Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0324s

commérage

Les polémiques doivent d'autant plus paraitre dans le journal qu'elles distraient le lecteur. Si deux individus se disputent, des milliers se réjouissent. Les polémiques entre écrivains sont particulièrement rafraîchissantes parce que toujours remplies d'une méchanceté particulière.

Auteur: Polgar Alfred

Info:

[ médias ] [ ragots ] [ dispute ]

 

Commentaires: 0

progrès

Bientôt le silence sera devenu une légende. L'homme a tourné le dos au silence. Jour après jour il invente des machines et autres appareils qui augmentent le bruit et distraient l'humanité de l'essence de la vie, contemplation, méditation.

Auteur: Arp Jean

Info:

[ dénigrement ] [ brouhaha ]

 

Commentaires: 0

angoisse

On ne peut pas se retrouver pendant qu’on est dans la vie. Y a trop de couleurs qui vous distraient et trop de gens qui bougent autour. On ne se retrouve qu’au silence, quand il est trop tard, comme les morts.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ réalité crue ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

perdu

[...] bientôt il ne restera du monde que quelques mécanismes horlogers qui se dévideront jusqu'au silence. Alors effectivement la terre sera morte. Il n'y aura plus que le bruit des eaux, du vent, mais pour aucune oreille. Et je me dis que déjà nous en sommes là et que nous tous qui parlons, marchons, nous n'avons pas plus d'épaisseur que des images... des images, c'est cela avec lesquelles se distraient les dieux...

Auteur: Faraggi C.

Info: Le maître d'heure, p.127, Folio n° 990

 

Commentaires: 0

télépsychie

Le pouvoir apporte l’extase (...). Les mortels viennent au monde dans une vallée des larmes et ils se distraient comme ils peuvent. Certains, à la recherche du plaisir, se tournent vers le sexe, la drogue ou la télévision. D’autres ont recours au cinoche, à l’ivresse, au rami, à la bourse, au tiercé, à la roulette, aux chaînes et au martinet à pointes, aux éditions originales, aux croisières dans les Caraïbes (…) et je ne sais quoi encore.

Mais pas lui. Pas David Selig le maudit. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de s’installer tranquillement n’importe où, les écoutes bien ouvertes, et de boire les pensées portées par la brise télépathique. Sans se fouler, il menait une centaine de vies par personnes interposées. Il accumulait dans son coffre à trésor les trophées de mille âmes dépouillées. L’extase. Mais bien sûr, tout ça c’était il y a longtemps. 

Auteur: Silverberg Robert

Info: L'oreille interne, p 108. Selig est un marginal qui a le pouvoir de lire dans l’esprit des autres, hommes ou femmes

[ collective ] [ contemplation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

simplicité

Renoncer au savoir supprime nos tracas.
Par exemple, entre accords secrets et corruption la nuance est si infime qu’on se demande comment faire pour les distinguer ?
De même, entre Bien et Mal qui sait mesurer la distance ?
Ce qui angoisse les hommes, y a-t-il moyen de s’en débarrasser ?
Tandis que les foules en liesse font bonne chère et se distraient des histoires du monde, moi, solitaire et détaché, je n’y vois qu’ennuis et platitudes.
Indifférent, pareil à un nouveau-né qui n’a pas encore souri, j’observe le monde sans avoir d’opinion.
Les foules humaines ont plus qu’il ne leur en faut, moi, démuni, je ne m’intéresse qu’au vide.
Des hommes vulgaires brillent de mille feux et prétendent tout contrôler, moi, fluctuant comme la mer, j’écoute le vent qui souffle et je m’enivre d’Obscur.
Chacun a des projets, moi, tel un idiot, je m’amuse d’un rien.
De tous je diffère, parce que je ne me nourris que du vide parfait, comme un enfant du sein maternel.

Auteur: Lao Tseu Lao Tzi

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, poème 20, page 61

[ ignorance-connaissance ] [ maya ] [ imbécile heureux ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

sociologie urbaine

Une rue de ville équipée pour accueillir des étrangers et faire de leur présence un atout de sécurité en soi, comme le font toutes les rues des quartiers prospères des cités, doit présenter trois caractéristiques principales :

Primo, il doit y avoir une démarcation claire entre espace public et espace privé. Ils ne peuvent pas se mélanger comme c'est souvent le cas dans les banlieues ou certains quartiers.

Secundo il doit y avoir des yeux sur la rue, des yeux appartenant à ceux que l'on pourrait appeler les propriétaires naturels de la rue. Les bâtiments situés dans une rue et équipés pour accueillir des étrangers et assurer la sécurité des résidents et des étrangers doivent être orientés vers la rue. Ils ne peuvent pas lui tourner le dos ou lui laisser un côté vide et le laisser aveugle.

Et tertio, les trottoirs doivent être si possible fréquentés de manière continue, à la fois pour augmenter le nombre d'yeux effectifs sur la rue et pour inciter les personnes qui se trouvent dans les bâtiments le long de la rue à regarder les trottoirs en nombre suffisant. Personne n'aime s'asseoir sur un perron ou regarder par la fenêtre une rue vide. Quasi personne ne fait pareille chose. Beaucoup de gens se distraient à un moment ou un autre en regardant l'activité de la rue.

Auteur: Jacobs Jane

Info: The Death and Life of Great American Cities

[ surveillance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel