, dans un environnement nouveau. L'humanisme numérique est l'affirmation que la technique actuelle, dans sa dimension globale, est une culture, dans le sens où elle met en place un nouveau contexte, à l'échelle mondiale.

Auteur: Milad Doueihi

Info: Article de juin 2013 sur le site InaGlobal, La Revue des industries créatives et des médias.

[ historique ] [ vingt-et-unième siècle ]

 

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chronos

Le cours du temps, ou passage du temps, ne serait que simple apparence pour de nombreux physiciens contemporains. Certains vont même jusqu'à considérer le passage du temps comme une pure illusion, comme un produit culturel abusivement dérivé de la métaphore du fleuve.

C'est en effet la conception dite de l' "univers-bloc" qui semble avoir la faveur d'une majorité de physiciens. Dans le droit fil de la théorie de la relativité, celle-ci consiste à invoquer un univers constitué d'un continuum d'espace-temps à quatre dimensions, privé de tout flux temporel : tous les événements, qu'ils soient passés, présents ou futurs, ont exactement la même réalité, de la même façon que différents lieux coexistent, en même temps et avec le même poids ontologique, dans l'espace. En d'autres termes, les notions de passé ou de futur ne sont que des notions relatives, comme celles d'est et d'ouest. En un sens, tout ce qui va exister existe déjà et tout ce qui a existé existe encore. L'espace-temps contient l'ensemble de l'histoire de la réalité comme la partition contient l’œuvre musicale : la partition existe sous une forme statique, mais son contenu, l'esprit humain l'appréhende généralement sous la forme d'un flux temporel.

Cette thèse de l'univers-bloc s'oppose à celle du "présentisme", promue par d'autres physiciens, moins nombreux, qui considèrent que seuls les événements présents sont réels, ceux-ci apparaissent et disparaissent, seul le "maintenant" existe, en se renouvelant sans cesse. La réalité est toujours nouvelle : il n'y a pas d'autre réalité que l'ensemble de ce qui, présentement, a lieu.

Auteur: Klein Étienne

Info: Le facteur temps ne sonne jamais deux fois

[ humaine projection ] [ durée ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

lire

Chez lui, la lecture avait même pris une place qu'il n'avait jamais accordée à un être humain. Pourquoi perdre son temps dans de vains et quotidiens bavardages quand on peut entrer en communion avec les meilleurs, les plus excitants penseurs de toutes les époques ? Pourquoi peupler sa vie d'êtres médiocres, attachants certes, mais faibles raisonneurs, quand on a le choix de rendre visite à Platon, Sénèque et Proust ? Le culte de ce que le monde appelait communément la réalité, la matière solide de l'existence, lui était étranger. L'air triomphant avec lequel ses contemporains se jetaient dans le combat du quotidien le faisait sourire. Il n'avait jamais compris ce qu'il pouvait y avoir d'héroïque à affronter la surface plane et lisse de la condition humaine dans sa plus banale expression. Enfant, ses parents lui avaient souvent reproché de fuir la réalité comme s'ils avaient décelé quelque couardise dans son comportement qui consistait à s'acquitter le plus vite possible des tâches incontournables de tous les jours afin de pouvoir retourner à ses livres et à sa rêverie. Il s'étaient sentis blessés de l'ennui qu'il affichait ouvertement face à cette dimension de la vie qui était leur unique territoire. [...] Au lieu de fuir, il était en marche vers quelque chose. Mais comment aurait-il pu décrire ce vaste univers de la pensée dans lequel il s'était aventuré à quelqu'un qui n'avait jamais ouvert un livre de sa vie avec plaisir, qui ne savait pas ce que c'était. [...] Kouros s'était alors très vite habitué à voler du temps. Il lisait dans les toilettes où personne ne le dérangeait. il lisait dans la nature prétextant d'autres besognes pour pouvoir s'éloigner.

