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apprentissage

Je suis une part de tout ce que j'ai rencontré.

Auteur: Ortega y Gasset José

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[ miroir ] [ mémoire ] [ être ] [ imprégnation ] [ ego ] [ moi ]

 
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ego

La conscience est le résultat d'une mémoire comparative récursive dans laquelle les catégorisations antérieures du soi et du non-soi sont continuellement liées aux catégorisations perceptives actuelles et à leur succession à court terme, avant que ces catégorisations ne fassent partie de cette mémoire.

Auteur: Edelman Gerald Maurice

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[ imprégnations intégrées ] [ moi mécanisé ] [ je évolutif ] [ définition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

personnalité

Simple médiation, le moi phagocyte une multitude de subjectivités différentes, s'assimile leur expérience, et compose sa propre personnalité d'imitations et d'emprunts qu'il fond en l'unité d'un style. Il faut entendre cette assimilation en un sens biologique: l'altérité s'y transmue en identité. C'est en imitant la singularité des autres que chacun construit son inimitable singularité.

Auteur: Grimaldi Nicolas

Info: Traité des solitudes

[ émergence ] [ grégaire ] [ ego imprégnation ]

 

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ego

Je leur dis : C’est la vérité. La vérité de la mémoire, parce qu’elle est particulière. La mémoire sélectionne, élimine, modifie, exagère, minimise, glorifie et dénigre aussi ; mais à la fin elle crée sa propre réalité, sa vision des événements, hétérogène, mais généralement cohérente ; et aucun être humain sain d’esprit ne fera plus confiance à la version d’un autre que la sienne.

Auteur: Rushdie Salman

Info: Les enfants de minuit

[ solipsisme ] [ individuation moniste ] [ moi singularité ] [ imprégnation ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

ego

Ma thèse au contraire est qu'il n'y a rien de direct ni d'immédiat dans notre expérience : il nous faut apprendre que nous avons un moi, qui dure dans le temps et continue d'exister même pendant notre sommeil et l'inconscience totale ; il nous faut aussi apprendre tout ce qui concerne notre propre corps et celui des autres. Il s'agit exclusivement de décodage ou d'interprétation. Nous apprenons si bien à décoder que tout devient pour nous "direct" ou "immédiat" ; mais il en va de même pour l'homme qui a appris le morse ou, pour prendre un exemple plus familier, pour celui qui a appris à lire un livre : le livre lui parle "directement", "immédiatement". Nous savons néanmoins qu'il s'agit d'un processus complexe de décodage ; s'il semble direct et immédiat, c'est qu'il résulte d'un entraînement, comme pour jouer du piano ou conduire une voiture.

Auteur: Popper Karl

Info: ​​​​​​​La connaissance objective (1979), (trad. Jean-Jacques Rosat), éd. Flammarion, coll. "Champs essais", 1998  (ISBN 978-2-0812-3364-5), chap. II. Les deux visages du sens commun, 3 Divergence avec les autres approches, p. 89

[ imprégnation durable ] [ conscience différée ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

L'esprit est enfermé dans la matière (où, comment ? à un niveau vibratoire donné ? Que veut dire le terme vibratoire, par rapport aux atomes par exemple, qu'en est-il des autres niveaux ? mais stop). 

Lorsque la conscience d'un individu se forme (secondéité construite via des mots "quasi-esprits" ?) elle le fait par la succession et le mélange continus d'imprégnations/itérations, cadencées par les  aléas de son existence, expériences concrètes qui semblent présider à des choix que l'esprit imprime/mémorise au-delà de la volonté de la personne. 

Ce qui en résulte (singularité individuelle, parlêtre ?) ne cesse de se coltiner la réalité, mais avec des facultés d'imprégnations qui, avec l'âge, semblent aller en se réduisant. Cet être pensant se voit  lui-même comme une continuité, ego singulier persistant, point unique qui s'affine.  

A l'image des phrases qui précédent la pensée humaine est plutôt linéaire, puisque directement liée avec des formes d'écritures-lectures qui ne sont que l'acceptation de mots/phrases/idées alignés. Lire consistant à se laisser conduire (et y croire ?) le long de mots/paragraphes/textes plus ou moins longs. Alignements qui résonnent en nous. Pensées rectilignes, quasi télépathiques, puisque non polluées par les apparences/mimiques des intervenants. Processus où le lecteur représente une forme de "cassure de linéarité", dans la mesure où il se retrouve confronté à des formulations/mondes qui le heurtent plus ou moins. 

Tel est peut-être le fragile des pensées induites par la lecture. Habitudes d'horizontalité dans la présentation des choses, des actions et de leurs continuités. 

Tout est beaucoup plus enchevêtré que cela. La pensée, si on veut bien s'essayer à voir notre Terre "Gaïa" comme un cerveau matrice qui coordonne l'extraordinaire émergence vitale à sa surface, ressemble à autre chose. Nous sommes partie d'un tout, pas une race/espèce "au-dessus" du reste, destinée à conquérir l'univers pour lui expliquer le sens des choses.

Il est donc probable que cette réflexion-mémoire externalisée des humains, (même si, avec le temps et de continues investigations, elle s'est délinéarisée sous forme de complexes corpus universitaires) est entravée par sa trop grande linéarité. 

Au-delà d'un enfermement anthropocentrique qui ressemble beaucoup à une impasse et qu'il faut maintenant tenter de réduire, FLP - via ses fonctionnalités diverses - propose des voies pour accompagner les "modification d'habitudes de linéarité" amenées par Internet et le numérique. 

Par exemple avec le "nuage de corrélats" - fonction qui ira en s'améliorant - FLP ouvre en direction d'une certaine verticalité syntaxique, non-séquentielle. Un peu comme  l'"heptapod B" de Ted Chiang.

Auteur: Mg

Info: 2 février 2022

[ questions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature du moi

Les déploiement des connaissances, accéléré et amélioré grâce à la cybernétique, en alliant divers codages externalisables (langage, mathématiques, musique...) et surtout en les traitant via l'informatique et les intelligences artificielles sémantiques, montre clairement qu'un univers complètement impersonnel (Dirac le pensait mathématique) peut tout à fait, de par ses infinies complications, accoucher d'entités (moi au hasard), dont les idiosyncrasies, biologiques - surtout mentale ici, développent les caractéristiques suivantes : 

A) Je suis une totale singularité - au regard de l'indicible complexité des trillions d'atomes qui me constituent et de l'incroyable parcours temporel qu'il a fallu pour y arriver. Me voilà donc aisément comparable à une forme de divinité " unique " - ce qui ne parait pas complètement inexact sous cet aspect. Constat qui peut dégénérer, surtout si l'entité en question se prend au sérieux.... ou du à une éducation déficiente et/ou, parce que l'individualité en question a acquis trop de pouvoir dans une communauté suite aux aléas de sa vie et d'une époque (mise en boucle sociologique ?). Jusqu'à devenir un dictateur paranoïaque et incontrôlable. Malédiction du pouvoir trop souvent apparue chez les humains.

B) J'ai donc la sensation, pas tout à fait fausse (du à cette incroyable complexité qui me constitue ?), d'être moi-même un univers inversé, petite divinité. Il suffit d'imaginer qu'à ma mort le cosmos entier disparaît. D'où le concept solipsiste. 

C) Cependant mon existence touche aussi au dérisoire si je pense à ce MOI, perdu parmi 8 milliards d'autres "moi" humains contemporains. Un ego issu du long et complexe développement organique communautaire terrestre. Terre qui n'est qu'une planète parmi les milliards de milliards d'autres mondes potentiels... de l'univers. Univers lui-même peut-être insignifiant au sein d'un plan global qui coordonne des atomes-cosmos, similaires ou pas, constitutifs d'autres méta-dimensions parallèles, supérieures, inférieures, accordées à d'autres fréquences vibratoires, etc. 

D) Enfin il y a le maillage dans lequel s'inscrit cette réflexion. Le surmoi intriqué dans tout le reste qui me pilote pour bonne partie ; au premier chef la famille, le biotope et les amis proches, jusqu'à l'humanité, Gaïa et l'univers même... avec toutes les puissances d'imprégnation et d'interdépendance que cela implique. 

Comment alors synthétiser une approche de ce "moi observateur". Point de singularité "qui réfléchit avec le langage écrit". Et qui n'est pas complet sans ces idées : 

- personne n'est irremplaçable

- l'instabilité est notre fondation sous-jacente. 

- la curiosité reste insatiable

- la mort constitue mon unique certitude. 

