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art pictural

Il y avait un livre que Picasso lisait, à cette époque. Le recueil de Rimbaud, Une saison en enfer. Un passage de ce texte lui avait enfoncé un doigt au creux du coeur, et ne l'avait plus quitté: "Un soir, j'ai assis la beauté sur mes genoux. Et je l'ai trouvée amère. Et je l'ai injuriée. " (...)

Lorsqu'il pensait au beau, il était dévoré de colère, d'envie de tordre les choses en tous sens. (...)

Le jeune génie de la peinture était si violemment obnubilé par le beau qu'il en venait paradoxalement à ne plus pouvoir le supporter.

Auteur: Maha Harada

Info: La toile du paradis, p. 141

[ romanesque ]

 

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pensée-de-femme

Ils avaient descendu la première tournée de bières debout au comptoir, venaient de commander deux autres verres quand, en la contournant pour aller aux toilettes, il avait posé sa main sur le creux de sa taille. Ce geste, comme si elle était déjà à lui, aurait pu la raidir, l'avait surtout décontenancée, et séduite aussi par sa fermeté, par le courage des devants qu'il prenait. Cette main mettait en place toute une machinerie, celle des gestes qui se suivent et savent où ils vont, qu'il fallait arrêter maintenant d'une réaction claire, ou bien qui continuerait leur cours vers une fin connue d'avance.

Auteur: Collongues Anne

Info: Ce qui nous sépare

[ rencontre ] [ caresse ] [ femmes-hommes ] [ contact ]

 

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art pictural

Il n’y a pas dans la dernière exposition Van Gogh, au palais de l’Orangerie, toutes les très grandes toiles du malheureux peintre. Mais il y a parmi celles qui sont là, assez de défilés giratoires constellés de touffes de plantes de carmin, de chemins creux surmontés d’un if, de soleils violacés tournant sur des meules de blé d’or pur, de Père tranquille et de portraits de Van Gogh par Van Gogh, pour rappeler de quelle sordide simplicité d’objets, de personnes, de matériaux, d’éléments, Van Gogh a tiré ces espèces de chants d’orgue, ces feux d’artifice, ces épiphanies atmosphériques, ce "Grand Œuvre" enfin d’une sempiternelle et intempestive transmutation.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Van Gogh, le suicidé de la société

[ re-création ] [ conversion ] [ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nourriture

- Tu t'es encore une fois surpassé. Tu as d'abord plongé dans un bain d'huile brûlante les morceaux d'un lapin, prêtant des tons dorés à sa chair cuisse de nymphe, sa chair fine et fragile, terrestre et périssable. Puis tu l'as déposée pour lui flatter le teint dans le lit écarlate d'un coulis de tomate, un lit chaud et humide où pendant près d'une heure elle s'est alanguie. Enfin tu l'as couchée, attendrie et offerte, dans le creux de l'assiette. Et escortée d'oignons, d'amours d'oignons tout ronds, de graines de paradis, de cannelle, de girofle et de feuilles de laurier, elle s'est laissé conduire jusqu'aux cieux éternels de l'estomac.

Auteur: Staïkos Andreas

Info: Les liaisons culinaires

[ cuisine ] [ recette ]

 

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fascination

Au bout d'un moment, comme la douleur s'apaisait, il rouvrit les yeux. Le fleuve mesurait quatre cents mètres de large ici, grande balafre lumineuse entre les levées. Il semblait presque lisse, scintillant au soleil tel une nappe de crème ou de soie délavée, mais Kit, une fois accoutumé à la luminosité, vit que la surface était semée de creux et de bosses plutôt que lisse et qu'elle bougeait lentement, imperceptiblement, devant lui.
Rasali avança d'un pas et il sursauta. "Je suis désolé, dit-il en riant. J'ai passé combien de temps à la contempler ? En fait... je ne me rendais pas compte.
- Personne ne se rend compte." Le regard de la femme trahissait un certain amusement.