Auteur: Henrichs Bertina

Info: La joueuse d'échecs

[ motivation ] [ élitisme ] [ cloître littéraire ]

 

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unus mundus

La condition du trois correspond à l’intelligence intérieure, la réalisation de la conscience. C’est l’unité retrouvée du "un" à un niveau supérieur, bref à la gnose, la connaissance. Toutefois, le stade final n’est pas atteint pour autant. Il manque une dimension à cette pensée "trinitaire" qui reste plate, intellectuelle et favorise par conséquent un penchant aux affirmations absolues et intolérantes. En conférant une validité absolue à certaines connaissances dans le cadre de la forme de la pensée trinitaire, on néglige de voir que quelque chose, qui avait été montré comme "structure intemporelle par l’inconscient", a été reconstruit par la pensée discursive et, par suite, marqué d’une condition temporelle. C’est pourquoi le "trois" a si souvent à faire avec le temps dans la symbolique des nombres. Inutile de souligner plus avant que notre réflexion devient erronée quand elle attribue naïvement à ses connaissances conscientes une validité "éternelle". Elle n’est seulement qu’une reconstruction obtenue au moyen de la pensée "discursive" et uniquement située dans le temps. Si l’individu devient conscient de cette distinction, il se produit une modification radicale de la conscience. Le "moi" ne s’identifie plus à une vérité "éternelle" et devient capable de ne plus voir dans la connaissance "éternelle" qu’une des nombreuses révélations possibles de l’arrière-plan inconnu de l’âme et du monde. La proclamation de dogmes absolus fait alors place à une forme de pensée quaternaire. Le "quatre" cherche seulement à fournir des descriptions de la réalité dont elle espère que, du moment qu’elles seront fondées sur des prémisses archétypiques, elles pourront être comprises par d’autres individus. Ce faisant on demeure conscient du fait que, si les présupposés inconscients reflètent la réalité extérieure ou intérieure, leur passage dans une conscience liée au temps et leur expression dans un langage temporel leur fait perdre leur validité absolue et ne permet de les représenter que comme des modèles approximatifs.

Auteur: Franz Marie-Louise von

Info:

[ fonction d'onde ] [ singularité ] [ trinité-quaternité ] [ relativité linguistique ] [ idiomes consensus ] [ humaines tiercités ] [ intemporalité ]

 
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communication

Un article de Casey Kazan pour Daily Galaxy : "Stephen Hawking nous a récemment alertés en déclarant que le contact avec une civilisation extraterrestre avancée pourrait avoir de graves conséquences pour l'espèce humaine. On se souvient de cette remarque d'Arthur C. Clarke, pour lequel "toute technologie suffisamment avancée serait indiscernable de la magie." Sur leurs traces, des experts de renommée mondiale tels le physicien Sir Martin Rees, de l'Université de Cambridge, et Paul Davies, astrobiologiste de l'Université d'Etat d'Arizona, se sont demandé, dans le cas où nous serions confrontés à une technologie extraterrestre de loin supérieure à la nôtre, si nous serions seulement capables de réaliser ce dont il s'agit. Une technologie en avance d'un million d'années ou plus, pourrait nous sembler miraculeuse. En fait, Davies explique dans son nouveau livre "Eerie Silence" qu'une technologie très avancée n'est peut-être même pas basée sur de la matière. Qu'elle pourrait ne pas avoir de dimensions, ni de formes déterminées, ni de contours bien définis. Qu'elle serait dynamique à tous les niveaux d'espace et de temps. Ou, inversement, que nous ne pourrions discerner ses comportements. Qu'elle ne consisterait pas en un assemblage d'éléments distinctifs, mais qu'il s'agirait plutôt d'un système, ou d'une subtile corrélation de choses sur un plan supérieur. Davies se demande s'il n'y a pas en réalité "autre chose que de la matière et de l'information". Il écrit : "Il y a cinq cents ans, on ne pouvait entrevoir le concept-même d'une information servant à manipuler des objets, ou le principe de logiciels." Se peut-il qu'il y ait une dimension encore plus élevée, hors de toute expérience humaine, qui organise les électrons ? Dans l'affirmative, nous serions incapables d'observer ce "troisième niveau" au plan informationnel et encore moins à celui de la matière. Nous devons être ouverts à la possibilité qu'une technologie extraterrestre avancée, âgée d'un milliard d'années, pourrait fonctionner à un troisième niveau - peut-être même à un quatrième ou cinquième niveau - tous totalement incompréhensibles pour l'esprit humain dans son état évolutif actuel, en 2010.