- la possibilité de ma propre auto-destruction exprime ma véritable liberté et demeure un constant réconfort. 

Auteur: Mg

Info: 3 novembre 2023

[ tétravalence ] [  autoportrait ] [  ultra-complexité ] [  ego-atome ] [  introspection ] [ questions ] [ positionnement de l'étiqueteur FLP ]

 
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solipsisme astral

Question : Bonjour à tous, quelqu'un a-t'il déjà rencontré son moi supérieur en SHC?

Denis Cottard
Sous toute réserve, ma compréhension de ce phénomène consiste à penser notre réalité comme un iceberg dont la partie émergée est le conscient. La partie immergée la plus conséquente est plongée dans le champ énergétique, mais à différents niveaux de celui-ci, ce qui fait qu'on peut se rencontrer à différents niveaux suivant le type d'accordage vibratoire qu'on opère et cet autre moi sera doté d'une apparence reconnaissable, d'une conscience, d'un savoir plus ou moins large et d'une capacité à l'exprimer différente. A certains de ces niveaux, notre moi participe à des réalités, disons, plus collectives et donc, peut être en possession d'informations et de compréhension que notre moi conscient ignore totalement. Durant le temps de la mise en présence, un partage ou une fusion momentanée des états de vie peut s'opérer ; mais à moins d'y être préparé et de s'organiser des mots clefs pour s'en souvenir lorsqu'on ne sera plus dans cet état, la mémoire s'en va comme s'en va la mémoire du rêve. Plus l'expérience se fera dans un niveau vibratoire éloigné du niveau conscient plus difficile en sera la mémorisation. Malgré tout, si on note tout de suite ces mots clefs, une partie de l'expérience peut être remémorée. Suffisamment en tout cas pour que l'expérience puisse être reproduite de plus en plus volontairement. C'est déconcertant de constater que notre moi puisse se prolonger à des niveaux insoupçonnés et même y agir sans que le conscient soit de la partie. Le fait de se rencontrer peut être considéré comme une invitation à participer davantage consciemment à ces niveaux d'implication.
(...)
Cette difficulté de mémorisation est liée au fait qu'en s'éloignant du niveau vibratoire de notre veille commune, le support de la pensée s'apparente de moins en moins au langage parce que de plus en plus en accès "direct" au réel. On ne se situe plus dans le concept ou dans l'interprétation du perçu, on est face au perçu lui-même, en toute évidence. Ce qui fait que où que se porte notre regard nous est renvoyé un potentiel signifiant quasi-infini puisque rien ne se cache, tout se lit à livre ouvert, c'est voir pour ce que c'est : voir c'est savoir. Cela nous amène à un niveau de compréhension qu'il n'est pas du tout évident de ramener à notre niveau de conscience habituel, pour le ranger dans notre stock de petites boîtes que sont tous ces concepts qu'on utilise couramment et qui nous maintiennent dans une perception pour le moins étriquée de l'existence.
(...)
Je reviens sur le caractère déconcertant - le mot est faible - de constater que notre moi puisse percevoir et agir à des niveaux dont le conscient n'a pas la moindre idée. Nous faisons de notre moi conscient, le nec plus ultra de nos outils, alors qu'il est en fait le plus primitif de tous et que son utilité première c'est de nous permettre de percevoir les dangers et nous permettre de courir plus vite pour y échapper. Tout ce qu'il échafaude peut se rapporter à cet instinct de survie. Tout ce qu'il conçoit fabrique, choisit... peut se rapporter à ce besoin de sécurité, et tant qu'il ne se sera pas découvert une autre dimension d'existence, l'homme continuera de se créer un monde toujours plus complexe mais toujours dominé par ceux qui lui semblent les plus forts, car c'est le réflexe (inconscient) du faible que de chercher la protection de plus fort que lui. Aujourd'hui, ces plus forts sont de toute évidence ceux qui semblent comprendre quelque chose à l'économie, quand l'écrasante majorité de la population qui n'a toujours pas compris ce qu'est l'argent demeure néanmoins pétrifiée par l'idée d'en manquer ou d'en vouloir plus.

