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théologie cosmique

Les religions monothéistes ont inventé la transcendance, avec quelques variantes, avec un Dieu qui serait à l'extérieur, qui crée et se barre ensuite... Ce qui correspond au niveau d'évolution de l'humanité, qui est très bas. Il y'a un moment où on passe par des croyances aussi stupides que ça, celle où la source n'est plus là. C'est à mourir de rire quand on comprend les choses. La spiritualité qu'on avait dans la civilisation où j'étais avant d'être un humain terrestre, présentait cette pleine conscience là, elle était basée sur les caractéristiques dans lesquelles on trouve plusieurs dimensions, notamment celle de la mémoire, au sens global du terme... Sauf que tout ça n'était pas une religion, mais une science... Des constats métaphysiques qui sont partagés par tous les peuples avancés. d'une manière ou d'une autre. Les systèmes de croyances n'existent que pour les êtres très peu évolués.

Auteur: Auburn Marc

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[ extraterrestres ] [ échelons vibratoires ] [ monde astral ] [ rationalisme téléologique ]

 
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peinture

Ce n’est pas simplement par ingénuité ou par ignorance des moyens optiques que la miniature persane n’utilise pas la perspective donnant l’illusion d’un espace à trois dimensions, ni le modelage des corps par la lumière et les ombres. De même, la sculpture zoomorphe que l’on rencontre parfois dans le monde de l’Islam se tient toujours dans les limites d’une stylisation en quelque sorte héraldique; ses œuvres ne sauraient être confondus avec des créatures animées.[…] D’une manière générale, la miniature persane — nous l’envisageons ici dans ses meilleures phases — ne cherche pas à représenter le monde extérieur tel qu’il s’offre communément aux sens, avec toutes ses dissonances et accidences. Ce qu’elle décrit indirectement ce sont les "essences immuables" (al-'ayân ath-thâbita) des choses qui font qu’un cheval ne représente pas seulement tel individu de son espèce mais le cheval par excellence, et de même pour tout. C’est la qualité typique que l’art de la miniature cherche à capter. Si les "essences immuables", les archétypes des choses, ne peuvent pas être appréhendées parce qu’elles sont supra-formelles, elles ne se reflètent pas moins dans l’imagination contemplative. D’où le caractère de songe — non de rêverie — propre aux plus belles miniatures : c’est un songe clair et transparent et comme illuminé de l’intérieur.

Auteur: Burckhardt Titus

Info: Dans "L'art de l'islam"

[ portée métaphysique ] [ dessin symbole ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métaphysique

Avec les philosophes, la conception de l’élément primitif s’éleva du premier coup, grâce à Pythagore, à l’unité suprême, à l’unité unique, à la Monade ; nom magnifique, lui aussi, mais plus redoutable encore à porter que celui de l’atome. Car lorsqu’il fallut bien, avec le probe et lumineux génie de Leibniz, que la seule monade rendît compte de tout l’Univers, nous eûmes la surprise vraiment hallucinante de voir cette monade, cette unique, "qui contenait dans ses replis le monde entier", se multiplier en nombre infini pour suivre la division infinie de la matière. Si la monade avait donc le singulier avantage sur l’atome d’être un atome formel inétendu, elle n’échappait pas au mirage scientifique du monde à trois dimensions qui nous conduit à voir au fond de chaque phénomène, non pas une unité unique toujours la même, ce qui serait la vérité, mais autant d’unités totales qu’il y a de phénomènes, c’est-à-dire une infinité, ce qui est absurde. […]

Lorsque nous considérons, en effet, dans le monde à trois dimensions, la même statue de cent façons différentes, l’idée ne nous vient pas de croire à l’existence de cent statues réelles. De même, dans le monde à quatre dimensions, l’idée ne nous vient plus d’attribuer une réalité substantielle distincte à chacun des aspects de la substance unique.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 293

[ limites ] [ critique ] [ repli discursif ]

 
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nombre mystérieux

La véritable tâche de la métaphysique n’était pas, contrairement à ce que d’aucuns prétendaient, d’expliquer la nature de la réalité. Cela ne pouvait être. Les dix dernières années avaient amplement démontré que la réalité avait une composante irrationnelle extrêmement forte. Non, la tâche de la physique était d’expliquer les valeurs de ces constantes. En dernier ressort, la mécanique quantique devait expliquer la relation entre c, h et e, quand les trois étaient combinés dans l’inverse constante de la structure fine de Sommerfeld.
(hc) / (2πe²)
qui avait la valeur de 137. Un nombre pur, dépourvu de dimension. Un entier – presque. Mais maintenant, pourquoi 137 plutôt que n’importe quel autre nombre ? Qu’est-ce que 137 avait de si spécial pour devoir être au fondement de tout l’univers ?

