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solidarité

Autrefois, il y a très longtemps, vivait un homme qui avait élevé beaucoup de fils. Quand il fut devenu très vieux, il se sentit proche de la mort; alors il demanda à ses fils de lui apporter une poignée de minces bâtons. Son désir fut bientôt exaucé, ensuite le vieillard exigea de ses fils qu'ils casser le faisceau. Ils essayèrent, en vain, leur force ne suffisant pas. Alors le père ordonna de casser séparément chaque baguette, et elles se cassèrent immédiatement. Ainsi le vieux leur dit : si vous demeurez ensemble et restez unis, personne ne pourra vous dominer, vous resterez très fort. Mais si vous vivez ensemble dans la discorde et dans les arguments il se passera pour vous ce qui s'est passé avec ces bâtons que vous avez cassé séparément facilement.

Auteur: Babrios

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[ entraide ] [ union ]

 

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altruisme

Compatir aux erreurs des hommes, être indulgent pour leurs faiblesses, former leurs esprits, traiter doucement leurs maladies morales, les éloigner de l'oisiveté en encourageant leurs travaux, s'occuper activement de tout ce qui peut perfectionner le genre humain, secourir avec constance et courage les opprimés contre l'injustice, éclairer le pouvoir sur les abus de ses agents, opposer l'esprit d'ordre et d'union à l'esprit de discorde et de parti, consoler les infortunés, calmer les passions aigries, concilier par la tolérance les opinions opposées, adoucir les forts, soutenir les faibles, et donner à tous le double exemple de l'amour pour une sage liberté et du dévouement aux lois et au gouvernement sous lequel nous vivons, enfin contribuer de tous nos moyens à rendre heureux les hommes que la nature fit égaux et frères, tels sont les devoirs doux et sacrés de la bienveillance.

Auteur: Ségur Louis-Philippe de

Info: Pensées, maximes, réflexions, LI, p.17, Alexis Eymery, 1823

[ bonté ] [ attention ]

 

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vision du monde

Le pessimisme de Léopardi est un pessimisme intégral, à la fois métaphysique, moral, social. Léopardi nie tout et désespère de tout. " Notre vie, à quoi est-elle bonne ? Seulement à la mépriser. " Mais surtout Leopardi a en horreur une société qui réserve ses faveurs à la médiocrité brutale ou rusée et qui vilipende les hommes supérieurs en raison de leur mérite. Son mépris de l'humanité va jusqu'au dédain des jugements de la postérité. Leopardi exprime cette idée que l'appel à la postérité ne doit pas consoler l'homme supérieur malheureux. " Une ombre irritée fut-elle jamais apaisée par des sanglots, flattée par des discours ou par les offrandes d'une vile multitude ? Les temps se précipitent vers le pire : et l'on aurait tort de confier à nos descendants corrompus l'honneur des âmes illustres et la suprême vengeance des malheureux. " Léopardi se moque des utopies sociologiques de bonheur collectif. " La société humaine contient naturellement mille principes et mille éléments contraires et incompatibles: et quant à faire cesser ces discordes, l'intelligence et la puissance de l'homme n'y sont jamais par-venues depuis le jour où naquit notre race illustre; et de nos temps, aucune loi ne le pourra, ni aucun journal, si sages et si influents qu'ils puissent être. " Le pessimisme social de Léopardi engendre sinon l'individualisme proprement dit, du moins une disposition à fuir la société et à se réfugier dans un stoïque et farouche isolement.

Auteur: Palante Georges

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[ personnalité ] [ résumé ] [ nihiliste ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mouvement idéologique

Il est un autre parti, ou si l’on aime mieux, une autre doctrine, qui s’allie souvent au socialisme et qui, aux esprits libres, inspire plus de répugnance encore, parti tout négatif, fait de préjugés invétérés, d’autoritarisme jacobin et de haines sectaires, le tout recouvert d’un menteur vernis de libéralisme et paré d’une pédantesque défroque scientifique. On sent que nous voulons parler de l’anticléricalisme.