Olivier Raimbault
@Denis Cottard : Ce que tu veux dire pourrait-il être résumé entre un moi qui serait celui de l'âme (ou du Soi) et un moi, le nôtre, celui qui écrit ces mots, qui est dans l'ego ou disons le mental ordinaire ? Donc il y a des ponts entre, ou il n'y en a pas. Il y a des transferts, ou il n'y en a pas. Il y a des imprégnations ou pas. Et les liaisons entre ces polarités créent ses états vibratoires, intermédiaires et nombreux, créent aussi nos singularités, nos coefficients de conscience.

Denis Cottard
@Olivier Raimbault : En fait dans ce genre d'expérience qui ressemble fort aux SHC, c'est ce mental ordinaire qui, se met à sortir de son contexte vibratoire habituel (Raoult parlerait d'eco-système), comme dans une bulle en fait et qui est amené à constater d'autres niveaux d'existence de lui-même qu'il ne soupçonnait pas. C'est juste le différentiel vibratoire qui provoque la théâtralisation sous la forme d'un autre soi. A mon sens, ce n'est pas de ponts dont il s'agit, puisqu'il n'y a toujours qu'un seul et même bonhomme, mais dont la réalité ne s'étend ni dans l'espace, ni dans le temps, mais dans la vibration. Le passage d'un état à l'autre est progressif, un peu comme au scanner, l'opérateur en jouant sur la fréquence de résonance parvient à mettre en évidence des tissus par degré de mollesse ou de dureté, mais il n'y a toujours qu'un seul bonhomme allongé dans l'appareil. Je prend un autre exemple : nous nous considérons généralement comme un système autonome , relativement fermé, capable de se mouvoir en toute liberté. Mais en adoptant le point de vue de l'air, on se rend compte qu'on est totalement ouvert puisque c'est même le rôle du sang que de véhiculer l'oxygène (de l'air) à chacune de nos cellules. Du point de vue des micro organismes, dès qu'on sort du corps de notre mère, nous sommes colonisés parce que nous ne sommes pas viables sans ces micro organismes. Tout cela, ce sont des points de vue qui sont plus ou moins étonnants, dérangeants, en fonction de notre culture, qui va sélectionner une infime poignée de point de vue pour fabriquer l'image que l'on a de soi. Notre conscience pensante, elle ne joue pas avec des signaux qui lui viennent de l'extérieur, elle joue avec l'infime poignée de points de vue qu'elle a sélectionnée. Contrairement à ce que nous croyons, nous ne sommes en prise directe qu'avec la façon dont nous nous représentons le monde. Donc, le transfert n'a pas lieu d'être puisque ça ne va pas d'un récipient A à un récipient B, il n'y a qu'un seul récipient, appelons-le, le Graal, si on veut (!), quand notre mental prend conscience de ces autres niveaux de réalités de lui-même, il va juste, soit oublier très vite parce qu'il ne sait rien en faire, ou au contraire, accepter qu'ils fassent partie de lui-même, et c'est là que des informations qui généralement font partie du lot des trucs qu'existent pas, deviennent des points de vue acceptés, donc utiles, et à ce titre ; ils font grandir notre compréhension des choses, élargissent le panel, la sélection. La plupart des gens ne tiennent compte que des informations qui leur viennent de leur sens, mais imagine que tu sois branché sur un niveau de toi qui perçois peu ou prou le champ d'énergie dans lequel on baigne : tu vas percevoir des choses avant qu'elles ne deviennent des faits. C'est intéressant à mon sens.

Olivier Raimbault
@Denis Cottard : je comprends très bien. C'est exactement ce que j'ai essayé de synthétiser. Le différentiel est tel qu'il peut donner l'impression d'un autre soi mais si le différentiel se réduit ou s'apprivoise par l'expérience et l'habitude, il n'y a plus d'autre soi. Il y a bien des échanges, transferts, équilibrages, quand bien même ça serait un seul moi vibrant différemment. Je pense que nous nous élaborons couramment dans une zone très restreinte de nous-mêmes, que nous pensons être le tout avant de découvrir, dans le meilleur des cas, qu'elle n'est qu'une zone, et petite.

Denis Cottard
@Olivier Raimbault : oui tout à fait !!!

Auteur: Cottard Denis

Info: Sur la groupe FB de Marc Auburn, explorateurs du réel, question du 24 juin 2020

[ incarnation ] [ point de singularité ] [ corps causal ] [ niveaux vibratoires ]

 

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