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survie moteur

Bien avant l'apparition de l'art, de la science et de la philosophie, la conscience n'avait qu'une seule fonction : ne pas se contenter d'exécuter des ordres moteurs, mais servir de médiateur entre des ordres opposés. Dans un corps immergé qui manque d'air, il est difficile d'imaginer deux impératifs plus opposés que le besoin de respirer et le besoin de retenir sa respiration. Comme me l'a dit un Prismatic, "imagine-toi dans un de ces engins et dis-moi si tu n'y es pas plus intensément conscient que tu ne l'as jamais été dans ta vie".

Auteur: Watts Peter

Info: Echopraxia,

[ neurovégétatif ] [ auto-programmé ] [ présence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Quelle est la pire manière possible pour insulter une femme ? Ne te retiens pas..
Tu penses sûrement à des mots comme salope, pute, chienne, connasse... Je t'ai dit de ne pas te retenir! Saleté.
Bien, maintenant, quelles sont les pires choses qu'on puisse dire à un type ? Pute, gonzesse, tante, grosse merde, donneuse. J'ai même entendu le terme "man-gina".
Tu remarques un truc ? La pire chose à dire à une fille est un truc féminin. La pire chose pour un mec l'est aussi, féminin. Être une femme est donc l'insulte suprême. Maintenant dis-moi si ce n'est pas complètement nul.

Auteur: Valenti Jessica

Info: Full Frontal Feminism: A Young Woman's Guide to Why Feminism Matters, *l'homme cache son sexe entre les jambes et donne l'impression d'avoir un sexe de femme

[ injure ] [ misogyne ]

 

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condescendance

- Dis-moi ton histoire, Berniquet. Si elle est longue et ennuyeuse, tant mieux. Je n'aime que les histoires qui m'endorment ; mais tiens-moi quitte surtout de la moitié de tes formules d'obéissance et de respect. Ce que je suis au-dessus de toi, pauvre poussière de mes pieds, est une chose trop bien convenue entre nous pour que je l'oublie. De peur d'en perdre l'habitude, appelle-moi seulement de temps à autre : Divin Manifafa ! Rien de plus, Berniquet. C'est court, c'est vrai, c'est clair ; et quand je fume, les jambes commodément étendues sur mon divan, je ne regarde pas à l'étiquette. Parle, Berniquet ! Parle, loustic !

Auteur: Nodier Charles

Info: In "Contes satiriques", éd. La Chasse au Snark, p. 33

[ injonction ] [ 2e personne du singulier ] [ injonction ] [ morgue ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

déclaration d'amour

Je meurs de peur, assurez-moi, je vous supplie, en me disant comme se porte le plus brave du monde. je crains que son mal ne soit grand, puisque autre cause ne me devait priver de sa présence aujourd'hui. Dis-moi des nouvelles, mon cavalier, puisque tu sais combien le moindre de ses maux m'est mortel. Combien que par deux fois j'ai su de votre état, aujourd'hui je ne saurai dormir sans vous envoyer mille bonsoirs, car je ne suis pas douée d'une ladre constance. je suis la princesse Constance et sensible pour tout ce qui vous touche, et insensible à tout ce qui reste au monde, soit bien ou mal.

Auteur: Gabrielle d'Estrées

Info: à Henri IV, Février 1593, Henri et Gabrielle vivent un grand amour partagé. Elle donnera trois enfants au roi, qui tentera de faire annuler son mariage avec la reine Margot pour épouser sa maîtresse

[ poésie ]

 

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tribal

Oui nous avons le droit d’imposer qui nous voulons [qu’elle épouse] à Kany parce que Kany a quelque chose de nous : elle porte notre nom, le nom de notre famille. Qu’elle se conduise mal et la honte rejaillit sur notre famille. Il ne s’agit donc pas d’une personne, mais de tout le monde. Tu me parles de ton camarade ? Voyons, qui est-ce qui l’a choisi ? Kany, me diras-tu ; mais, dis-moi, crois-tu que Kany, à elle seule, puisse mieux juger que nous tous réunis ? Le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peux être réglé par ceux qui ne rêvent que de cinéma, de cigarettes et de bals.