Auteur: Internet

Info: Ovnis-USA

[ spéculation ] [ sciences ] [ xénolinguistique ] [ limitation anthropique ] [ projectionnistes ] [ niveaux vibratoires ]

 

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a posteriori

Rappelons ici que ce démontre l’expérience psychanalytique, c’est que l’éthique du désir ne se fonde pas sur une prévisibilité mais sur une rétroactivité.

Après que Hegel a découvert la déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel), Freud, lui, découvre la raison au cœur même de ce qui apparaît comme déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)

La dialectique de Hegel et la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à la même dimension de rétroactivité, celle qui opère dans la logique hegelienne (l'Un(ité) n'est que l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’étant en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)

La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...

Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est aussi une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: Rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.

"Espérez ce qu'il vous plaira!"

La moindre des choses que vous puissiez demander à votre analyse, c'est qu’elle vous opère de l'espoir.

L’espérance dans ce qu’on appelle des "lendemains qui chantent" est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.

La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."

Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 10.01.2021

[ bien-dire ] [ inconscient ]

 
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indéterminisme

Certains artistes n'aiment pas photographier ou peindre un individu qui a eu de la chirurgie plastique - ils trouvent que c'est difficile à traiter parce que ça n'a jamais l'air... juste. Cette remarque me remet en mémoire l'observation d'une astrologue qui affirmait qu'on ne peut établir le profil astrologique de quelqu'un dont l'instant de la naissance a été modifié par une césarienne.

Qu'est-ce qui est naturel, qu'est-ce qui est artificiel ?

Balayant ces fariboles humaines j'aurai tendance à penser qu'il y a "ce qui est". Disons : une entité en interaction avec les autres entités et l'environnement général. Cette interaction étant, par effet miroir, le principe même de l'existence de qui rapporterait l'observation, quelle que soit la profondeur et l'étendue de l'univers qu'il refléterait, le contraste et la finesse du calibrage de ses examens. Comme on mesurerait les dimensions de sa prison jusqu'à l'absurde. Que reste-t'il alors ? L'esprit ? Comme un point infini qui ne s'arrête jamais.

Nous sommes un principe d'action... en action. Sitôt qu'on stoppe le temps, comme par exemple lors de la mesure du lieu et de la vitesse d'un électron en physique quantique, on perd les repères. Le temps arrêté n'a aucun sens. Je suis un point infime de l'univers, planté au milieu de ses 800 octaves. (Sa taille telle que nous somme capable de la mesurer ce jour, considérant que la plus petite est l'électron et la plus grande l'étendue maximale du cosmos).

Alors : constat de l'observateur humain. Si je vais vers le minuscule visuel, tout s'accélère, alors que vers l'immense je m'englue dans un ralentissement majestueux et d'apparence quasi figée (Pensons ici aux extraordinaires images d'Eta Carinae en train d'exploser depuis 160 ans.)

Comme dans la musique. N'est qu'en musique plus on monte en vitesse de vibrations plus ça devient lumineux, ça s'élève. Au contraire du grave, sombre, lent et profond, qui possède quelque chose du tellurique de la "roche mère". Il y a là une inversion qui fait immanquablement penser à celle des couleurs lumières et des couleurs matières... devant nos sens ébahis. Nous sommes de complexes robots, limités. La mesure de la réalité, sous forme de temps et d'espace, n'est que la durée de nos vies, éventuellement de l'espèce et du monde couplée à la portée de nos yeux et celle de notre imagination.

Auteur: Mg

Info: 5 novembre 2012

[ limitation ] [ quête ] [ corps-esprit ] [ symbole ] [ contingences ] [ synthèse additive soustractive ] [ humano solipsisme ] [ arrêt sur image ]

 
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