[Après un rêve où Pauli rencontre un rabbin qui le regarde furieusement avant de disparaître]

Il se réveilla en sueur. Sans essuyer son front, il se leva et alla jusqu’à son bureau en titubant. Il écarta quelques papiers et alla pêcher un livre au bas d’une pile. Il feuilleta le volume jusqu’à un tableau qui donnait la valeur numérique de chaque lettre de l’alphabet hébreu. Comme les règles de la gématrie l’exigeaient, il ajouta la valeur de chaque consomme du mot kabbalah.
ק, ב, ל, ה
100, 2, 30 et 5.
Il pâlit quand, incrédule, il vit le résultat.
137.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", pages 458-460

[ question ] [ arbitraire ] [ nombre premier ]

 
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évolution historique

Les justifications humaines se ramènent au slogan de Hegel : tout ce qui est réel est rationnel, tout ce qui est rationnel est réel. Et comme une justification statique ne suffisait plus à une époque où le cours de l’Histoire s’accélérait, Hegel dut introduire la dimension du temps dans la métaphysique ; il le fallait bien pour que celle-ci puisse valoriser les avatars d’un monde en constant changement. Le devenir de l’histoire c’est le devenir de l’esprit. Et l’esprit absolu au siècle du nationalisme et de l’armée, c’est comme par hasard l’État, prussien comme le philosophe : Berlin est sa Jérusalem céleste et son temple la faculté où il enseigne. La dialectique : la négation des contraires par le cours du temps et du discours est de nos jours le moyen le plus commode pour faire du chaos l’ordre. Le calendrier s’en charge : hier la thèse, aujourd’hui l’antithèse. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer, demain – toujours demain – on rasera gratis. Ce sera la synthèse. La formule de Hegel vaut pour n'importe quel système politique qui veut donner au relatif toute la rigueur de l’absolu : pour l’idéologue réactionnaire qui voit dans l’état social l’image du divin, et pour l’idéologue progressiste qui divinise une société dont le mouvement est l’état. Dans la voie de Hegel le marxisme n’est que la conclusion d’une pensée toujours possédée par le démon de l’Absolu bien qu’elle n’ait plus d’au-delà.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, pages 220-221

[ philosophie ] [ critique ] [ immanence ]

 

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philosophe

Nietzsche s’est attaqué aux dérives moralisatrices et prescriptives sociales et religieuses et à la dégradation de la pleine vitalité de la pensée en "valeurs" normatives devenues oppressives [...]. Le problème du placement de sa philosophie au sein de notre schéma est dû au fait qu’il a semble-t-il pris pour argent comptant ce dévoiement formaliste et institutionnel aliénant de propositions religieuses, métaphysiques ou philosophiques initialement tournées vers l’émancipation du sujet et l’établissement de sa souveraineté en systèmes encadrants oppressifs. Son concept de "Wille zur Macht", traduit de manière insatisfaisante par "volonté de puissance" implique l’idée d’un devenir exprimé par la préposition agglutinante "zur" qui connote l’idée d’une directionnalité : volonté vers la puissance, c’est-à-dire vers un accroissement de l’être et de son autonomie qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux propositions émancipatrices dont nous avons parlé – à ceci près que ces dernières intègrent organiquement la dimension et la présence de l’autre, indissociables de la complétude du sujet : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même". Proposition irrecevable par Nietzsche, tant elle n’est devenue que le masque mortifère de l’hypocrisie sociale particulière au XIXème siècle incarnée par l’Eglise et sa "moraline". L’intersubjectivité falsifiée, formelle et oppressive de cadres sociaux normatifs où la relation à l’autre s’assèche en conventions formalistes le conduit ainsi à rester dans l’entre-deux d’une philosophie de la solitude, face à une altérité devenue menaçante car vidée de sa substance vitale.

