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amour

Négligé de tenue, disgracieux d'aspect, Villemain n'en était pas moins galant. Et il se dissimulait si peu ses imperfections qu'il les faisait entrer en ligne de compte dans cette déclaration à une jeune femme : - Aimez-moi, personne ne le croira.

Auteur: Larchey Lorédan

Info: L'Esprit de tout le monde, Joueurs de mots/Berger-Levrault 1892

[ humour ] [ séduction ] [ réparties ]

 

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poème

O génération de bourgeois
toujours inquiets
J’ai vu des pêcheurs pique-niquer
dans le soleil
J’ai vu leurs familles débraillées,
J’ai vu leurs sourires pleins de dents
et entendu leurs rires disgracieux.

Et je suis plus heureux que vous,
Et ils étaient plus heureux que moi :
Les poissons nagent dans le lac
et ne possèdent pas même un vêtement.

Auteur: Pound Ezra

Info: Poèmes

[ sarcasme ] [ richesse ] [ misère ]

 

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portrait

La présence du professeur Benjamin Peirce, ses longs cheveux gris, sa barbe poivre et sel, les yeux pétillants sous un chapeau de feutre souple alors qu'il traversait la cour du collège d'un pas vif - mais aussi un peu disgracieux, correspondait parfaitement à l'opinion courante parmi nous selon laquelle nous étions en présence d'un véritable génie vivant, avec quelque chose de prophétique dans l'apparence. 

Auteur: Byerly William Elwood

Info: Writing as a Professor Emeritus at Harvard University, a former student of Peirce, in 'Benjamin Peirce: II. Reminiscences', The American Mathematical Monthly (Jan 1925), 32, No. 1, 5. ​​​​​​​Trad Mg

[ admiration ] [ éloge ] [ personnage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

physionomie

Elle se caressa le menton, une manie qu'elle avait contractée pour dissimuler le seul élément disgracieux de son visage. Il était un peu en galoche. La chirurgie esthétique pratiquait maintenant des prix abordables, remboursés par la Sécurité sociale depuis qu'il avait été établi qu'une intervention plastique revenait moins cher que les soins psychanalytiques pour décomplexer une personne au physique ingrat. Mais Staneel tenait trop à rester naturelle pour vouloir corriger ce léger défaut. Les gens physiquement parfaits ne retenaient plus l'attention. La beauté s'était affadie maintenant qu'elle était à la portée de tous. Mieux valait afficher sa personnalité.

Auteur: Ecken Claude

Info: La mémoire totale

[ laideur ] [ normalisation ] [ science-fiction ] [ singulier ]

 

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obligation

Le devoir est une chose triste, laide, inventée pour abêtir et duper les hommes. Rien que le mot est disgracieux. Il éveille la contrainte, l'ennui. Il n'y a que les sots pour le prendre au sérieux. Regardez la figure niaise d'un homme qui se félicite d'accomplir son devoir. Voyez comme sont peu aimables les femmes qui n'ont jamais oublié leur devoir. Rappelez-vous toutes les phrases hypocrites et creuses avec lesquelles on célèbre le devoir. Il en est du devoir comme de la vertu : chose et mot, c'est haïssable. Le plaisir est bien autrement important. Il ne faut jamais hésiter à le faire passer avant. La vie est si courte, si rapide ! Serons-nous encore là demain ? Il faut détester tout ce qui, sous une forme ou une autre, s'oppose au plaisir.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Le théâtre de Maurice Boissard, Oeuvres, Mercure de France 1988, p.1639

[ négatif ]

 

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portrait

Bukowski, c'est le vieux vilain, le personnage laid qu'on rencontre dans les contes de fées. On le dirait sorti d'un conte de Grimm ! C'est le personnage mythique du gnome, du bossu, le personnage disgracieux, la bête. Il incarne le côté répulsif, la figure effrayante et menaçante du père aussi. Il a l'aspect difforme du type qui suinte la souffrance et qui en même temps exerce un profond attrait sexuel. Toute une part de notre psyché est très attirée par cela. Par cette figure du satyre. Mais en même temps, c'est quelqu'un qui s'exprime à merveille. Car il y a ce renversement : il est aussi l'artiste, le poète, l'écrivain, qui traduit et exprime par la parole cette vision singulière du monde, et qui y excelle. Un personnage surprenant, vraiment, qui met le doigt sur quelque chose de très mystérieux, de très particulier dans la conscience américaine, qui porte l'accent sur les aspects sordides de la vie, et qui a le don de mettre à nu toute la lassitude du monde.