S’il n’avait d’autre but que de défendre, contre des prétentions surannées, la souveraineté de l’Etat et l’indépendance de la société civile, nous ne serions pas des derniers à combattre, avec lui, les adversaires attardés de la liberté politique ou de la liberté de penser. Mais, à cela, ne se bornent pas, aujourd’hui, chez la plupart de ses adeptes, les efforts de l’anticléricalisme. Pour la plupart d’entre eux, "clérical" est devenu synonyme de catholique ; tout homme fidèle à la vieille Eglise est un adversaire secret ou déclaré, qui doit être tenu en suspicion, et qui mérite d’être écarté de toute fonction publique. Au lieu d’un instrument d’émancipation, l’anticléricalisme s’est ainsi montré un agent de discorde et d’oppression. Bien plus, l’anticléricalisme, chez nombre de ses fervents, emporté, à son tour, par un zèle fanatique, en vient à s’attaquer, par-delà le clergé et par-delà l’Eglise, à tout vestige de l’idée chrétienne, à toute trace du sentiment religieux, à la notion même de Dieu, comme à de périlleuses et d’immorales superstitions, que l’Etat doit s’efforcer de déraciner. L’anticléricalisme finit ainsi par devenir une sorte de cléricalisme retourné, animé, lui aussi, d’un esprit de secte, intolérant des croyances d’autrui et jaloux, à son tour, d’employer contre elles l’autorité publique et l’ascendant du pouvoir.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 65

[ description ] [ contradiction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religieux-civil

En publiant son catalogue d’erreurs, ce que Pie IX avait en vue, ce n’étaient pas uniquement la France ou la Belgique et les discordes des catholiques au nord des Alpes ; c’était avant tout l’ennemi intérieur, l’ennemi de la maison, le "gouvernement subalpin" et l’unité italienne. La révolution, pour l’ancien exilé de Gaëte, se personnifiait dans Mazzini, dans Garibaldi, dans les hommes qui avaient renversé le trône séculaire du chef de l’Eglise. Le libéralisme lui apparaissait sous la figure des Cavour, des Ricasoli, des Minghetti, des hommes d’Etat italiens qui voulaient annexer le patrimoine de Saint-Pierre. C’est contre eux, contre les revendications du gouvernement et des Chambres de Turin qu’étaient avant tout dirigées les censures du Syllabus. […] On le voit non moins par les dates ; c’est en 1852, peu de temps après sa rentrée dans Rome, que Pie IX, dit-on, conçoit la première idée du Syllabus. C’est après la révolution de 1860 et le démembrement de ses Etats qu’il s’y arrête définitivement ; c’est au lendemain de la convention de septembre 1864 qu’il en fait la publication. Contre les envahisseurs de l’héritage de l’Eglise, le Pape, déjà moralement abandonné des puissances, brandissait les seules armes à sa portée ; il leur barrait le chemin de Rome avec des anathèmes. Pour lui la civilisation et le progrès modernes, c’étaient la révolution unitaire et la spoliation de la chaire de Saint-Pierre. A ses yeux, le libéralisme se confondait avec les entreprises contre les droits du Saint-Siège. C’était l’ennemi déclaré de la souveraineté pontificale, et, pour mieux le repousser, Pie IX allait attaquer cet ennemi sur son propre terrain, jusque dans ses principes, dans son point de départ théorique.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 216-217

[ antimodernisme ] [ modernité ] [ réaction ] [ politique ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mass medias

"Schizophrénie culturelle" : Les médias américains ne rapportent plus de faits, mais font appel aux émotions

Aux États-Unis, les médias grand public ont évolué au cours des dernières décennies. Une "schizophrénie culturelle" qui déchire les États-Unis.

Sur la base des conclusions d'une étude de la RAND Corporation, les médias grand public sèment activement la discorde dans la société américaine, déclare à RT le journaliste Chris Hedges, lauréat de nombreux prix. Les médias s'efforcent de faire en sorte que deux parties se haïssent l'une l'autre au lieu de rapporter les faits, et la majorité du public n'est pas au courant et se moque que son esprit soit manipulé via ses propres réactions émotionnelles.

