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discernement

L’homme au service de sa destinée est semblable à une marionnette dont on tirerait les ficelles. Il faut du courage pour étudier la nature des forces qui nous dirigent, pour sacrifier les illusions que chacun tient à conserver sur lui-même et sur son entourage et pour collaborer avec le destin. Bien des gens reprochent à notre science d’être dangereuse. Elle ne l’est que pour ceux qui veulent fuir leurs responsabilités et pour les ennemis des hommes et des collectivités. De tout temps, il a été plus facile d’ignorer que de connaître sa destinée, mais le meilleur moyen de se réconcilier avec elle est de l’accepter, avec toutes ses possibilités et toutes ses déceptions.

Auteur: Laforgue René

Info: Psychopathologie de l'échec

[ introspection ]

 

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biologie

Jadis des spirochètes microscopiques devaient nager furieusement pour survivre. Aujourd'hui, des millions d'années plus tard, emballés dans un organes appelé cerveau, leurs vestiges nucléotides et protéiniques conçoivent et dirigent les action d'un amalgame hautement complexe d'associations bactériennes évoluées appelées être humains. Des groupes d'humains sédentaires et réunis dans des communautés, des villes et une toile d'araignée de communications électromagnétiques, ont peut-être déjà commencé à former un réseau qui s'éloigne autant de la pensée que celle ci se trouvé éloignée du ballet nautique coordonné des spirochètes. Les hommes n'ont pas plus de chance d'êtres conscients de la totalité d'une telle organisation de groupe que n'en ont les composants individuels des cellules nerveuses - les microtubules, vestiges putatifs des spirochètes - de comprendre leur propre mission dans la conscience humaine.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Le cerveau symbiotique. P. 164

[ cerveau Internet ] [ spéculation ] [ méta-réseaux ]

 
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éthique de la psychanalyse

L’absurdité foncière du comportement inter-humain n’est compréhensible qu’en fonction de ce système – comme l’a dénommé heureusement Mélanie Klein, sans savoir ce qu’elle disait, comme d’habitude – qui s’appelle le moi humain, à savoir cette série de défenses, de négations, de barrages, d’inhibitions, de fantasmes fondamentaux qui orientent et dirigent le sujet. Eh bien, notre conception théorique de notre technique, même si elle ne coïncide pas exactement avec ce que nous faisons, n’en structure, n’en motive pas moins la moindre de nos interventions auprès desdits patients.

Et c’est bien cela qu’il y a de grave. Car nous nous permettons effectivement – comme l’analyse nous a révélé que nous nous permettons les choses, sans le savoir – de faire intervenir notre ego dans l’analyse. Puisqu’on soutient qu’il s’agit d’obtenir une réadaptation du patient au réel, il faudrait tout de même savoir si c’est l’ego de l’analyste qui donne la mesure du réel.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 33

[ observation de l'observateur ] [ suggestion ] [ influence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

USA

L'empire de Washington extrait ses ressources du peuple américain pour le bénéfice de quelques intérêts puissants qui dirigent l'Amérique. Le complexe militaro-sécuritaire, Wall Street, l'agro-industrie et le lobby israélien utilisent le gouvernement pour extraire des ressources des Américains dans le but de servir leurs profits et leur puissance. La constitution américaine a été extraite dans les intérêts de l'Etat sécuritaire, et les revenus des Américains ont été redirigés dans les poches des 1%.
Voilà comment fonctionne l'empire américain, au lieu de piller les ressources étrangères pour se financer, il cherche toujours à gonfler la prochaine bulle financière. Chacune de ces bulles en série a pour effet "d'extraire" la richesse des citoyens - en entraînant à la fois l'épargne et le crédit dans des classes d'actifs sur-gonflées et qui par la suite éclatent.
A mesure que la bulle enfle, les recettes fiscales entrent dans la poche du gouvernement fédéral. Lorsque la bulle éclate, les dollars des contribuables vont dans la poche des élites.

Auteur: Paul Craig Roberts

Info:

[ pouvoir ] [ oligarchie ] [ injustice ]

 

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orientements

Les abeilles butineuses trouvent leur chemin de leur ruche à leur nourriture d'une manière stéréotypée en utilisant jusqu'à quatre servomécanismes de repérage successifs : (1) Elles volent d'abord sur un vecteur (distance en ligne droite et direction) de leur maison à la proximité de la cible. La direction est déterminée par la boussole solaire et par des points de repère éloignés, tandis que la distance est estimée par le flux visuel. (2) Elle se dirigent ensuite vers un point de repère proche de l'emplacement de la cible. (3) En route vers le point de repère, elles peuvent adopter une trajectoire sensorimotrice qui les conduit vers la cible. (4) À proximité de l'emplacement prévu de la cible, elles effectuent une tentative de mise en correspondance d'images (image matching), qui consiste à essayer de placer les points de repère environnants dans la bonne position sur leur œil. Pour ce faire, elles volent dans une direction prédéterminée, stratégie d'image matching qui rend inutile la traduction des coordonnées rétiniennes dans un autre système de coordonnées.

