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mystiques

Avez-vous déjà rencontré un chrétien qui vive et agisse en chrétien ? Ils adorent le messager et ils n'écoutent pas le message. Le Christ est peu présent dans l'Eglise, seulement chez les gnostiques, qui incarnent la véritable essence du christianisme, mais ils furent exterminés et chassés. La tradition gnostique est similaire au bouddhisme zen et aux soufis en Islam. Des gens ont dit que j'étais opposé au Christ ou antireligieux. Pas du tout : je suis très religieux.

Auteur: Lennon John

Info: interview pour Playboy avant sa mort, cité dans La victoire des sans roi, de Pacôme Thiellement

[ spiritualité ] [ dogmatisme ] [ Sans Rois ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

changement

Etre fidèle, pour la pensée, ce n'est pas refuser de changer d'idées (dogmatisme), ni les soumettre à autre chose qu'à elles-mêmes (foi), ni les considérer comme des absolus (fanatisme) ; c'est refuser d'en changer sans bonnes et fortes raisons, et - puisqu'on ne peut examiner toujours - c'est tenir pour vrai, jusqu'à nouvel examen, ce qui a une fois été clairement et solidement jugé. Ni dogmatisme, donc, ni inconstance. On a le droit de changer d'idées, mais seulement quand c'est un devoir.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Petit traité des grandes vertus/PUF 1995 <p.34>

 

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système

Ce n'est pas seulement l'intérêt qui fait s'entre-tuer les hommes. C'est aussi le dogmatisme. Rien n'est aussi dangereux que la certitude d'avoir raison. Rien ne cause autant de destruction que l'obsession d'une vérité considérée comme absolue. Tous les crimes de l'histoire sont des conséquences de quelque fanatisme. Tous les massacres ont été accomplis par vertu, au nom de la religion vraie, du nationalisme légitime, de la politique idoine, de l'idéologie juste ; bref au nom du combat contre la vérité de l'autre, du combat contre Satan.

Auteur: Jacob François

Info: Le jeu des possibles <p.12>

[ éristique ]

 

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dogmatisme

L'orgueil philosophique est le plus stupide de tous. Si un jour par miracle la tolérance s'instaure parmi les hommes, les philosophes seront les seuls à ne pas en vouloir et à ne pas en bénéficier. C'est qu'une vision du monde ne peut pas s'accorder avec une autre vision, ni l'admettre, encore moins la justifier. Etre philosophe, c'est croire que vous êtes le seul à l'être, que personne d'autre ne peut avoir cette qualité. Seuls les fondateurs de religions ont une mentalité pareille. Construire un système, c'est de la religion en plus bête.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Carnets, 19. 6. 1966 p.373

[ singularité personnelle ]

 

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intraduisible

Upaya (sanskrit et pāli) : moyen habile. Désigne la capacité, développée au plus haut point chez les bouddhas et les bodhisattvas, pour choisir la meilleure manière de guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités propres à un moment donné. L’upāya est donc le "moyen opportun" ou "expédient salvifique" (qui a le pouvoir de sauver) employé par un être éveillé et mû par la compassion pour guider l'autre sur la voie de l’Éveil. Notion qui peut employer plusieurs approches différentes du développement spirituel et par là même décourage le dogmatisme.

Auteur: Internet

Info: wiki et autres sources. Compil, Mg

[ adaptation ] [ timing holistique ] [ mentor ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monothéismes

Notre crise majeure n'est ni économique, ni financière, ni écologique, ni sociopolitique, ni géopolitique: c'est une crise spirituelle d'absence radicale – dans les élites et dans les masses – de vision d'un sublime dans l'homme qui serait partageable entre tous, athées, agnostiques, croyants. Et s'il y en a un, voilà le vrai visage du totalitarisme aujourd'hui: la conspiration terrible, tyrannique et secrète de toutes les forces intellectuelles et sociales qui condamnent l'être humain à une existence sans aucune verticalité. L'islam? Avec son sacré rigidifié dans le dogmatisme et le formalisme wahhabite, il est le frère en miroir de notre Occident au sacré dilué dans le relativisme et le désenchantement généralisé – deux manifestations souffrantes et impuissantes d'un même aplatissement ou effondrement sur lui-même de l'humain.

Auteur: Abdennour Bidar

Info: Le Monde du 28 octobre 2015. L’islamisme est un danger, mais le vide spirituel de l’Occident est un danger plus grand encore.

[ religions viciées ] [ antispiritualisme ] [ unicité ] [ espérance ] [ anthropocentrisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lucidité

La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.

Auteur: Rostand Jean

Info: Le droit d'être naturaliste

[ distanciation ] [ discernement ] [ modestie ]

 

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lucidité

La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage ; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison. 

C’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.

Auteur: Rostand Jean

Info:

[ humilité ] [ introspection ] [ sagesse ] [ pondération ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pédanterie

Bouvard et Pécuchet était une vengeance : et une vengeance d'intellectuel. Ce qui irritait Flaubert depuis sa jeunesse, c'était la bêtise. Ce qu'il appelait la bêtise comprenait la vulgarité, la bassesse, la badauderie, le conformisme bien entendu. Mais ce n'est pas cette infanterie de la bêtise que Flaubert veut faire défiler dans Bouvard et Pécuchet, c'est une forme plus subtile de la bêtise : c'est l'état major de la bêtise, essentiellement l'assurance, la satisfaction de soi, la fermeté dans l'affirmation, le ton pontifiant, c'est-à-dire sur le plan intellectuel l'importance et le dogmatisme. Le niais parvenu, le monsieur Jourdain de la littérature est un ridicule : mais le doctrinaire, le fanatique, le penseur engoncé dans sa cravate et sa certitude sont des imbéciles dangereux. Flaubert l'a répété cent fois, c'est ce dogmatisme qu'il hait. La sottise des intellectuels, pour lui, c'est de vouloir conclure. Il n'y a des faits. Ces faits ne s'ordonnent pas entre eux, on ne peut en tirer aucune image du monde. Et conclure est une escroquerie ou une folie. Penser c'est seulement décrire honnêtement ce qui est.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: biographie de Flaubert

[ suffisance ]

 

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littérature

Ainsi dès 1807, il était notoire que les sources dont allaient bientôt s'inspirer l'imprimeur de Boulaq étaient des plus suspectes. Nombre de lecteurs arabes cultivés, qui ont lu comme tout le monde Les Mille Et Une Nuits dans l'édition de Boulaq, sont aujourd'hui au fait de ces insuffisances. Mais le respect de la prétendue bienséance et le poids du dogmatisme religieux empêchent d'y rien changer. La presse internationale, au mois de mai 1985, a fait état de la diffusion au Caire d'une nouvelle édition des Nuits, mieux en conformité, semblerait-il, avec la leçon de manuscrits originaux (nous n'en savons pas davantage, n'ayant pas réussi à mettre la main dessus). Mais une fois de plus les religieux veillaient, qui ont obtenu pas décision de justice que ladite édition fût saisie et détruite, de peur de mettre en péril l'image sourcilleuse que l'Islam actuel entend donner de lui au vaste monde. Nous doutons fort que de tels autodafés servent en quoi que ce soit la religion du Prophète. Ils témoignent en tout cas, a contrario, de la belle santé d'une oeuvre qui, après sept siècles, fait encore trembler les cagots et le pouvoir qui les protège.

Auteur: Khawam René R.

Info: Introduction à sa traduction des Mille Et Une Nuits, 19 juin 1986

[ musulman ]

 

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