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colonialisme

Je te dis, la chose ça m'a embrouillé en pagaille. Comment tu vas combattre l'homme, tuer lui, et puis la personne va revenir encore? Si tu tues lui vingt fois, il va revenir vingt un fois. Si tu coupes son bras, son bras va sortir encore demain. Au nom de Dieu. Mais n'importe comment, nous on était là se battre et se battre. Avec fusil, sans fusil. Comme j'ai dit avant, de fois y a pas nourriture, de fois y a pas eau. Même tu dois uriner mettre dans bouteille pour de l'eau, et après un peu tu vas boire urine-là parce que y a pas de l'eau. Tufia! Ce que l'enfant de l'homme n'a pas vu, c'est Dieu qui connaît seulement.

Auteur: Saro-Wiwa Kenule Beeson

Info: Sozaboy, Pétit minitaire

[ Afrique ]

 

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loquacité

Les maîtres de rhétorique étaient fiers de [leurs] trouvailles. Obsédés par la recherche de l’effet, ils se flattaient de l’atteindre d’autant mieux qu’ils imaginaient des situations moins probables et plus embrouillées et que leurs personnages sortaient davantage de l’ordinaire. Ils estimaient la valeur d’un discours au nombre et à la gravité des difficultés qu’ils avaient surmontées, et prisaient par-dessus tout l’éloquence qui réussissait à développer l’inconcevable –materias inopinabiles- et, pour ainsi dire, à tirer quelque chose de rien, à l’exemple de Favorinus d’Arles, qui, sous Hadrien, soulève l’enthousiasme de l’assistance, un jour, par un éloge de Thersite, et, un autre, par une action de grâce à la fièvre quarte. Bref, ils confondaient perpétuellement l’art avec l’artifice, et l’originalité avec l’absence de naturel : et, à la réflexion, il semble bien qu’ils ne fussent plus guère capables de former que des cabotins ou des perroquets.

Auteur: Carcopino Jérôme

Info: La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire

[ faconde ] [ esbroufe ] [ épate ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méthodologie

La première [approche] dont je pourrais parler est la simplification. Supposons qu'on vous donne un problème à résoudre, peu importe de quel type - une machine à concevoir, une théorie physique à développer, un théorème mathématique à prouver ou quelque chose de ce genre - une approche très puissante consiste probablement à essayer d'éliminer tout ce qui n'est pas essentiel dans le problème, c'est-à-dire à le réduire à sa plus simple expression. Presque toutes les problématiques qu'on rencontre sont embrouillées par toutes sortes de données étrangères, sous une forme ou une autre ; alors si vous pouvez réduire ce problème aux questions principales, vous verrez plus clairement ce que vous essayez de faire et peut-être trouverez-vous une solution. En procédant de la sorte, peut-être aurez vous un peu trop dépouillé le problème à résoudre. Peut-être l'aurez-vous simplifié au point qu'il ne ressemble même plus au problème de départ, mais très souvent, si vous parvenez à celà, vous pourrez l'affiner jusqu'à pouvoir revenir au problème de départ et le résoudre. 






Auteur: Shannon Claude Elwood

Info:

[ élagage ] [ schématisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parapsychologie

Il ne me semble plus possible de repousser l’étude de ce que l’on appelle les phénomènes occultes, ces choses qui prétendument cautionnent l’existence même des forces psychiques autres que celles que nous connaissons chez l’homme et chez l’animal, ou qui dévoilent chez l’un et l’autre des facultés auxquelles jusque-là on ne voulait pas croire. La pente vers ces recherches paraît irrésistible ; durant ces courtes vacances j’ai eu trois fois l’occasion de refuser de collaborer à des périodiques de création récente consacrés à ces études. Et nous croyons comprendre d’où ce courant tire sa force. A côté de l’expression de la dévalorisation qui, depuis la catastrophe mondiale de la grande guerre, atteint ce qui tenait encore, ce courant constitue aussi un échantillon du tâtonnement face au grand bouleversement qui se rapproche et dont on ne peut encore deviner l’ampleur, c’est à coup sûr un essai de compensation, le recouvrement dans un autre domaine – c’est-à-dire le domaine supraterrestre – de ce que la vie sur cette terre a perdu en attrait. En fait, bon nombre de processus des sciences exactes peuvent avoir favorisé ce développement. La découverte du radium a embrouillé autant qu’élargi les possibilités d’explication du monde physique, et la connaissance acquise récemment de ce qu’on appelle la théorie de la relativité a eu pour beaucoup de ceux qui admiraient sans comprendre l’effet d’amoindrir la confiance dans la crédibilité objective de la science.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Psychanalyse et télépathie", trad. Wladimir Granoff et Jean-Michel Rey in "La transmission de pensée", éd. Flammarion, 2005, pages 33-34

[ raisons de l'essor ] [ déception ] [ idéalisme renouvelé ] [ occulto-socialisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

songe

Lorsque la nuit fut noire,
Que le sommeil eût raison de ce qui est,
Je quittai mon lit
Et me dirigeai vers la mer,
Car elle ne dort jamais,
Elle console les esprits qui veillent.

J'atteignis la plage tandis que la brume descendait de la montagne et voilait la plaine.
Au bout d'un moment, je remarquai trois fantômes assis sur un rocher.
Attiré par une force mystérieuse, je me dirigeai vers eux.
A quelques pas, je m'arrêtai, l'âme et l'esprit en émoi.

Un fantôme se leva, et, d'une voix profonde, déclara :
La vie sans amour est un arbre sans fleur,
L'amour sans beauté est une fleur sans parfum,
La Vie, l'Amour et la Beauté sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Il se rassit, et le deuxième fantôme prit la parole d'une voix limpide :
La vie sans révolte est comme les saisons sans printemps,
La révolte sans justice est comme le printemps sans fleur,
La Vie, la Révolte et la Justice sont une trinité divine, une unité indivisible et constante.

Il reprit sa place, puis le troisième fantôme déclama d'une voix tonnante :
La vie sans liberté est un corps sans âme,
La liberté sans esprit est une âme embrouillée,
La Vie, la Liberté et l'Esprit sont une trinité divine, formant une unité indivisible et constante.

Le silence se fit, suivi d'un bruissement d'ailes,
Et puis plus rien.
Même sur le rocher, il n'y avait plus personne.

Auteur: Gibran Khalil

Info: "Orages"

[ rêve ] [ mystique ] [ vision ] [ triade ] [ poème ] [ ternaire ]

 
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Ajouté à la BD par Neshouma

agonie

L'odeur du cinquième colle à ma blouse. Je la nettoierais cent fois qu'elle garderait encore la trace de mes allers et retours incessants.
Là-haut, la femme-oiseau-de-feu s'accroche et ne lâche rien :
- Pas de morphine. Je serai là jusqu'au bout, sans avoir l'esprit embrouillé.
L'équipe et moi passons chaque jour pour lui faire entendre raison. Parce qu'elle souffre et qu'on espère la soulager, croit-on.
Elle nous observe avec indulgence, elle sait la vérité : l'équipe soignante et moi, on voudrait tous qu'elle accepte pour nous tranquilliser, parce que la mort, c'est douloureux et effrayant : nous avons beau la côtoyer tous les jours, elle fait tous les jours aussi peur. Chaque soignant remet une couche lors de son passage :
- Pas d'antalgiques ? Êtes-vous certaine ?
Ou :
- On ne vous laissera pas dans cet état !
Hier, c'en était trop, la femme-oiseau-de-feu a haussé le ton et, avec l'air d'une mère qui dispenserait une leçon à son fils, elle a tapoté ma joue :
- Vous vous inquiétez tous pour rien : mon état ne signifie pas que je vais mourir, mais que je suis arrivée à la fin de ma vie.
Voilà : pas sa mort, non, mais la fin de sa vie. Tout simplement. Pour elle, la différence est abyssale. Elle est sereine dans sa douleur et dans la fin de sa vie. Réfléchit-on jamais au sens de certains mots ? Ils sont cuisants comme une brûlure de cigarette, mais ils font sens.

Auteur: Beaulieu Baptiste

Info: Alors voilà : Les 1001 vies des Urgences

[ passage ] [ détachement ] [ foi ]

 

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organisation sociétale

LE MAGISTRAT. - Comment pourrez-vous donc mettre fin à tant de désordre dans notre pays ?

LYSISTRATA. - Fort aisément.

LE MAGISTRAT. - De quelle manière ? dis-moi.

LYSISTRATA. - Par exemple, quand notre fil est embrouillé, nous le prenons ainsi et le tirons de nos fuseaux de côté et d'autre. Il en sera autant de cette guerre ; nous la débrouillerons, pourvu qu'on nous laisse faire, en envoyant des ambassadeurs de différents côtés.

LE MAGISTRAT. - Ainsi donc, pauvres folles, vous pensez terminer les affaires les plus critiques avec de la laine, du fil et des fuseaux !

LYSISTRATA. - Oui ; si vous aviez le moindre bon sens, vous prendriez, en politique, exemple sur notre manière de travailler la laine.

LE MAGISTRAT. - Comment cela ? Voyons.

LYSISTRATA. - De même que nous lavons la laine pour en séparer le suint, il fallait d'abord expulser de la ville à coups de verges les pervers, et séparer la lie ; puis ceux qui se tiennent et s'agglomèrent ensemble pour s'emparer des charges, les diviser et leur fendre la tête ; ensuite jeter tout pêle-mêle dans une corbeille pour le bien commun, et carder indistinctement étrangers domiciliés, hôtes, amis, débiteurs du trésor ; quant aux villes peuplées de colons de ce pays, les regarder chacune séparément comme autant de pelotons posés devant nous, puis, prenant leur fil à toutes, le tirer jusqu'ici et n'en faite qu'un seul, pour former de tout cela une grosse pelote et en tisser un manteau pour le peuple.

Auteur: Aristophane

Info: Lysistrata

[ métaphore filée ] [ tissu soclal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

discours confus

"Loin de Moscou ― c'est un livre ― un livre ― comme on dit ― un livre ― je veux dire un livre ― où on ― où ils, c'est à dire dans ce livre ― l'auteur nous raconte ― nous raconte ou plutôt nous décrit ― ce qui est arrivé ― nous raconte ― la vie, quoi, là-bas, le travail... comment ça s'est passé là-bas ― loin de Moscou, c'est ça ― très loin de Moscou n'est-ce pas? et l'auteur raconte ― décrit ce qu'ils ont fait ― comment ils ont travaillé... pas vrai ! ― bien travaillé, les camarades, ou pas tellement bien que ça... certain, c'est à dire, ben, y en avait qui travaillaient pas si bien que ça... mais après ils ont compris qu'il le fallait... parce que... ils travaillaient pour eux... là-bas, dans ces contrées... dans ces contrées... loin de Moscou... loin de la capitale de l'Union soviétique... parce qu'il n'y avait plus de capitalistes... qui extorquaient... qui exploitaient... les ouvriers et il fallait améliorer... comment qu'on appelle ça... ah oui, c'est ça, les normes parce que les travailleurs... travaillent pour le peuple alors à la fin ils ont compris... ils ont pris des... comment dire des initiatives là-bas... ils ont pris des engagements sovié... socialistes seulement ça a été dur parce qu'il fallait expliquer aux gens qui ne comprenaient pas... et les curés qui leur disaient qu'ils iraient en enfer s'ils travaillaient...et il y avait aussi des Koulaks... des saboteurs dans ce pays-là, loin de Moscou, loin de la capitale de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques..."

Le sous-lieutenant Prouza se remit enfin de sa stupeur. Il savait que les soldats ne possédaient pas comme lui le don de la rhétorique, mais il ne soupçonnait pas un telle carence de moyens d'expression ― et en plus, il avait l'impression que l'adjudant ne connaissait pas grand-chose au livre. Il se demandait même ce que les curés venaient faire là-dedans.

Auteur: Skvorecký Josef

Info: L'Escadron blindé : chronique de la période des cultes

[ paroles embrouillées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langages

À Hambourg, où jamais elle ne prenait le train urbain sans avoir un auteur français avec elle, jamais Yuna ne serait posé la question de savoir pourquoi elle ne voulait pas apprendre le français. Cette vieille interrogation dont Yuna ne s'était jamais souciée se présenta à elle en gare de Bruxelles. Bruxelles, ce n'était pas le but de son trajet, ce n'était qu'un point d'interrogation sur le trajet. Elle avait une correspondance à y prendre et cette question à se poser : pourquoi n'ai-je pas voulu apprendre cette langue et pourquoi ne me suis-je jamais demandé à quoi cela tenait? Yuna regarda sa montre-bracelet comme si les chiffres du cadran pouvaient lui livrer réponse. Il restait encore du temps avant que n'arrive le train par lequel elle poursuivait son voyage jusqu'à Bordeaux. Elle alla dans un café à tables hautes de la gare et commanda un express. Elle s'y trouva environnée de voix parlant un français dont la mélodie lui sembla plus violemment étrangère que jamais. Fais attention! Quelque chose d'inconnu, peut-être même de dangereux, t'y attend. Cette mise en garde la secoua, son coeur battit plus nettement qu'auparavant, son sang circula plus vite, elle se mit à avoir chaud. Elle respira plus profondément, plus vite, se mit sans arrêt à changer de posture. Sa nervosité ressemblait à une sensation de bonheur. Peu après, un couple d'un certain âge se plaça près de Yuna, il parlait en néerlandais. Elle se sentit apaisée par la sonorité de cette langue qui lui donnait la sensation de ne pas être encore bien loin de chez elle. Bruxelles, est-ce loin ou près? Qui donc sait répondre à cette question embrouillée? Tour coeur est pris dans au moins un -sinon plusieurs- conflit de langues. Chaque tête contient une carte déformée de l'Europe. Sur la carte de Yuna, Bruxelles était partout sauf là où elle aurait dû se trouver. Il n'y avait qu'un trou. Un nom depuis longtemps oublié lui revint à l'esprit : Viviane. Au même instant, Yuna déchire si maladroitement le bâtonnet de sucre que de la poudre blanche se répandit sur le sol noir en ardoise. Elle essaya de balayer discrètement avec ses chaussures mais n'osa pas aller ensuite reprendre un sachet de sucre à la caisse. Le goût amer de l'express fit revenir Viviane, elle se tenait devant Yuna.

Auteur: Tawada Yoko

Info: Le voyage à Bordeaux

[ vieux continent ] [ idiomes ] [ sonorités ]

 
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sciences

Les effets de la musique sur le cerveau et la santé
On dit que la musique élève l'âme, mais elle élève aussi... le cerveau ! En effet, une étude récente réalisée par des chercheurs membres du Centre de recherche sur le cerveau, le langage et la musique (CRBLM) rapporte que l'apprentissage de la musique avant l'âge de sept ans influence positivement le développement du cerveau. Plus précisément, la formation musicale pendant l'enfance favorise des connexions plus fortes entre les régions sensorielles et motrices de notre matière grise, l'aidant ainsi à mieux orchestrer la planification et l'exécution de nos mouvements.
Plus encore, des données indiquent que les enfants qui suivent des leçons de musique réussissent mieux certains types de tests, particulièrement ceux de lecture et de concentration. D'autres recherches démontrent qu'une formation musicale développe les capacités auditives, notamment dans un contexte bruyant. Pareillement, l'apprentissage de plusieurs langues pendant l'enfance procure des avantages cognitifs qui peuvent ralentir la sénescence.
Le CRBLM a été créé en 2011, il réunit les forces vives de la recherche sur l'organisation, le fonctionnement et le dysfonctionnement des systèmes nerveux musical et linguistique. Etabli à l'Université McGill et financé par le FRQNT, ce regroupement stratégique rassemble des ingénieurs, des neuroscientifiques, des linguistes, des experts en vieillissement et des psychologues provenant aussi de diverses universités - Université de Montréal, Université Concordia, Université Laval, Université du Québec à Montréal - et de l'INRS.
Par exemple, l'axe de recherche sur les neurosciences se penche sur la capacité d'apprentissage de plusieurs langues. Il tente aussi de mieux comprendre comment nos méninges interagissent avec la musique pour, à long terme, mieux cerner et peut-être traiter des problèmes de langage. Car langage et musique partagent certaines zones du cerveau. C'est ce qui explique que, souvent, un accident cérébral perturbe nos facultés musicales et verbales. Par contre, musique et paroles utilisent également des circuits neuronaux séparés et peuvent donc être perturbés isolément. Les chercheurs ont constaté que beaucoup de patients atteints d'Alzheimer semblent conserver la capacité de reconnaître la musique alors qu'ils n'identifient plus les membres de leur famille et que leur discours est embrouillé.
Une grande partie des travaux sur la musique se fait dans le Laboratoire international de recherche sur le cerveau, la musique et le son (BRAMS), situé à l'Université de Montréal. Cette importante infrastructure est intégrée au CRBLM et dispose notamment de dix salles de test insonorisées à la fine pointe de la technologie et d'un système vidéo 3D d'enregistrement de mouvements.
La compréhension des effets du langage et de la musique sur le cerveau représente tout un défi. En effet, il n'y aurait pas de centre musical et langagier unique dans le cerveau. Comme pour la compréhension du langage, la musique est traitée par différents chefs d'orchestre. Ainsi, chez un musicien, une partie de la matière grise se concentre sur le mouvement des mains, tandis qu'une autre partie s'efforce de déchiffrer les notes de la partition. Par des techniques de neuro-imagerie fonctionnelle, les scientifiques enregistrent les réponses du cerveau et les mouvements de l'interprète à l'aide d'un système de senseurs. Ils combinent ensuite ces données dans des modèles théoriques neurophysiologiques et mathématiques pour comprendre comment le système nerveux permet à une personne de produire de la musique rapidement et facilement. Des chercheurs comme les codirecteurs du BRAMS - Isabelle Peretz, professeure au Département de psychologie de l'Université de Montréal, et Robert Zatorre, professeur à l'Institut neurologique de Montréal (MNI) - ont ainsi établi que certains réseaux neuronaux sont tout de même exclusivement dédiés au traitement de la musique.
Selon certaines études, compte tenu du fait que la musique et la zone de commande du mouvement partagent des circuits neuronaux, l'art musical peut aider les patients atteints de Parkinson ou ceux qui ont subi un accident vasculaire cérébral à améliorer - ou à retrouver - la mobilité. Les personnes qui ont des problèmes de cognition ou de langage profiteraient également des bienfaits d'une mélodie. Les prescriptions pour une thérapie musicale, c'est pour bientôt...

Auteur: Internet

Info: http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/73014.htm

[ thérapie ]

 

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