Auteur: Cheng Ken

Info: Comment les abeilles peuvent-elles localiser un endroit ? Les leçons d'un esprit simple, résumé - https://link.springer.com/content/pdf/10.3758/BF03199768.pdf

[ insectes ] [ plan de vol ] [ apprentissage animal ] [ reconnaissance topologique ] [ stimuli-signaux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dysphorie

L’enseignement primaire et secondaire accorde désormais de plus en plus de place à l’enseignement du genre et à la promotion des identités transgenres. Il s’agit de dénoncer, dès la maternelle, les "stéréotypes sexuels" et d’encourager les enfants à "explorer" ou à "déconstruire le genre". Les enfants doivent apprendre qu’il leur revient de choisir leur genre. (...)

En France une circulaire du ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a repris sans précaution le langage de l’ "affirmation de genre" propre aux militants trans, y compris pour les jeunes enfants : "le seul indicateur fiable de l’identité de genre d’une personne, quel que soit son âge, est son autodétermination". Cette circulaire préconise que toute la communauté éducative accompagne la transition sociale du jeune, en utilisant son "prénom d’usage", en ne discutant pas ses choix d’habillement et en le laissant utiliser les "espaces d’intimité" du genre qu’il se choisit.

(...) cela est d’autant plus préoccupant que l’on sait qu’il est très difficile de faire marche arrière lorsqu’une transition sociale est enclenchée. Comme l’ont noté récemment Caroline Éliacheff et Céline Masson, "la transition dite sociale met l’enfant sur des rails qui le dirigent tout droit vers la transition médicale".

Auteur: Braunstein Jean-François

Info: La religion woke

[ wokisme ] [ politiquement correct ]

 

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économie

Moirages du monde
Eh oui, nous sommes perdus, noyés par les médias, aveuglés par des émotions bien vendues, qui se superposent, donnant néanmoins l'impression que nous comprenons quelque chose dans tout ce binz.
Sans parler des milliards de commentaires, comme celui-ci, qui s'y ajoutent.
Du au Web, le globe terrestre est maintenant comme un cerveau, chacun représentant une neurone... Bonjour la subjectivité. Voici la mienne, en très court.
L'homme, primate malin et matérialiste, passé l'ère du troc, a développé un système d'échange financier qui n'a cessé sa progression vers la virtualité. Aujourd'hui l'équivalent immatériel monétaire (numérique ou papier) de la réalité de nos ressources planétaire ne signifie plus rien.

Nous allons vivre toujours plus une remise à plat de la "valeur" des choses, c'est à dire principalement du prix réel des fournitures de première nécessité... et du travail.

Mais, les gens qui dirigent le monde - grands financiers souvent - ne savent pas comment s'y prendre sans que deux classes principales perdent une bonne partie de leur privilèges. Dans l'ordre :

1) Les super riches
2) Les Occidentaux, via leurs retraites

Une vraie révolution nous attend, elle est nécessaire, elle a débuté, heureusement.

Le rêve serait que, comme j'en était persuadé gamin, les véritables dirigeants de ce monde soient les plus honnêtes et les plus éclairés, avec une information libre et consciente.

J'ai la faiblesse de croire que nous allons tout doucement dans ce sens.

Mais quel boulôt devant...

Auteur: MG

Info: 18 mars 2011

[ espérance ]

 

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mondialisation

La concentration des infrastructures de contrôle social dans quelques mains privées a [...] deux conséquences de taille. La première est évidemment que les décisions concernant les structures de contrôle et de surveillance viennent à être prises par un nombre restreint de personnes, dont le but premier est la maximisation d’un profit à l’échelle mondiale, donc souvent la maximisation des flux abstraits – sur lesquels ils pourront prélever des commissions – sur la planète. [...] Cette dépossession au profit de processus impersonnels mondialisés est évidemment l’un des principaux moteurs du "complotisme". [...]

Un ultime corollaire à la mise en place de ce système mondial est que chefs d’États et gouvernements sont de plus en plus dépourvus vis-à-vis de la "mégamachine" de surveillance des flux, laquelle mène une existence de plus en plus autonome. Ainsi, lorsqu’une procédure est mise en place, la question qui domine n’est souvent plus de savoir si elle est conforme aux intérêts politiques locaux, mais de s’assurer de sa conformité avec ce qui a été décidé ailleurs. [...] A nouveau, une logique qui donne le sentiment d’une immense corruption des dirigeants, quand bien même la réalité est souvent plus banale. L’illusion d’optique vient du fait que l’on s’acharne souvent à voir en eux des acteurs politiques, c’est-à-dire préoccupés par la représentation et la défense d’intérêts politiques et locaux. Sauf exception, ils ne sont souvent que des acteurs juridiques et administratifs, chargés de s’assurer de la compatibilité des cadres législatifs et juridiques locaux avec la mégamachine planétaire. Ils dirigent, consciemment ou inconsciemment, la filiale nationale d’une entreprise mondiale.