Auteur: Kij Johnson

Info: Un pont sur la brume

[ absorbé ] [ contemplation ] [ science-fiction ]

 

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érotisme

Elle lève vers moi ses yeux tendres, d'un brun mordoré, mais dont on voit le blanc limpide, ce qui lui fait un regard humain, et dodeline de la croupe comme pour remuer la queue qu'elle ne possède pas, puis elle se met en marche en direction de l'allée, m'entrainant à sa suite au bout de notre laisse improvisée. Je regarde dandiner ses fesses tandis que vont et viennent ses cuisses, et dans le creux étroit de leur jonction, la pulpe bilobée de sa vulve ombragée d'un buisson couleur de bronze.
Quelles que soient mes inquiétudes, j'ai le sentiment d'être rentré par mégarde dans un rêve qui m'enchante et dont je suis les caprices avec un fatalisme heureux.

Auteur: Abeille Jacques

Info: Zénobie la mystérieuse

[ littérature ]

 

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puissance

En Occident, voter est consentir à la dépossession politique. Rien d'autre, désormais. Le techno capitalisme seul nous dirige. L'Etat n'est plus qu'un cabinet d'ingénierie sociale auquel on sous-traite la variable humaine des équations du profit. L'impuissance s'exaspère, l'explosion révolutionnaire serait logique: pourquoi ça tient? par quel miracle?
J'ose cette hypothèse brute : ça tient parce que le pouvoir, sous sa forme simple et immédiate, donc concrète et convaincante, tient maintenant au creux de la main. Tout est là, à portée de clavier, de tap-tap, de clic. Tout répond en temps réel, au doigt et à l'oeil, d'un effleurement sensuel. Pourquoi chercher le pouvoir dans un réel épais et complexe quand on l'exerce déjà en monarque sur une réalité manipulable ?

Auteur: Damasio Alain

Info: Le dehors de toute chose

[ geek ] [ autorité ]

 

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déclaration d'amour

Viens, ma belle Florelle, où l'ombre noir tremblote,
Sur les bords mousselus des antres ténébreux.
Il fait trop chaud ici, cherchons les bois ombreux,
Le profond des vallons ou quelque fraîche grotte.

Entrons sous ce rocher, viens tôt que je suçote
Le coral de ta bouche, embrassons-nous tous deux,
Éteignons nos ardeurs, jouissons dans ce creux
De nos douces amours, çà que je te baisote !

Défais ton lacet blanc, montre ton sein à nu,
Mon coeur, embrasse-moi, lance dru et menu
Ta langue sur la mienne, hâte-toi, ma chère âme,

Mon dieu, je n'en puis plus ! De plaisir je me pâme,
Las ! Mon âme s'enfuit, puisque tu meurs aussi,
Mourons lèvre sur lèvre, heureux qui meurt ainsi !

Auteur: Habert Isaac

Info:

[ poème ]

 

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saison

C'était le début du printemps : toutes les fleurs s'épanouissaient, aussi bien dans les bosquets de chênes et les prés que sur les collines. Déjà bourdonnaient les abeilles, se faisaient entendre les oiseaux chanteurs et bondissaient les jeunes bêtes. Les agneaux sautaient sur les collines, les abeilles bourdonnaient dans les prés et les oiseaux faisaient chanter les buissons. Dans cette joie de toute la nature, naïfs et jeunes qu'ils étaient, ils imitaient ce qu'ils entendaient et voyaient : en entendant les oiseaux chanter ils chantaient, en voyant les agneaux bondir ils sautaient lestement et, voulant imiter les abeilles, ils cueillaient des fleurs, pour les jeter dans le creux de leur vêtement, ou peur s'en tresser des couronnes qu'ils apportaient aux Nymphes.

Auteur: Longus Longos

Info: Daphnis et Chloé

[ nature ]

 

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astuce

Une petite fille, voisine d'un docteur de Sorbonne, frappe et entre dans sa chambre. " Monsieur, voudriez-vous me permettre de prendre un charbon ou deux de votre feu, pour allumer le nôtre ? - Volontiers, ma belle enfant... Mais vous n'avez rien pour l'emporter : attendez donc que je vous cherche quelque... - Oh ! Monsieur, ne bougez, je l'emporterai bien sur ma main. - Comment sur votre main " ? Il n'avait pas achevé, que la jeune fille fait dans le creux de sa main une petite couche de cendres, sur laquelle elle applique son charbon ardent, tire sa révérence, et court encore. - " Hélas! dit le docteur, il y a quarante ans que j'étudie, et je n'aurais pas eu l'esprit d'en faire autant."

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ feu de bois ]

 

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