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séparation

Il y a des ruptures qui, en nous mutilant, nous appauvrissent. Elles ne doivent pas nous détourner de celles, qui en nous allégeant, nous renouvellent.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: De la rupture (2000, Payot et rivages, 192 p.,)

[ état intérieur ] [ souffrance ] [ douleur émotionnelle ] [ libération ] [ souffle renaissant ]

 

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souffrance psychique

Personne ne s'est jamais tué pour un bras cassé. Alors que  chaque jour, des milliers de personnes se suicident à cause d'un cœur brisé. Pourquoi ? Parce que la douleur émotionnelle est bien plus douloureuse que la douleur physique.

Auteur: Malloy Oliver Markus

Info: Bad Choices Make Good Stories (Omnibus) : How The Great American Opioid Epidemic of The 21st Century Beging - a Memoir

[ fragilité mentale ]

 

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rapports humains

Des expériences conçues pour infliger une douleur sociale, même légère (comme l'exclusion d'un groupe ou la trahison d'un partenaire dans un jeu de hasard), ont montré une activation significative de la sinula et du cortex cingulaire antérieur. La douleur émotionnelle n'est pas qu'une métaphore : en termes d'activation cérébrale, elle se confond partiellement avec la douleur physique.

Auteur: Linden David J.

Info: La boussole du plaisir : comment notre cerveau fait en sorte que les aliments gras, l'orgasme, l'exercice, la marijuana, la générosité, la vodka, l'apprentissage et les jeux d'argent soient si agréables.

[ blessure ] [ hypersensibilité ]

 

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souffrance

Ce sont les mêmes centres cérébraux qui interprètent et ressentent la douleur physique qui s'activent également lors d'expériences de rejet émotionnel. Au vu des scans du cerveau, ils s'allument en réponse à l'ostracisme social, tout comme ils le font lorsque déclenchés par des stimuli physiquement nocifs. Quand les gens parlent de se sentir blessés ou de ressentir une douleur émotionnelle, ils ne sont pas abstraits ou poétiques, mais scientifiquement très précis.

Auteur: Mate Gabor

Info:

[ chair-esprit ]

 

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grandir

Peur, anxiété et tristesse ne sont pas nécessairement des états d'esprit indésirables ou inutiles ; au contraire, elles sont souvent représentatives d'une douleur nécessaire à la croissance psychologique. Et dénier cette souffrance, c'est nier son propre potentiel. Tout comme il faut souffrir de douleur physique pour renforcer ses os et ses muscles, il faut endurer de la douleur émotionnelle pour développer une plus grande résilience émotive, un sens de soi plus fort, une compassion accrue et en général une vie plus heureuse.

Auteur: Dąbrowski Kazimierz

Info:

[ dépassement ]

 
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corps-esprit

La sensibilité, c’est la faculté de tendre ou de désirer et par suite d’éprouver du plaisir et de la douleur ; la nature et l’intensité des affects éprouvés sont déterminées par une sensibilité à l’œuvre.

Si l’on reconnaît désormais le rôle primordial des dimensions affectives de la cognition dans l'ensemble de nos manières incarnées de construction du sens de - et d'engagement dans - notre monde, et s’il y a lieu d’explorer les modes profondément affectifs par lesquels nous engageons notre monde à un niveau qui précède et sous-tend nos expériences émotionnelles conscientes, c’est bien la conception de l’affectivité qui reste à questionner.



 

Auteur: Andrieu Bernard

Info: Vocabulaire international de philosophie du sport, tome 2 : Les nouvelles recherches

[ émotivité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

psychologie

L'inconscient est, comme son nom l'indique, tout ce qui n'est pas conscient.

Cela comprends tous les automatismes de l'esprit et du corps. Le fait de respirer sans y penser (neuro végétatif) comme le fait de réagir à un stimuli extérieur sans y avoir pensé (réflexe). Les pulsions issus de nos instincts sont du domaine de l'inconscient.