L'étude, publiée par RAND cette semaine, indique qu'entre 1987 et 2017, le contenu des nouvelles est passé du reportage événementiel et contextuel à une couverture "plus subjective, reposant davantage sur l'argumentation et le plaidoyer, et comportant davantage d'appels émotionnels". Selon RT, les émissions d'information diffusées aux heures de grande écoute et le journalisme en ligne ouvrent la voie à cette évolution vers une rhétorique émotionnelle et haineuse. Le groupe de réflexion financé par le gouvernement a conclu que la presse écrite l'avait également remarqué.

Cela contribue à ce que RAND a nommé "Décadence de la Vérité". Il s'agit de s'éloigner des faits et de l'analyse dans le discours public.

Hedges affirme que la détérioration des médias grand public est "bien pire" que ne le suggère le rapport RAND. Et il n'est pas le seul dans cette évaluation.

Le journaliste américain Matt Taibbi dit que le résultat de cette décadence journalistique et de cette peur émotionnelle est une addiction publique à la haine mutuelle.

Les Américains sont devenus accros aux nouvelles qui renforcent leurs préjugés, et c'est ainsi qu'elles ont délibérément été mises en place. La seule chose que les gens entendent lorsqu'ils regardent les nouvelles, ce sont des histoires conçues spécialement pour fabriquer de l'indignation, vous faire détester l'autre côté et alimenter la dépendance à la colère.

Les médias grand public ont réussi à accaparer la colère et la haine de l'Américain moyen. L'idée que les médias puissent tirer profit des faits a été perdue depuis longtemps.

"La structure commerciale qui fonda les anciens médias a disparu et a éviscéré le journalisme dans le pays parce qu'il n'est pas durable. Nous l'avons vu avec l'effondrement des petites annonces, qui représentaient 40 p. 100 des revenus des journaux. Ce n'est plus viable sur le plan économique ", a déclaré M. Hedges.

Il devient de plus en plus difficile de distinguer les faits et les opinions, et les gens croient ce qu'ils veulent croire, explique Mr Hedges. "Nous avons passé des années à regarder CNN et MSNBC promouvoir cette théorie de conspiration selon laquelle Trump était un agent du Kremlin, par exemple... C'était de la foutaise, mais ça attirait les téléspectateurs", ajoute Hedges. Et, si cela ne vous dérange pas que votre QI baisse, allumez MSNBC quelques minutes. Il est probable que vous entendrez encore quelques trucs sur le Russiagate que le public reste en colère.

Aujourd'hui, les gens peuvent revendiquer leurs émotions comme des faits sans avoir à considérer ceux qui ne sont pas d'accord avec eux.. Ce qui permet de maintenir les disputes au sein de la population, pendant que les politiciens volent plus d'argent, enlèvent de la liberté et s'en tirent comme ça.

"Tout ça crée une schizophrénie culturelle " dit M. Hedges, faisant remarquer qu'il l'avait observé lors de l'effondrement de la Yougoslavie dans les années 1990. À l'époque, les médias suscitaient des antagonismes et des haines entre groupes ethniques. Des choses similaires se produisent en ce moment aux États-Unis, où "les médias de droite diabolisent Bernie Sanders et Barack Obama en les comparant à Hitler et les médias de gauche qualifient tous les partisans de Trump de racistes et de déplorables" dit Hedges. "Tout cela crée une fragmentation sociétale et des discordes " souligne Hedges à RT.

Auteur: Internet

Info: www.zerohedge.com, 17 mai 2019

[ médias de masse ] [ intoxication ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

Quand la plupart des gens pensent aux risques potentiels de l'intelligence artificielle et du machine learning, leur esprit va immédiatement vers "Terminator" - cet avenir où les robots, selon une vision dystopique, marcheraient dans les rues en abattant tous les humains sur leur passage.