Auteur: Waldman Anne

Info: Bukowski et les Beats, de J-F. Duval, p 38

[ trickster ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

hyperfestivité

La société de l'autonomie individuelle sécrète des solitaires dépressifs. Le processus est multiforme. L'individu, plus que jamais confronté à l'obligation de faire des choix en permanence, se sent pleinement responsable de ses échecs. Ce n'est évidemment pas un hasard si l'existentialisme s'est développé au moment de la révolution de l'autonomie : l'homme s'éprouve comme pure liberté, comme existant, élaborant son essence dans l'angoisse. L'individu a en outre le devoir de "s'accomplir". Dans une société où tout est affaire de séduction, il faut savoir se vendre, faire preuve de motivation, de dynamisme, donner une image positive de soi. Le culte du look et du corps, la hantise des signes de vieillissement et des traits disgracieux sont une obsession supplémentaire. Il faut à la fois être différent et reconnu de ses pairs. Et toutes ces obligations sont beaucoup plus pesantes que ne l'étaient les règles sociales d'autrefois, qui ne requéraient qu'obéissance et conformisme.

Aux contraintes de la société du narcissisme s'ajoutent les contraintes et frustrations de la société de consommation qui, pour écouler une production de masse, a besoin de consommateurs isolés. Tous pareils et tous différents. Créer des besoins massifs en profondeur et encourager la personnalisation superficielle ; faire croire à chacun qu'il est unique, tout en le réduisant à l'état de clone indifférencié. Pour cela, créer un climat hédoniste, encourageant la satisfaction immédiate des besoins et abolissant les interdits, ce qui suppose la disparition des valeurs transcendantales et de toute idée d'un sens de l'existence ; instaurer la liberté de choix, privilégier l'initiative individuelle, la nécessité pour chacun de s'affirmer, de se faire une place.

L'atmosphère euphorique est entretenue par les fêtes, célébrations, jeux, animations, émissions centrés sur le narcissisme. Tous ces éléments combinés créent un climat propice à une prise de conscience de la solitude individuelle.

Auteur: Minois Georges

Info: Histoire de la solitude et des solitaires, XXe siècle

[ vingtième siècle ] [ psycho-sociologie ] [ individualisme ] [ développement personnel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

Chez la femme, le geste écrit est gauche, souvent disgracieux et lâché, ne quittant l'allure insignifiante que pour devenir discordant, désordonné ou exagéré; il a souvent des formes penchées et frêles, ou bien prétentieuses ou compliquées. L'écriture dite du Sacré-Cœur, au tracé triangulaire, est actuellement un précieux indice du sexe féminin, mais il est aléatoire puisqu'il suffirait d'une modification dans l'enseignement des couvents pour qu'il disparaisse. La surélévation des diverses minuscules, principalement des s, r et de la hampe des p, se rencontre très souvent, même habituellement, dans les écritures de femmes, et très rarement dans celles des hommes. Il en est de même des finales longues, soit qu'elles aillent à la dérive, soit qu'elles soient horizontales. Ce qui m'a frappé le plus, c'est de constater combien on exagérait l'importance des signes de la finesse et de la légèreté; ils n'ont pas une grande importance différentielle. Si parfois les écritures de femmes sont plus fines et légères que celles des hommes, par contre on y voit plus fréquemment des traits appuyés, des renflements, — c'est-à-dire que la femme, qui a moins de besoins sexuels que l'homme, serait cependant plus sensuelle. Il est vrai que les renflements disent aussi la gourmandise!

Chez l'homme, la netteté, la fermeté, la sûreté, la simplicité, la sobriété du tracé sont caractéristiques. La simplification, qui est un signe graphologique de culture d'esprit, est bien plus fréquente que chez la femme. Quand l'écriture d'une femme a de la tenue, chose rare, elle n'évite pas la raideur, le mouvement manque de grâce. Chez l'homme, l'aisance du tracé s'allie le plus souvent aux qualités de netteté et de sobriété. Ces différences existent jusque dans l'écriture des gens inférieurs. A égale infériorité, l'écriture de l'homme est plus simple et sobre. On trouve aussi beaucoup moins d'écritures lâchées d'hommes que de femmes.