Le subconscient c'est, comme son nom l'indique, tout se qui se place juste "sous" la conscience à savoir des automatismes acquis. C'est à dire des automatismes que l'on apprend, surtout dans l'enfance. Le fait, par exemple de craindre le feu parce que l'on s'est déjà brûlé sur une flamme est du domaine du subconscient. Le fait de s'éloigner n'est pas issu d'une réflexion consciente mais d'un réflexe conditionné par le traumatisme de la douleur.

Le contenu du subconscient a passé par la conscience avant de se greffer au niveau de ce qui est inconscient. Il est donc inconscient mais juste "sous" la conscience, donc "sub" conscient. On peut dire que le subconscient fait partie de l'inconscient parce qu'il n'est pas conscient. Mais certains font une distinction plus nette dans le sens que, pour eux, l'inconscient est inné et ne contient pas d'acquis alors que le subconscient ne contient que l'acquis.

Il a aussi le surconscient ou superconscient, qui est la connaissance spirituelle intuitive en tant qu'elle s'oppose, plus ou moins complètement, à l'objectivation et par conséquent à la formule verbale et les dépasse. Sous cette dénomination on pourra trouver des termes comme ange-gardien, petite voix intérieure, intuition, instinct, intelligence émotionnelle, prescience, pressentiment, compréhension immédiate... Inconscient d’adaptation...

Auteur: Internet

Info: récapitulatif concocté par MG

[ hiérarchie ] [ mental ] [ esprit ] [ âme ] [ monde intérieur ] [ définitions ] [ préconscient ]

 

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détecteurs de mensonge

Les bébés reconnaissent les sentiments feints Dès l'âge de 18 mois, les nourrissons savent déceler les réactions émotionnelles non justifiées, selon des chercheurs de l'Université Concordia. "Si tu aimes le soleil, tape des mains !", dit la comptine. Et les enfants la comprennent aisément, puisque le mouvement qui l'accompagne traduit bien l'émotion évoquée. Mais lorsque les sentiments et les réactions se contredisent, les enfants perçoivent-ils le paradoxe ? Une nouvelle recherche menée à l'Université Concordia, à Montréal, prouve qu'ils en sont capables, et ce, dès l'âge de 18 mois. Dans The Official Journal of the International Society on Infant Studies, les chercheuses en psychologie Sabrina Chiarella et Diane Poulin-Dubois montrent que les très jeunes enfants sont en mesure de déterminer si les émotions d'autrui sont légitimes dans un contexte particulier. Selon elles, les tout-petits comprennent le lien entre la signification d'une expérience et l'émotion qui se manifeste ensuite. Cette découverte a des implications importantes, surtout pour les parents et les éducateurs: "notre recherche indique que les bébés ne sont pas dupes si l'on feint le plaisir en réaction à une source de douleur. Souvent, après une expérience négative, les adultes s'efforcent de sourire pour éviter de bouleverser les jeunes enfants. Pourtant, ceux-ci savent comment vous vous sentez réellement: dès l'âge de 18 mois, ils comprennent le lien implicite entre les événements et les émotions", explique Diane Poulin-Dubois, professeure de psychologie. Pour mener leur recherche, la Prof Poulin-Dubois et la doctorante Sabrina Chiarella ont sélectionné 92 nourrissons, tous âgés de 15 ou de 18 mois. En laboratoire, les bébés ont assisté à plusieurs mises en scène jouées par une actrice, qui devait simuler une réaction, tantôt normale, tantôt anormale, à diverses situations. Dans l'un des scénarios, la comédienne exprimait une émotion contradictoire, affichant de la tristesse alors qu'on lui montrait un jouet. Dans un autre scénario, elle présentait une réaction normale de douleur après avoir feint de se blesser au doigt. Les enfants de 15 mois réagissaient sensiblement de la même façon à ces deux événements, ce qui indique que la compréhension du lien entre une expérience émotionnelle et l'expression faciale affichée ensuite n'est pas encore développée à ce stade. En revanche, les enfants de 18 mois étaient manifestement sensibles à la discordance entre l'expérience et l'expression faciale. En effet, ils passaient alors plus de temps à observer le visage de l'actrice et avaient davantage tendance à jeter des coups d'oeil à leur éducateur, qui se trouvait également dans la pièce, afin de jauger la réaction de cette personne de confiance. Selon Mme Chiarella, il s'agit là d'un comportement d'adaptation: "la capacité à déceler la tristesse et à y réagir immédiatement a une implication sur le plan de l'évolution. En effet, pour fonctionner efficacement en société, les enfants doivent développer leur compréhension des comportements d'autrui, et ce, en inférant l'expérience vécue intérieurement par les gens de leur entourage." Les chercheuses espèrent que ces découvertes pourront servir, dans le cadre d'études ultérieures, à déterminer si les jeunes enfants exposés à des personnes dont les réactions émotionnelles ne sont pas fiables se monteront plus réticents à apprendre de ces personnes, ou encore à les aider.