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, page 56

[ synthèse ] [ limites ] [ contextualisation ] [ critique ] [ surhomme ]

 
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visionnaire

L'intelligence peut être mesurée et définie d'après des analogies, mais on ne peut pas dire de quoi elle se compose. Nous ne pouvons l'expliquer chimiquement, nous ne pouvons l'expliquer électriquement : si nous étudions le cerveau d'un génie, il présente un aspect identique à celui d'un idiot. (...) La faculté d'association, qui constitue certainement l'un des grands pouvoirs de l'intelligence, appartient aux fonctions matérielles du cerveau. Cependant, il en est autrement de la puissance créatrice appelée génie, inspiration, talent et autres synonymes se rapportant à sa nature supérieure et provenant d'une dimension spirituelle avec laquelle le cerveau est en relations. (...) C'est à partir de la télépathie et, plus directement, de l'étude de l'aura et de ses rapports avec l'univers que l'on démontrera que le cerveau est seulement une grande antenne et non l'organe d'où émanent la pensée et la personnalité. (...)
Quelque chose, que nous désignerons seulement actuellement sous le terme de "destin ", constitue la force qui active plus ou moins l'une ou l'autre partie du cerveau de chaque individu, lui imprimant une clé qui le différencie du reste des individus. L'une des grandes vérités énoncées par Karl Marx, sans que lui-même comprenne l'importance de ses implications, consista à signaler qu' "aucun philosophe ne présente, par rapport à un portefaix et en ce qui concerne les dons naturel et l'esprit, la moitié de la différence qui existe entre un bâtard et un lévrier".

Auteur: Nitos Laure

Info: Savoir lire l'aura

[ hasard ] [ métaphysique ]

 

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spinozisme

Spinoza, qui apparaît comme un cas particulièrement significatif de non-enracinement dans sa tradition spirituelle, le Judaïsme, sera en opposition manifeste avec les théologiens chrétiens aussi bien qu'avec les rabbins d'Amsterdam. Excommunié par la Synagogue, en rapport avec des Mennonites qui s'inspirent de la gnose de Marcion, il s'insurge contre le dogmatisme religieux du peuple juif, dont il ne sait plus retrouver la dimension universelle et spirituelle à la manière d'un Isaac Luria ou d'un Moïse de Léon. Au dogmatisme religieux, il oppose son dogmatisme philosophique. Il est insensible à l'aspect "symbolique" des formes traditionnelles dont il ne saisit plus que les contours et les implications passionnelles, mais au nom d'une intellectualité qui est loin d'être elle-même dépouillée de tout élément "dogmatique" et passionnel. Et ce dogmatisme-là suscitera comme un légitime choc en retour la critique kantienne du "dogmatisme" philosophique.
La spéculation intellectuelle qui s'oppose à une tradition spirituelle dont elle ne comprend plus le sens profond se hasarde à voler vers Dieu de ses propres ailes. Et le philosophe nous apporte avec l'Ethique une magistrale et géniale caricature de la perspective métaphysique dans un dogmatisme rationnel qui se heurte massivement à des évidences qu'il nie parce qu'il s'avère incapable de les intégrer, à la différence du métaphysicien qui pratique tout naturellement et sur tous les plans la synthèse des contradictoires.
Le monisme massif de l'Ethique exclut la vie, la liberté du choix ou la "personne" que le non-dualisme plus subtil du métaphysicien pur parvient à intégrer dans l'universalité concrète de sa perspective.

