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question

Qu'est-ce qu'un "moi", et pourquoi cette notion apparait-elle (à ce jour du moins) comme une sorte d'association, si bien exprimée par le poète Russell Edson avec son "chancelant bulbe de rêves et d'effrois..." c'est-à-dire associé seulement à des machins genre grumeaux gluants enfermés dans de solides coquilles protectrices montées sur supports mobiles qui permettent de parcourir le monde via une paires d'échasses articulées légèrement poilues ?

Auteur: Hofstadter Douglas

Info: "Godel, Escher, Bach" 1979

[ être humain ] [ ego ] [ animal pensant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

angoisse

Celui qui veut continuellement "s'élever" doit s'attendre à avoir un jour le vertige. Qu'est-ce que le vertige ? La peur de tomber ? Mais pourquoi avons-nous le vertige sur un belvédère pourvu d'un solide garde-fou ? Le vertige, c'est autre chose que la peur de tomber. C'est la voix du vide au-dessous de nous qui nous attire et nous envoûte, le désir de chute dont nous nous défendons ensuite avec effroi.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être, Gallimard, collection Folio n°2077, 1990, p.93

[ mort effrayante ]

 

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poème

Et je pense à l'effroi de ma pauvre existence A la fuite éperdue qui me ramène à moi, A ce goût du voyage dont je reviens plus pauvre, A cette soif des hommes dont je reviens gelé... Pardonnez-moi mes frères, de vous avoir cherchés Avec un coeur sans foi, avec les mains gercées... J'ai crié avec vous, j'ai pleuré avec vous, Que ne puis-je arriver à croire en votre vie ?

Auteur: Fondane Benjamin Wechsler

Info:

[ vivre ] [ désespoir ]

 

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enfance

Aujourd'hui encore, après toutes ces années, j'ai de la peine en repensant aux sentiments que ma mère m'inspira ce jour-là. Je vis avec une clarté confondante que je ne comptais pas le moins du monde à ses yeux. J'étais son troisième enfant, une fille de surcroît- c'est-à-dire sans valeur - et trop insignifiante pour qu'elle perde son temps à s'occuper de moi avant d'avoir la certitude que je passe le cap de mes jeunes années.

Auteur: See Lisa

Info: Fleur de Neige

[ effroi ] [ abandon ]

 

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nature

Puis ce ne sont plus que des champs plats de glaces flottantes qui s'étendent devant eux, une grande plaine que déchire une infinité de lacs et de rivières, et qui se soulève et s'abaisse comme une respiration, lourdement et en rythme. C'est la houle. Ils ont atteint la limite des glaces. Au-delà de cette plaine, qui se déroule longuement, s'envolent des essaims d'oiseaux, et là-bas, sous un ciel sombre, il y a la mer libre.

Auteur: Ransmayr Christoph

Info: Les effrois de la glace et des ténèbres

[ banquise ] [ littérature ]

 

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croître

Que sera une existence privée de joies enfantines dès les premières années? Certains êtres humains ne sont jamais jeunes et ils demeurent toute leur vie tels qu'ils sont nés. Ils vivent d'une manière absolument incolore. Ils s'étiolent. Ils ne connaissent jamais et jamais non plus ils n'en éprouvent le désir. Ce sont des pots de fleurs dans lesquels aucune âme n'a été semée. Mais toute âme humaine croissant normalement doit débuter par une enfance vivace.

Auteur: Wells Herbert George

Info: Une fâcheuse histoire d'amour, p.120, in Effrois et fantasmagories, Éd. Gallimard

[ jeunesse ] [ éducation ]

 

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malentendu

Tout usage du langage suscite un effroi, qui arrête les gens et se traduit par la peur de l’intellectualité. Il intellectualise trop, dit-on. Cela sert d’alibi à la peur du langage. En fait, vous observerez qu’il y a verbalisme là où on fait l’erreur d’accorder trop de poids au signifié, alors que c’est en poussant plus loin dans le sens de l’indépendance du signifiant et du signifié, que toute opération de construction logique prend sa pleine portée.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Le séminaire, livre III : Les psychoses

[ interprétation erronée ]

 

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peur

Mylord Marlborough étant à la tranchée avec un de ses amis et un de ses neveux, un coup de canon fit sauter la cervelle à cet ami et en recouvrit le visage du jeune homme, qui recula avec effroi. Marlborough lui dit intrépidement : "Eh ! quoi monsieur, vous paraissez étonné ? - Oui, dit le jeune homme en s'essuyant la figure, je le suis qu'un homme qui a autant de cervelle restât exposé gratuitement à un danger inutile."

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info: Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes/Garnier-Flammarion 1968 643 p.197

[ guerre ]

 

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effroi

Peut-être que la beauté sauverait le monde, ou la vérité, ou un truc magnifique du même genre, mais la peur était quand même plus forte que tout, elle détruisait tout, tous les germes de beauté, toutes les pousses de ce qui est magnifique, sage, éternel... Ce ne serait pas Pasternak qui resterait, mais Mandelstam, parce que l'horreur de ce temps était davantage présente chez lui. Pasternak, lui, avait toujours voulu se réconcilier avec l'époque, l'expliquer de façon positive.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le chapiteau vert, p 258

[ source ] [ écrivains ] [ russes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chair-esprit

Et je sens de nouveau avec effroi quelle substance faible, misérable et lâche doit être ce que nous appelons avec emphase, l’âme, l’esprit, le sentiment, la douleur, puisque tout cela, même à son plus haut paroxysme, est incapable de briser complètement le corps qui souffre, la chair torturée, -puisque malgré tout, le sang continue de battre et que l’on survit à de telles heures, au lieu de mourir et de s’abattre, comme un arbre frappé par la foudre.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

[ déprime ] [ prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel