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sciences

Les viandes bien enfumées, les légumes secs se conservent indéfiniment ; il est probable que le sel et l'esprit-de-vin ne les empêchent de se putréfier que parce qu'ils s'emparent surtout de leur humidité.

Auteur: Thénard Louis Jacques

Info:

[ séchage ] [ conservation ] [ spéculation ]

 

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lectures

La fiction courte semble avoir un but plus précis, mieux ciblé - des idées grenades à main en quelque sorte. Lorsqu'elles fonctionnent, elles frappent, explosent, et on ne les oublie jamais. La fiction longue ressemble davantage à une atmosphère : beaucoup plus enfumée et moins définie.

Auteur: Bacigalupi Paolo

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[ comparaison ] [ longueurs de textes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

suisse

Je suis finalement rentré, passant par Lavaux, par ces routes lovées dans les vignes qui surplombent le lac et sont parmi les plus belles du monde. Montagnes qui plongent dans l’eau, lumières dorées, rayons enfumés ; couleurs de miel, de curcuma, les pentes abruptes dégoulinant de grappes et de sarments. Au ciel de beaux nuages bien dodus, et le soleil inextinguible.

Auteur: Mégevand Matthieu

Info: Ce qu'il reste des mots

[ décor ] [ canton de Vaud ]

 

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lectures

Faut lire Hemingway debout, Basho en marchant, Proust dans un bain, Cervantès à l’hôpital, Simenon dans le train ( Canadian Pacific ), Dante au paradis, Dosto en enfer, Miller dans un bar enfumé avec hot dogs, frites et coke… Je lisais Mishima avec une bouteille de vin bon marché au pied du lit, complètement épuisé, et une fille à côté, sous la douche.

Auteur: Laferrière Dany

Info: Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer

[ adaptées ] [ situations ]

 

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expert

Ce n'était pas quelque tableau de l'école flamande, un David Téniers, un Breughel d'Enfer, enfumé à ne pas voir le diable.
C'était un manuscrit rongé des rats par les bords, d'une écriture toute enchevêtrée et d'une encre bleue et rouge.
"Je soupçonne l'auteur, dit le bibliophile, d'avoir vécu vers la fin du règne de Louis XII, ce roi de paternelle et plantureuse mémoire.
Oui, continua-t-il d'un air grave et méditatif, oui, il aura été clerc dans la maison des sires de Chateauvieux."
Ici il feuilleta un énorme in-folio ayant pour titre : "Le nobiliaire de France", dans lequel il ne trouva mentionnés que les sires de Chateauneuf.
"N'importe, dit-il un peu confus, Chateauneuf et Chateauvieux ne sont qu'un même château. Aussi bien il est temps de débaptiser le Pont-Neuf."

Auteur: Bertrand Aloysius

Info: In "Gaspard de la nuit", éd. Mille et une Nuits, p. 46

[ passager ] [ histoire de France ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

accoutumance

Son goût pour le jazz venait de l'époque où il travaillait aux Stups, il y avait de cela une éternité. Dans ce temps-là, les clubs de jazz étaient légion et la plupart étaient des repaires de dealers. On les trouvait surtout sur Sunset, parfois sur Western, et quelques-uns sur Washington Boulevard, à la frontière du ghetto noir. Gold avat passé d'innombrables nuits dans ces caves enfumées, traquant les dealers, épiant les camés, à l'affût des moindres transactions. Il avait fini par s'imprégner de la musique qu'on jouait dans ces bouges et l'appréciait plus que tout autre. L'arabesque des solos abstraits, impénétrables aux oreilles profanes, lui semblait à la fois logique et d'un lyrisme achevé. Le swing, le tempo - qu'il avait d'abord trouvé grossier et sauvage - était devenu pour lui la pulsation même de la vie.

Auteur: Montecino Marcel

Info: Crosskiller

[ pulsation ] [ rythme ]

 

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achèvement

Je suis en paix avec moi-même.

Je sais, maintenant, à force d’y avoir pensé dans le silence, l’œil fixé à l’horizon sur le poteau de Satory – notre crucifix à nous ! – je sais que les fureurs des foules sont crimes d’honnêtes gens, et je ne suis plus inquiet pour ma mémoire, enfumée et encaillottée de sang.