Auteur: Internet

Info: oct 2013

[ émotion ] [ froideur ] [ trompeur ] [ comédie ] [ dissimulation ] [ fausseté ] [ pédagogie ] [ bambins lucides ]

 

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parents-enfants

Il y a encore une autre raison pour laquelle les enfants orientés vers leurs pairs sont insatiables. Pour atteindre le tournant décisif, l'enfant doit non seulement être comblé, mais cette satisfaction doit être assimilée. Il faut que le cerveau de l'enfant enregistre d'une manière ou d'une autre que son désir de proximité et de connexion est satisfait. Cet enregistrement n'est pas cognitif ni même conscient, mais profondément émotionnel. C'est l'émotion qui fait bouger l'enfant et fait passer l'énergie d'un programme de développement à un autre, de l'attachement à l'individuation.

Le problème est que, pour que l'épanouissement s'installe, l'enfant doit être capable de se sentir profondément vulnérable - une expérience à laquelle la plupart des enfants peer-oriented ne seront pas exposés. Les enfants orientés vers leurs pairs ne peuvent pas se permettre de ressentir leur vulnérabilité. Il peut sembler étrange que les sentiments d'épanouissement exigent une ouverture aux sensations de vulnérabilité. L'épanouissement n'implique ni douleur ni souffrance, bien au contraire. Pourtant, il existe une logique émotionnelle sous-jacente au phénomène. Pour que l'enfant se sente plein, il doit d'abord se sentir vide ; pour se sentir aidé, il doit d'abord sentir qu'il a besoin d'aide ; pour se sentir complet, il doit s'être senti incomplet. Pour éprouver la joie des retrouvailles, il doit d'abord éprouver la douleur de la perte, pour être réconforté, il doit d'abord se sentir blessé.

La sensation de satiété peut être une expérience très agréable, mais la condition préalable est d'être capable de ressentir un sentiment de manque. Lorsqu'un enfant perd la capacité de ressentir ses vides d'attachement, il perd également la capacité de se sentir nourri et épanoui. L'une des premières choses que je vérifie dans mon évaluation des enfants est l'existence de sentiments de manque et de perte.  C'est révélateur de la santé émotionnelle d'un enfant, la capacité de sentir ce qui lui manque et de savoir à quoi correspond ce vide. Dès qu'ils sont capables de formuler, ils devraient pouvoir dire des choses comme "Papa me manque", "Ça m'a fait mal que grand-mère ne m'ait pas remarqué", "Tu n'avais pas l'air de t'intéresser à mon histoire", "Je ne crois pas qu'untel m'aime".