Auteur: Binet Alfred

Info: "La graphologie et ses révélations sur le sexe, l'âge et l'intelligence", L'Année psychologique, 1903 https://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1903_num_10_1_3547

[ hommes-femmes ] [ style ] [ lettre ] [ olographiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

(L'auteur se retrouve dans un salon, curieux de rencontrer Richard Wagner)
Après les salutations d'usage, je pris place à mon tour au milieu de quelques fidèles qui m'avaient précédés. - La conversation reprit son cours, que ma venue avait évidemment interrompu ; parmi les visiteurs se trouvait un jeune Italien très bavard, et dont la spécialité me sembla être, comme on dit vulgairement, de faire des gaffes. - Dans le but probablement louable, de m'instruire, il demanda au Maître ce qu'il pensait de la Danse macabre, de Saint-Saëns.
Wagner allant parler, j'étais toutes oreilles.
"La Danse macabre, fit-il avec son disgracieux accent allemand, la Danse macabre ! Ma chère Cosima, n'est-ce pas cette machine où des os se battent ? Qu'il nous a fait entendre à Bade ? Oui, très gentil, très gentil !"
L'Italien, voyant qu'il avait fait fausse route, ne se découragea pas :
- "Et Rossini ? Notre grand Rossini ? Quelle est celle de ces oeuvres que vous préférez ?"
- "Oh ! Rossini, il avait certainement l'étoffe d'un musicien ; et je me souviens qu'étant à Paris, un jour que j'allais le voir, il voulut bien reconnaître devant moi son insuffisante éducation musicale, et avec une franchise qui lui fait honneur, il me dit : Cher maître, si au lieu d'être né italien, j'avais eu le bonheur de naître votre compatriote, je crois que j'aurais fait quelque chose. - Il faut pourtant avouer qu'il a fait trois mesures bonnes dans sa vie."
Et donnant l'exemple à l'appui, il ébaucha trois mesures du Barbier sur le piano. Après cette courte et bienveillante appréciation sur l'auteur de Guillaume Tell, il y eut un moment de silence, après quoi, toujours à l'instigation du jeune Italien, le maître exécuta une série d'autres musiciens, que dans ma naïveté je croyais gens de valeur ; et comme conclusion :
"Non, voyez-vous, à notre époque il n'y en a qu'un : c'est Offenbach."
Je me sentais étouffer dans cette atmosphère haineuse, et j'avais hâte de revoir le soleil, de contempler la nature, si radieuse dans ce beau pays de Naples. Je regrettais presque d'avoir approché et pu juger cet homme, si dieu par son génie, si piètrement humain par sa vanité. Ce fut la seule fois que j'eus l'honneur d'être admis dans l'intimité de Wagner, et plus que jamais j'ai été à même d'apprécier cette véridique parole : il ne faut pas voir les grands hommes de trop près.

Auteur: Godebski Cyprien

Info: Mémoires d'un artiste, texte violemment attaqué comme étant un faux par Willy

[ polémique ] [ critique ] [ vacherie ]

 