Auteur: Travers Guillaume

Info: Dans "La société de surveillance, stade ultime du libéralisme", La nouvelle librairie, Paris, 2021, pages 87 à 89

[ privatisation ] [ hors-sol ]

 

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intelligence

La lumière est le symbole le plus habituel de la connaissance ; il est donc naturel de représenter par la lumière solaire la connaissance directe, c’est-à-dire intuitive, qui est celle de l’intellect pur, et par la lumière lunaire la connaissance réfléchie, c’est-à-dire discursive, qui est celle de la raison. Comme la lune ne peut donner sa lumière que si elle est elle-même éclairé par le soleil, de même la raison ne peut fonctionner valablement, dans l’ordre de réalité qui est son domaine propre, que sous la garantie de principes qui l’éclairent et la dirigent, et qu’elle reçoit de l’intellect supérieur. Il y a sur ce point une équivoque qu’il importe de dissiper : les philosophes modernes se trompent étrangement en parlant comme ils le font de "principes rationnels", comme si ces principes appartenaient en propre à la raison, comme s’ils étaient en quelque sorte son œuvre, alors que, pour la gouverner, il faut au contraire nécessairement qu’ils s’imposent à elle, donc qu’ils viennent de plus haut ; c’est là un exemple de l’erreur rationaliste, et l’on peut se rendre compte par là de la différence essentielle qui existe entre le rationalisme et le véritable intellectualisme. Il suffit de réfléchir un instant pour comprendre qu’un principe, au vrai sens de ce mot, par là même qu’il ne peut se tirer ou se déduire d’autre chose, ne peut être saisi qu’immédiatement, donc intuitivement, et ne saurait être l’objet d’une connaissance discursive comme celle qui caractérise la raison ; pour nous servir ici de la terminologie scolastique, c’est l’intellect pur qui est habitus principiorum, tandis que la raison est seulement habitus conclusionum.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Symboles de la science sacrée", pages 401-402

[ distinctions ] [ immédiate-différée ] [ évidence ]

 
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humanité

Chez les primates sociaux, la force brute, la ruse, l’intelligence manœuvrière, l’empathie et l’art de nouer des alliances – bref, toute la palette des comportements politiques – sont utilisés communément. Ce qui implique des sociétés régulées par le sexe et/ou par la baffe (voire le meurtre), avec comme limite acceptable aux comportements extrêmes, l’intérêt supérieur du groupe. Des sociétés qui reposent également sur un minimum d’équité où même les plus forts ont intérêt au partage, ne serait-ce que pour maintenir leur position. Ce fait politique (au sens de l’organisation permettant l’exercice du pouvoir) explique pourquoi dans une société aussi violente que celle des chimpanzés, ce sont souvent des vieilles femelles, beaucoup plus faibles physiquement que les jeunes mâles, qui dirigent le groupe. Elles allient une expérience précieuse à la survie de tous à une grande capacité à nouer des alliances, tout en sachant maintenir le dissensus à un niveau acceptable.
Mais s’il n’existe pas de différences comportementales fondamentales entre l’animal et l’homme, nous avons cependant la possibilité de partager des constructions mentales beaucoup plus élaborées. Sans doute sont-elles apparues et finalement sélectionnées par l’évolution pour l’énorme avantage qu’elles représentent (le partage d’un même univers mental sur l’habitus des différentes proies, et sur les actions coordonnées qu’il convient d’appliquer pour aller à leur contact en se servant de l’environnement immédiat).
Cependant, toutes les armes étant à double tranchant, il nous est possible également de créer des univers mentaux éloignés de la réalité, voire totalement déconnectés, comme le démontrent les idéologies mortifères passées ou présentes.
Dans nos sociétés ‘modernes’ immensément complexes et peuplées, il est bien plus facile de tricher (voir d’opter pour un comportement sociopathe), que dans un clan de quelques dizaines d’individus où chacun agit sous le regard de tous. Il semble même, que plus vous êtes riche moins vous êtes moral ! Comme tendraient à le démontrer les expériences du professeur Paul Piff de l’université de Berkeley, qui mettent en évidence une plus grande cupidité et un comportement moins respectueux des règles pour les catégories à hauts revenus.
Et de fait, les classes les plus favorisées (les 0,1% et leurs affidés du 1%) peuvent désormais partager un même univers mental, ainsi que les artefacts qui vont avec (‘marchés’, havres fiscaux, etc). Ce faisant, ils inversent les valeurs ; les bases biologiques de nos comportements comme l’altruisme, la morale ou la simple décence – toutes choses héritées de l’état de nature – ne leur sont plus nécessaires. Pire, ces bases deviennent dans leur univers mental, des faiblesses empêchant une prédation sans limites. Loin des discours de façade, ne sont-ils pas les vrais maîtres du monde ?

Auteur: Boulant Roberto

Info: Blog Jorion, 16 janv. 2017

[ ethnologie ] [ oligarchie ] [ question ] [ éthologie ]

 

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