De nos jours, de nombreux enfants sont trop protégés, trop fermés sur le plan émotionnel, pour éprouver de telles émotions de vulnérabilité. Les enfants sont affectés par ce qui manque, qu'ils le ressentent ou non, mais ce n'est que lorsqu'ils peuvent sentir et savoir ce qui manque qu'ils peuvent être libérés de leur quête d'attachement. Les parents de tels enfants ne sont pas en mesure de les amener à ce genre de seuil décisif ou vers un lieu d'apaisement. Si un enfant se protège de la vulnérabilité parce que peer oriented, il devient également insatiable vis-à-vis de ses parents. Telle est la tragédie de l'orientation vers les pairs - elle rend notre amour et notre affection inutiles et insatisfaisants.

Pour les enfants insatiables, rien n'est jamais suffisant. Peu importe ce que l'on fait, combien on essaie d'arranger les choses, combien d'attention et d'approbation on donne, le point de rupture n'est jamais atteint. Pour les parents, cette situation est extrêmement décourageante et épuisante. Rien n'est plus satisfaisant pour un parent que le sentiment d'être la source d'épanouissement de son enfant. Des millions de parents sont privés d'une telle expérience parce que leurs enfants cherchent à être nourris ailleurs ou sont trop protégés de la vulnérabilité pour être capables de se rassasier.

L'insatiabilité maintient nos enfants dans leur première phase de développement, dans l'immaturité, incapables de transcender leurs instincts de base. Ils ne trouvent jamais le repos et restent toujours dépendants de quelqu'un ou de quelque chose d'extérieur à eux pour être satisfaits. Ni la discipline imposée par les parents ni l'amour qu'ils leur portent ne peuvent guérir cette condition. Le seul espoir est de ramener les enfants dans le giron d'affection auquel ils appartiennent, pour ensuite les adoucir afin que notre amour puisse réellement pénétrer et nourrir.

Auteur: Mate Gabor

Info: Hold On to Your Kids: Why Parents Need to Matter More Than Peers

[ réseaux sociaux ] [ déconnexion familiale ] [ risque zéro ] [ surprotection enfantine ]

 
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désillusion

La neurobiologie de la déception: la douleur qui dure le plus longtemps  

La déception a un impact douloureux sur notre cerveau. Ce fait s'explique par l'activité des neurotransmetteurs, comme le GABA, qui subissent une altération très spécifique que la science peut désormais expliquer.

La neurobiologie de la déception nous montre une fois de plus qu’il y a des aspects de notre vie que le cerveau vit de façon particulièrement douloureuse. Ainsi, pour une raison que nous ne connaissons pas, dans ces expériences où nous perdons des opportunités ou lorsque la confiance avec quelqu’un de significatif est rompue, une sorte de souffrance est générée qui dure plus longtemps.

William Shakespeare a dit que l’attente est la racine de toute détresse, et c’est peut-être vrai. Mais il est également vrai que nous avons souvent besoin de nous accrocher à certaines choses pour trouver la stabilité. Afin de ne pas perdre courage face à toutes les incertitudes de la vie. Ainsi, nous tenons souvent pour acquis que nos plus proches parents, partenaires ou amis ne nous trahiront pas d’une manière ou d’une autre.

Nous entretenons également des attentes à notre égard, en tenant pour acquis que nous n’échouerons pas dans les domaines où nous sommes si bons. Ou encore que ce que nous avons aujourd’hui restera avec nous demain. Cependant, parfois le destin donne un changement de direction et notre château de cartes s’écroule. Ces expériences, définies essentiellement par une perte de sécurité, sont interprétées au niveau du cerveau comme des signaux d’alarme pour notre survie.

La disparition d’une opportunité qui était si excitante pour nous, être licenciés du jour au lendemain, subir une trahison émotionnelle... Voilà des événements plus que douloureux. Ils sont, d’une certaine façon, des coups portés au tissu de ce qui faisait partie de nous de façon significative. Voyons donc ce qui se passe au niveau du cerveau lorsque nous vivons ces expériences.