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religion

Horus l'ancien : dieu du ciel, du soleil et de la lune dans la haute antiquité et les époques pré-dynastique jusqu'aux deux premières dynasties égyptiennes, il partageait avec son rival Seth la première place du polythéisme égyptien où de nombreuses divinités composites (mi-humaines, mi-animales) étaient honorées. En réalité chaque région honorait "ses dieux et son créateur" entouré d'une pléiade de divinités confuses et souvent terrifiantes, mais Horus l'Ancien était déjà considéré comme le rassembleur du peuple et le précurseur d'Osiris et de son fils Horus (le jeune). Horus (qui signifie le lointain) est l'antique faucon-chasseur roi du ciel que les anciens d'Edfou assimilaient au dieu du Ciel Béhédety grand dieu de Damanhour et d'Edfou, son oeil droit était le soleil, l'oeil gauche la lune, cette divinité symbolisé par un soleil ailé avec 2 uraeus était placée au-dessus des portes des temples pour éloigner les mauvais esprits. C'est donc un dieu charnière qui avait des origines dans la période archaïque et dont le profil et le symboles a évolué durant les trois siècles nécessaires à la mise en place de la réforme Osirienne. Dès la IIIè dynastie on peut considérer que " Horus fils d'Isis " a supplanté Horus l'Ancien, dieu faucon d'Edfou. Horus, fils d'Isis, s'est symboliquement installé sur le trône de son père. Logiquement, il aurait été impossible de faire construire au peuple l'immense projet des pyramides dont le sens conduit directement au ciel, "sans l'idée maîtresse de résurrection" qu'incarne la personne d'Osiris qui à son tour a transmis ses pouvoirs spirituels et temporels à son fils Horus.
Seth meurtrier de son frère Osiris. Seth était aux temps très anciens, un dieu du sud originaire de la cité d'Ombos. Peut-être d'origine sémitique, il était le dieu gardien des troupeaux de brebis, représenté par un mélange de chien lévrier et d'âne. Péjorativement il deviendra plus tard un chien rouge errant. Au temps pré-dynastique, plusieurs guerres eurent lieu entre le sud et le nord. A une période non déterminée Horus devint le dieu de Hte Egypte et Seth celui du delta. Mais le sud ayant vaincu plusieurs fois le delta, son roi unifia les deux pays et fit proscrire Seth des deux pays en le déclarant indésirable et anathème.
Coup de théâtre entre la IIIe et la Ve dynastie s'installe en Egypte une nouvelle mythologie : Geb et Nout engendrent cinq enfants dont : Osiris, Isis, Seth et Néphthys. Osiris épousera Isis, tandis que Seth épousera Nephthys. Un jour Seth a convié Osiris à un banquet. Au cours du repas, il promit de faire un très beau cadeau à la personne dont les mesures correspondrait à celles d'un sarcophage qu'il avait spécialement fait construire aux dimensions d'Osiris.
Lorsqu'Osiris s'allongea dans le coffre, le couvercle fut refermé et l'ensemble fut jeté dans le Nil ce qui causa la noyade d'Osiris. Même si Isis retrouva le corps inanimé de son époux, Seth le récupéra, dépeça le cadavre en morceaux qu'il dispersa dans tous les nomes d'Egypte. Mais Isis, avec l'aide du dieu Anubis, retrouva les morceaux de son époux, les rassembla et parvint à ressusciter Osiris le temps d'être spirituellement fécondée par lui, car le phallus avait disparu à jamais dans le ventre d'un poisson. Osisis et Isis avaient accompli la première résurrection de l'âme après la mort sur cette Terre.
Isis mettra au monde un garçon auquel elle donnera le nom d'Horus, il vengera son père en émasculant son oncle Seth au cours d'un combat. Seth lui aurait également arraché un oeil, mais Horus le récupéra. Finalement grâce à l'aide du dieu Thot, Horus remontera sur son trône.
Les égyptiens ont également associé par la suite le fourbe Seth à l'image du dieu serpent gigantesque Apopis, image du chaos toujours vaincu mais resurgissant de ses cendres pour essayer d'arrêter chaque jour la barque du soleil qui doit traverser la nuit, il personnifie un esprit méchant et perturbateur de l'ordre.
Seth est aussi le dieu des orages, des tempêtes, du désert et des oasis. Il est le mal nécessaire contre lequel nous sommes obligés de lutter pour assurer notre renaissance spirituelle.
Lors de la deuxième période intermédiaire (-1785 à - 1570) les envahisseurs Hyksos qui avaient assimilé Seth au dieu Baal phénicien, l'adoptèrent comme dieu de leur ville : Avaris, située dans le delta du Nil. (Vers -800, on le considéra comme un homosexuel aux actes stériles et le dieu des étrangers et des envahisseurs malveillants. Sous la période Ptolémaïque il fut souvent représenté sous la forme d'un hippopotame disgracieux, qui par ses cris aigus empêchait les gens de dormir la nuit ou comme un crocodile, animal sournois et dangereux.)
Thot : le grand dieu du Verbe et de la sagesse. Il est à la fois : l'antique dieu de la sagesse, le scribe des dieux et le Seigneur des écritures sacrées qu'on honorait déjà à Hermopolis-Parva dans le delta où on lui attribua parfois l'aspect du dieu-babouin qui l'avait précédé dans ce temple. C'est l'aspect qu'il emprunta pour partir avec le lion Shou à la recherche de la fougueuse et sauvage lionne Tefnout (soeur de Shou et fille de Rê). Dans les Textes des Pyramides on le représente sous la forme céleste d'un homme avec une tête d'ibis. C'est un personnage très important qui participe au jugement des âmes dans le tribunal d'Osiris où il a fonction de noter et de comparer le poids des âmes par rapport au poids que pèse la légère plume de Maât qui est la déesse symbole de la vérité. Comme il se doit on lui attribue pour épouse la déesse Shésat de l'écriture. Thot est également le dieu de la Lune, mais il est également le maître incontesté du verbe, de la parole sage, c'est la raison pour laquelle on l'assimile à la langue du grand dieu Ptah. Avocat talentueux il plaidera au tribunal de l'Ennéade suprême pour la restitution du trône à Horus (héritier d'Osiris) et des organes perdus au cours de la bataille que se livrèrent : Seth et Horus.

Auteur: Internet

Info:

[ ancienne égypte ]

 

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