Auteur: Badian Seydou Kouyaté

Info: Sous l'orage ; suivi de La mort p. 54-55, Chapitre 5

[ noces ] [ Afrique ] [ union forcée ]

 

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fonction paternelle

[...] que le fils se rende auprès de son père et l’interroge judicieusement : "Père, dis-moi pourquoi je dois t’aimer ? Père, prouve-moi que je dois t’aimer ?" et si ce père est capable de lui répondre et de le lui prouver, voilà bien une vraie famille normale, qui ne repose pas seulement sur un préjugé mystique, mais sur des bases raisonnables, conscientes et rigoureusement humaines. Dans le cas contraire, si le père ne peut le prouver, c’en est aussitôt fait de cette famille : il n’est pas un père et le fils acquiert sur-le-champ la liberté et le droit de le considérer désormais comme un étranger et même comme un ennemi.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Dans "Les Frères Karamazov", volume 2, traduction d'Elisabeth Guertik, le Cercle du bibliophile, page 536

[ père-fils ] [ nouage symbolique ] [ test ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Ma chérie, je n'ai pas plus de mérite à t'aimer, que les rivières n'en ont à couler, où le feu à brûler : c'est ma nature, c'est mon essence : Je t'aime parce que je t'aime. Je t'adorerais encore, même s'il me serait libre de choisir l'indifférence ou l'amour, la constance ou l'inconstance, mais cela ne l'est pas, ne pouvant contredire mon coeur qui t'aime : Je t'aime. Aime-moi de même, quand un coeur d'amour est brûlant, il ne sent pas ce qui est tiède. Dis-le-moi souvent, dis-moi que tu n'as jamais aimé comme tu m'aimes, que je sois le seul que tu puisses aimer ainsi. Dis-le-moi encore, dis-le-moi toujours.

Auteur: Mirabeau Honoré Riqueti comte de

Info: Lettres à Sophie Ruffei 1777-1780

[ . ]

 

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communauté

Dis-moi quelque chose, toi. Moi je m'ennuie…
Ali hésite et puis, il lâche, tout à trac :
— Je suis devenu jayah.
C'est la première fois qu'il avoue ce sentiment. Il sait que, même si Mohand n'est pas un ami, il peut le comprendre. C'est comme cela qu'on désigne l'animal qui s'est éloigné du troupeau et l'émigré qui a coupé les liens avec la communauté. Jayah, c'est la brebis galeuse. Celui qui n'a plus rien à apporter au groupe, qu'il s'agisse de la famille, du clan ou du village. Jayah, c'est un statut honteux, une déchéance, une catastrophe. C'est ce que ressent Ali. La France est un monde-piège dans lequel il s'est perdu.

Auteur: Zeniter Alice

Info: L'Art de perdre

[ désolidarisation ] [ séparation ] [ exclusion ]

 

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mégapole

Tony : Je suis juste à Paris, rien de spécial à raconter ...
Marie : Mais si, vas-y, dis-moi ce qu'il s'est passé, ce que tu as fait, ce que tu as vu... Raconte, c'est toi qui es dans une grande ville, capitale romantique !
Tony : Techniquement je n'ai fait qu'arriver dans la gare de lyon plein de monde, de bruit et de mendiant, puis j'ai mangé dans une brasserie coincé contre une vitre à côté de la porte d'entrée sous un chauffage trop fort, avant de prendre le RER puant le pisse et la transpiration pour arriver en banlieue Parisienne bétonné en plein brouillard.
Tony : C'est bon, Je te fais rêver là ?

Auteur: Internet

Info:

[ encombrement ] [ saleté ] [ dialogue-web ]

 

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humour

C'est Staline, un matin, il se lève. Il fait très beau. Il s'adresse au soleil : Soleil, dis-moi qui est le plus beau, le plus intelligent, le plus fort? Le soleil n'hésite pas une seconde : C'est toi ô Staline, lumière de l'univers! A midi, Staline remet ça : Dis-moi Soleil, qui est le plus brillant, le plus génial, le plus remarquable homme de tous les temps? Le soleil confirme : C'est toi ô immense Staline. Avant le dîner, Staline ne peut résister au plaisir de redemander au soleil qui est le meilleur communiste du monde. Le soleil lui répond : T'es qu'un malade, Staline, un psychopathe, un fou furieux et je t'emmerde, maintenant je suis passé à l'Ouest!

Auteur: Guenassia Jean-Michel

Info: Le club des incorrigibles optimistes

[ jeu de mots ] [ dictature ]

 

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