La neurobiologie de la déception répond à un intérêt récent dans le domaine des neurosciences. Depuis de nombreuses années, les psychologues, les psychiatres et les neurologues se demandent pas seulement pourquoi cette émotion est vécue si intensément. Une chose qui est claire, c’est que les déceptions font aussi partie de notre personnalité.

Ceux qui les ont vécues deviennent souvent plus méfiants. Les déceptions nuisent à la recherche d’espoir et nous rendent parfois plus prudents lorsqu’il s’agit de susciter des attentes impliquant les gens. Quoi qu’il en soit, il faut qu’il se passe quelque chose au niveau du cerveau pour que son impact soit aussi évident. Découvrons ensemble ce que la science nous dit à ce sujet.

Les neurotransmetteurs et la déception. Comme nous le savons, les neurotransmetteurs sont des produits chimiques qui transmettent des signaux aux neurones. Grâce à cette neurochimie, les émotions, les comportements, les pensées, etc. sont facilités. Ainsi, il est utile de rappeler qu’il existe des neurotransmetteurs très spécifiques, comme la dopamine et la sérotonine. Ils mesurent complètement notre état d’esprit.

Or, dans une étude intéressante réalisée par le Dr Roberto Malinow, du département de neurobiologie de l’Université de Californie, à San Diego, les chercheurs ont révélé qu’il existe deux neurotransmetteurs très spécifiques qui régulent complètement l’expérience de la déception. Il s’agit du glutamate et du GABA, qui agissent dans une zone très spécifique de notre cerveau : l’habénula latérale.

L’habénula et la libération de GABA et de glutamate. L’habénula latérale est l’une des plus anciennes structures de notre cerveau. Nous savons donc, par exemple, qu’elle fait partie des processus émotionnels qui facilitent notre prise de décision. Cependant, malgré le fait qu’elle agisse souvent de manière positive, en stimulant la motivation, cette région a aussi son côté sombre.

Son bon fonctionnement dépend essentiellement d’une libération correcte et équilibrée de glutamate et de GABA. Ainsi, plus l’apport de ces neurotransmetteurs dans l’habénula est important, plus le sentiment de déception est grand. En revanche, plus la libération de GABA et de glutamate est faible, moins cette émotion a d’impact sur notre cerveau.

Le Dr Roberto Malinowski, cité ci-dessus, fait une remarque importante sur la neurobiologie de la déception. On a vu que l’impact de la déception maintenue dans le temps conduit dans de nombreux cas à des troubles dépressifs. C’est-à-dire que lorsque la libération de GABA et de glutamate est intense, il y a un plus grand risque de souffrir de ce trouble psychologique.

On sait aussi que cette excitation de l’habénula due à la libération excessive de ces neurotransmetteurs, nous rend plus obsédés par certaines idées, souvenirs ou situations douloureuses vécues. Il nous est très difficile de tourner la page, d’où la stagnation émotionnelle et la souffrance.

Cependant, la découverte de la relation entre le glutamate et le GABA dans la déception et la dépression ouvre également la porte à de nouveaux traitements. Jusqu’à présent, on supposait que grâce aux antidépresseurs et à la régulation de la sérotonine, le rapport GABA-glutamate était également équilibré. Aujourd’hui, cependant, il est devenu évident que malgré l’amélioration, il est courant de ressentir divers effets secondaires.

Le défi actuel est donc de développer des traitements qui agissent spécifiquement sur certains neurotransmetteurs et non sur d’autres. De cette façon, des réponses plus appropriées seraient données aux patients qui, en raison de diverses altérations au niveau neurochimique, vivent plus intensément certaines réalités. La neurobiologie de la déception est donc un domaine de grand intérêt dont nous améliorons progressivement la compréhension. 

Auteur: Internet

Info: https://nospensees.fr, 01 juin, 2020

[ déconvenue ] [ insuccès ] [ désenchantement ] [ désabusement ] [ désappointement déclic ]

 

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