Mais en réalité, si l'IA a le potentiel de semer le chaos et la discorde, la manière dont cela peut se produire est moins excitante qu'un "Skynet" réel. Les réseaux d'IA qui peuvent créer de fausses images et de fausses vidéos - connues dans l'industrie sous le nom de "deepfakes" - impossibles à distinguer du réel, qui pourraient engendrer des risques.

Qui pourrait oublier cette vidéo du président Obama ? Inventée et produite par un logiciel d'intelligence artificielle, une vidéo quasi impossible à distinguer de vraies images.

Eh bien, dans une récente présentation des capacités de l'IA dans un avenir pas si lointain, un chroniqueur de TechCrunch a mis en avant une étude présentée à une conférence importante de l'industrie en 2017. Les chercheurs y expliquent comment un réseau d'opposition générationnelle (Generative Adversarial Network) - l'une des deux variétés courantes d'opérateur de machine learning - a résisté aux intentions de ses programmeurs et a commencé à produire des cartes synthétiques après avoir reçu l'ordre de faire correspondre des photographies aériennes aux cartes routières correspondantes.

L'objectif de l'étude était de créer un outil permettant d'adapter plus rapidement les images satellites aux cartes routières de Google. Mais au lieu d'apprendre à transformer les images aériennes en cartes, l'opérateur de machine learning a appris à coder les caractéristiques de la carte sur les données visuelles de la carte topographique.

L'objectif était de permettre à l'opérateur d'interpréter les caractéristiques de l'un ou l'autre type de carte et de les faire correspondre aux caractéristiques de l'autre. Mais ce sur quoi l'opérateur était noté (entre autres choses), c'était la proximité de correspondance d'une carte aérienne par rapport à l'original et la clarté de la carte topographique.

Il n'a donc pas appris à faire l'une à partir de l'autre. Il a appris à coder subtilement les caractéristiques de l'une dans les "modèles de bruit" de l'autre. Les détails de la carte aérienne sont secrètement inscrits dans les données visuelles réelles de la carte des rues : des milliers de petits changements de couleur que l'œil humain ne remarquera pas, mais que l'ordinateur peut facilement détecter.

En fait, l'ordinateur est si bon à glisser ces détails dans les plans qu'il a appris à encoder n'importe quelle carte aérienne dans n'importe quel plan de rues ! Il n'a même pas besoin de faire attention à la "vraie" carte routière - toutes les données nécessaires à la reconstitution de la photo aérienne peuvent être superposées sans danger à une carte routière complètement différente, comme l'ont confirmé les chercheurs :

Cette pratique d'encodage des données en images n'est pas nouvelle ; il s'agit d'une science établie appelée stéganographie, et elle est utilisée tout le temps pour, disons, filigraner des images ou ajouter des métadonnées comme les réglages de caméra. Mais un ordinateur qui crée sa propre méthode stéganographique pour éviter d'avoir à apprendre à exécuter la tâche à accomplir c'est plutôt nouveau.

Au lieu de trouver un moyen d'accomplir une tâche qui dépassait ses capacités, l'opérateur de machine learning a développé sa propre méthode pour tricher.

On pourrait facilement prendre cela comme un pas vers l'idée "les machines deviennent plus intelligentes", mais la vérité est que c'est presque le contraire. La machine, qui n'est pas assez intelligente pour faire le travail difficile de convertir ces types d'images sophistiqués les unes avec les autres, a trouvé un moyen de tricher que les humains ont de la peine à détecter. Cela pourrait être évité avec une évaluation plus rigoureuse des résultats de l'opérateur, et il ne fait aucun doute que les chercheurs vont poursuivre dans cette voie.

Et même si ces chercheurs sophistiqués ont failli ne pas le détecter, qu'en est-il de notre capacité à différencier les images authentiques de celles qui fabriquées par simulation informatique ?

Auteur: Internet

Info: Zero Hedges 4 janvier 2018

[ vrai du faux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel