Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 35
Temps de recherche: 0.0392s

génétisme

On pourrait penser... que les arguments évolutionnistes joueraient un rôle important dans l'orientation de la recherche biologique, mais c'est loin d'être le cas. Il est déjà difficile d'étudier ce qui se passe aujourd'hui. Il est encore plus difficile de comprendre exactement ce qui s'est passé au cours de l'évolution. Les résultats de l'évolution peuvent donc servir d'indices pour suggérer des pistes de recherche, mais il est extrêmement dangereux de leur accorder trop de confiance. Il est trop facile de faire des déductions erronées à moins que le processus en question ne soit déjà très bien compris.


Auteur: Crick Francis Harry Compton

Info: In What Mad Pursuit : A Personal View of Scientific Discovery (1988), 138-139.

[ compréhension recul ] [ primordial empirisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

folklore

Les balinais tressent des notes pelées au kilomètre, les javanais élèvent entre ciel et terre de lourdes pyramides métalliques habillées de voiles évanescents, les sundanais étirent dans l'azur des plaintes mélancoliques.

Pourtant sur leurs berceaux se sont penchées les mêmes fées, celle des volcans, des arbres, de l'eau et du riz, qui les dotèrent d'une même conception de l'univers et de la vie. Entre ésotérisme et empirisme, entre mythe et réalité, entre implicite et explicite, les concepts et les représentations de l'espace, du temps et de la circulation de l'énergie vitale, sont reflétés dans l'ordre idéalisé des musiques de gamelan.

Auteur: Basset Catherine

Info: Musiques de Balià Java : l'ordre et la fête

[ indonésien ] [ pur vernaculaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

empirisme

La psychologie est une science qui n’a absolument rien à faire avec les présupposés ou les possibilités métaphysiques. Elle examine son objet dans son contenu psychologique et se garde de tout empiétement spéculatif. Elle ne se livre pas à des débauches d’imagination sur les fondements inconnus de la psyché, elle ne présente pas une mythologie issue du cerveau, elle ne récite pas de contes physiologiques et évite avant toutes choses de prétendre pouvoir apporter des arguments quelconques pour ou contre la validité de n’importe quelle conception métaphysique. […] Le domaine psychique est un monde de phénomènes en tant que tel, que l’on ne peut réduire ni au cerveau ni à la métaphysique.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Mysterium conjunctionis", tome 2, pages 259-260

[ profession de foi ] [ psychologie analytique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

navigation

Les navigateurs vikings savaient-ils vraiment naviguer, faire le point, ou allaient-ils un peu au hasard ?
Il faudrait, pour le savoir, retrouver des habitudes de pensée, une mentalité que nous avons depuis longtemps oubliées. L'empirisme des primitifs avait atteint un haut degré de perfection qui durait encore dans le haut moyen-âge. Il est certain qu'au début des grandes navigations vikings, des experts - on disait des sages - savaient établir un itinéraire marin d'après les étoiles ou le vol des oiseaux, d'après la direction de la houle et des vents dominants.
Par temps clair, tenir un cap est relativement facile. Le jour, chacun sait à toute heure où se trouve le soleil, la nuit l'étoile polaire indique le nord....

Auteur: Blond Georges

Info: La grande aventure des océans. L'atlantique, chapitre III, Les dragons de la mer froide

[ orientation ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

besoin de spiritualité

Si l'histoire et la science nous ont appris quelque chose, c'est que passion et désir ne sont pas synonymes de vérité. L'esprit humain a progressé dans un esprit de croyance en des dieux. Il n'a pas évolué pour croire à la biologie. L'acceptation du surnaturel conférait un grand avantage tout au long de la préhistoire, lorsque le cerveau était en pleine évolution. Elle contraste donc fortement avec la biologie, qui s'est développée comme un produit de l'ère moderne sans être garantie par des algorithmes génétiques. L'inconfortable vérité est que les deux croyances ne sont pas compatibles dans les faits. Par conséquent, ceux qui ont soif de vérité intellectuelle et religieuse pourront difficilement concilier les deux dans leur pleine mesure.

Auteur: Wilson Edward Osborne

Info: Consilience : L'unité de la connaissance (1998, 1999), 286

[ imagination ] [ religion empirisme ] [ inversion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

empirisme

La théorie de la sélection naturelle n'aurait jamais remplacé la doctrine de la création divine si un dessein admirable et évident avait pénétré tous les organismes. Charles Darwin l'a compris, et il s'est concentré sur les caractéristiques qui ne seraient pas à leur place dans un monde édifié par une parfaite sagesse.... Darwin a même écrit un livre entier sur les orchidées pour soutenir que leurs structures qui ont évolué pour assurer que la fertilisation par les insectes se sont constituées à partir des parties disponibles utilisées par leurs ancêtres à d'autres fins. Les orchidées sont des machines complexe et tarabiscotées ; un ingénieur parfait aurait certainement trouvé mieux. Ce principe est toujours valable aujourd'hui. Les meilleures illustrations de l'adaptation par l'évolution sont celles qui nous semblent particulières ou bizarres.

Auteur: Gould Stephen Jay

Info: Ever Since Darwin: Reflections in Natural History. Chapter 10. Organic Wisdom or Why Should a Fly Eat Its Mother from Inside (p. 91). W.W. Norton & Company, Inc. New York, New York, USA. 1977

[ tâtonnement ] [ bricolage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

empirisme sémantique

Commençons la pragmatique du troisième degré par le principe des performatifs décrit dans l'introduction en citant un passage de "L'Histoire de ta vie" de Ted Chiang, le langage ne sert pas qu'à communiquer : il s'agit aussi d'une forme d'action. Selon la théorie des actes de langage, "Vous êtes en état d'arrestation", "Je baptise ce navire" ou "Je vous le promets" était un énoncé performatif : le locuteur n'effectuait l'action qu'à condition de prononcer les mots. Pour ces actes, savoir ce qui serait dit ne changeait rien. Au cours d'un mariage, chacun s'attendait à entendre la phrase "Je vous déclare unis par les liens du mariage", mais, jusqu'à ce que l'officiant les prononce, la cérémonie ne comptait pas. Dans un langage performatif, dire égalait faire. Pour les heptapodes, toute langue était performative. Au lieu d'utiliser le langage pour informer, ils s'en servaient pour réaliser. Bien sûr, ils savaient déjà ce qui allait se dire durant une conversation ; mais, afin que ce savoir s'avère, la conversation devait avoir lieu.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ?

[ faire ce qu'on dit et dire ce qu'on fait ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

empirisme

C'est une psychologie très particulière, ce point de vue qui annonce "la science est aussi basée sur la foi, c'est tout ". En général, cette phrase est prononcée par des gens qui affirment que la foi est une bonne chose. Alors pourquoi disent-ils "La science aussi est fondée sur la foi" sur un ton mi-triomphant mi-colérique, plutôt que comme un compliment ? Et c'est plutôt un compliment dangereux, pourrait-on penser, quant à ce point de vue. Si la science est basée sur la "foi", alors la science est de même nature que la religion - directement comparable. Si la science est une religion, c'est la religion qui guérit les malades et révèle les secrets des étoiles. Il serait logique de dire : "Les prêtres de la science peuvent marcher sur la Lune de manière flagrante, publique et vérifiable, alors que un miracle de la foi, et la foi de vos prêtres ne peut faire de même". Êtes-vous sûr de vouloir en arriver là, ô croyant ? Peut-être, après mûre réflexion, serait-il préférable de se retirer complètement de cette idée comme quoi "La science est aussi une religion ! "

Auteur: Yudkowsky Eliezer Shlomo

Info: The Less Wrong Sequences

[ miracles réitérables ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

factualisme

Eût-il été seulement un théologien passionné, Occam ne nous aurait laissé qu’un brillant exemple de théologisme, mais il était en même temps un fin logicien et un philosophe lucide, dont l’esprit ne concevait pas une philosophie en décalage avec sa théologie. De fait, en plus de cela, il fut ce grand propagandiste dont les doctrines politiques, profondément ancrée dans sa théologie, devaient faire trembler les hautes structures de la Chrétienté médiévale. Comme philosophe, cependant, ce fut le privilège d’Occam que de relâcher dans le monde ce que je pense être le premier cas connu d’une nouvelle maladie intellectuelle. On ne saurait la décrire comme un scepticisme, puisqu’elle va souvent de pair avec une dévotion sans réserve à la promotion du savoir scientifique. Le positivisme ne serait pas un meilleur nom, puisqu’elle est principalement faite de négations. Il serait plus satisfaisant de l'appeler empirisme radical, si son problème principal n’était pas précisément de ne pas rechercher dans l’expérience ce qui rend l’expérience elle-même possible. Puisque cette maladie contagieuse est particulièrement commune chez les scientifiques d’aujourd’hui, on pourrait être tenté de la nommer “scientisme”, si nous oubliions le fait que sa première conséquence est de détruire, avec la rationalité de la science, sa possibilité elle-même.

Auteur: Gilson Etienne

Info: The Unity of Philosophical Experience (1950), p. 86

[ coupure épistémologique ] [ naissance de l'esprit scientifique moderne ] [ historique ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

grégaire

L'humanisme a pour fin la liberté dans le sens plein du mot, laquelle dépend avant tout d'un jugement hardi contre les apparences et prestiges. Et l'humanisme s'accorde au socialisme, autant que l'extrême inégalité des biens entraîne l'ignorance et l'abrutissement des pauvres, et par là fortifie les pouvoirs. Mais il dépasse le socialisme lorsqu'il décide que la justice dans les choses n'assure aucune liberté réelle du jugement ni aucune puissance contre les entraînements humains mais au contraire tend à découronner l'homme par la prépondérance accordée aux conditions inférieures du bien-être, ce qui engendre l'ennui socialiste, suprême espoir de l'ambitieux. L'humanisme vise donc toujours à augmenter la puissance réelle en chacun, par la culture la plus étendue, scientifique, esthétique, morale. Et l'humaniste ne connaît de précieux au monde que la culture humaine, par les oeuvres éminentes de tous les temps, en tous, d'après cette idée que la participation réelle à l'humanité l'emporte de loin sur ce qu'on peut attendre des aptitudes de chacun développées seulement au contact des choses et des hommes selon l'empirisme pur. Ici apparaît un genre d'égalité qui vit de respect, et s'accorde avec toutes les différences possibles, sans aucune idolâtrie à l'égard de ce qui est nombre, collection ou troupeau. Individualisme, donc, mais corrigé par cette idée que l'individu reste animal sous la forme humaine sans le culte des grands morts. La force de l'humanisme est dans cette foule immortelle.

Auteur: Alain

Info: Mars ou la guerre jugée, Les Passions et la Sagesse, la Pléiade, nrf Gallimard 1960, p.626

[ hellénisme ] [ sagesse ]

 

Commentaires: 0