Auteur: Vallin Georges

Info: Dans "Perspective métaphysique", pages 78-79

[ critique ] [ philosophie passionnelle ] [ indépendance ]

 
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terminologie

L’avènement de la mécanique quantique révèle sans doute pour la première fois que le langage descriptif de la physique ne constitue pas un simple "reflet" du monde qui nous entoure (et dont nous faisons partie intégrante), mais informe activement notre vision du "réel" : l’insistance de Bohr sur le fait que ce langage est littéralement imprégné par une série "d’images et de représentations qui se réfèrent aux événements de la vie quotidienne" (Bohr 1991 : 252) montre assez qu’à ses yeux il a une dimension proprement modélisante, qui va bien au-delà de son fonctionnement strictement dénotatif. Or, les paradoxes irréductibles auxquels on se heurte dès qu’on essaie de décrire l’univers quantique en fonction du système de représentations hérité de la physique "classique" laissent entrapercevoir les limites d’une telle démarche sur le plan ontologique : rien (autrement dit, aucune instance métaphysique semblable au Dieu cartésien qui ne saurait vouloir nous tromper) ne garantit en fait la pertinence de notre activité modélisante, puisqu’on ne saurait affirmer avec certitude à l’heure actuelle (a) que "les mots dont nous disposons – entendons les concepts que ceux-ci désignent – correspondent de façon bi-univoque à des "moellons" de la réalité" (d’Espagnat 2002 : 227) et (b) que les structures mêmes du langage verbal et/ou logico-mathématique utilisé par les physiciens correspondent par isomorphisme (ou, à tout le moins, par homomorphisme) aux linéaments d’un aliquid* préstructuré indépendamment de nos aptitudes perceptionnelles et des normes qui régissent nos activités expérimentales (v. d’Espagnat 2002 : 167, 427-428, 452, 499 n. 1, 518). La description raisonnée du "réel" microphysique (quel que soit le sens de cette expression) est donc pour nous un perpétuel défi, dans la mesure où elle nécessite de notre part un effort d’adaptation constant sur le plan conceptuel et discursif afin de verbaliser l’indicible et de penser l’impensable.

Auteur: Ilias Yocaris

Info: Des images et des paraboles : Niels Bohr et le discours descriptif en physique quantique. Conclusion. *quelque chose d’imaginaire ou supposé

[ limitation ]

 

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illusion universelle

L’incompréhension, de la part des théologiens, de l’émanationnisme platonicien ou oriental vient du fait que le monothéisme met entre parenthèses la notion, essentielle métaphysiquement, de la Relativité divine ou de Mâyâ ; c’est cette parenthèse, et en fait cette ignorance, qui empêche de comprendre qu’il n’y a aucune incompatibilité entre I’"Absolu absolu", le Sur-Être, et l’"Absolu relatif", l’Être créateur, et que cette distinction est même cruciale. La divine Mâyâ, la Relativité, est la conséquence nécessaire de l’infinité même du Principe : c’est parce que Dieu est infini qu’il comporte la dimension de relativité, et c’est parce qu’il comporte cette dimension qu’il manifeste le monde. Nous ajouterons : c’est parce que le monde est manifestation et non Principe que la relativité, qui d’abord n’était que détermination, limitation et manifestation, donne lieu à cette modalité particulière qu’est le mal ; ce n’est pas dans l’existence des choses mauvaises qu’est le mal, ni dans leurs propriétés existentielles, ni dans leurs facultés de sensation et d’action s’il s’agit d’êtres animés, ni même dans l’acte en tant que manifestation d’une puissance ; le mal n’est que dans ce qui est privatif ou négatif par rapport au bien, et sa fonction est de manifester, dans le monde, l’éloignement par rapport au principe, et de concourir à un équilibre et à un rythme exigé par l’économie de l’univers créé. Ainsi le mal, tout mal qu’il est quand on le regarde isolement, s’insère dans un bien - et se dissout en tant que mal - quand on le regarde dans son contexte cosmique et dans sa fonction universelle.

Les Platoniciens n’éprouvent aucun besoin de "combler la lacune" qui se situerait entre l’Absolu pur et l’Absolu déterminé et créateur ; c’est précisément parce qu’ils ont conscience de la relativité in divinis, et de la cause divine de cette relativité, qu’ils sont émanationnistes ; autrement dit, les Hellénistes, s’ils n’avaient pas le mot, avaient pourtant à leur manière la notion de Mâyâ, et c’est leur doctrine de l’émanation qui le prouve.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 90-91

[ puissance productrice ] [ jeu ] [ privatio boni ]

 

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