Elle sera lavée par le temps, et mon nom restera affiché dans l’atelier des guerres sociales comme celui d’un ouvrier qui ne fut pas fainéant.

Mes rancunes sont mortes – j’ai eu mon jour.

Bien d’autres enfants ont été battus comme moi, bien d’autres bacheliers ont eu faim, qui sont arrivés au cimetière sans avoir leur jeunesse vengée.

Toi, tu as rassemblé tes misères et tes peines, et tu as amené ton peloton de recrues à cette révolte qui fut la grande fédération des douleurs.

De quoi te plains-tu ? 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, pages 341-342

[ parcours d'existence ] [ satisfaction ] [ sens ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

libre-arbitre

Un lascar sera celui qui, ayant su préciser parmi les lobes du cerveau la case de la Volonté, la fécondera, la développera par un procédé à lui ; car l'homme ne meurt pas que d'urémie, de pleurésie ou de congestion, mais aussi de son impuissance à avoir raison de lui-même, de la souffrance aiguë qu'il endure à rompre avec des habitudes sur la malfaisance desquelles il ne s'illusionne même pas. Il meurt de s'attarder à jouer le poker dans le nuage d'une salle de café enfumée et de répéter tous les soirs : - Ma parole, on n'a pas idée de se coucher à des heures pareilles ! C'est la dernière fois ! À qui de faire ? Il meurt de s'écrier : - J'ai bu huit bocks ! C'est trop. Encore un, garçon ! C'est le dernier. Il meurt de constater :
- Comment, je n'ai plus de tabac ! J'en fume pour vingt sous par jour ; c'est ridicule ! Qui est-ce qui me donne une cigarette ? C'est la dernière.

Auteur: Courteline Georges

Info: Philosophie, oeuvres, Robert Laffont, Bouquins 1990 <p.816>

[ autodestruction ] [ conscience ]

 

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aliments

Après la plage, nous raccompagnions les filles jusqu'à la ferme, Mme Le Dour avait préparé un goûter de crêpes - non pas les crêpes fines ou les galettes de sarrasin fourrées de choses salées comme on les trouve maintenant, mais de vraies krampouzen de froment épaisses et lourdes, sans sucre ni beurre, et les bolées de cidre tiède (le cidre glacé doit être une invention américaine). Comme de toutes les nourritures d'enfance (les gnocchis cuisinés par la bonne Maria chez ma grand-mère, ou le foufou et la soupe de cacahuètes d'Ogoja au Nigéria), j'ai gardé le goût de ces crêpes, l'épaisseur chaude, le tanin du cidre dans les bols de grès, quelque chose de doux et de sauvage à la fois, dans la pénombre enfumée de la ferme, avec l'odeur des vaches, la lueur du jour par la porte ouverte, les reflets du quinquet sur la vaisselle des étagères et sur les clous des lits-clos formant des losanges et des rosaces, et aussi le rire niais des deux filles qui les vengeait de la violence des arrosages et des poignées de sable dans leurs cheveux.

Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: Chanson bretonne - L'enfant et la guerre : Deux contes

[ manger ] [ jeunesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Pirate et Osbie Feel sont étendus sur le toit de l'immeuble, un magnifique coucher de soleil traverse et dessine la rivière sinueuse, impérial serpent, une multitude d'usines, d'appartements, de parcs, de tours et de façades enfumées, un ciel incandescent qui se déverse sur les kilomètres de rues profondes, l'encombrement des toits et les ondulations de la Tamise, y mettant une tension drastique d'orange brûlée pour rappeler au visiteur sa fugacité mortelle, pour sceller ou cacher toutes portes et fenêtres visibles à ses yeux, qui ne cherchent qu'un peu de compagnie, un mot ou deux dans la rue avant de monter vers l'odeur de savon de la chambre louée et les carrés corail du coucher de soleil sur le plancher - une lumière antique, intériorisée, combustible consommé dans l'holocauste hivernal programmé, les formes plus lointaines parmi les brins ou les feuilles de fumée sont maintenant elles-mêmes de parfaites ruines carbonisées, les fenêtres plus proches, frappées un instant par le soleil, ne réfléchissent plus rien mais contiennent la même lumière destructrice,  intense décoloration qui ne permet aucune promesse de retour, une lumière qui rouille les voitures du gouvernement sur les trottoirs, qui vernit les derniers visages se pressant devant les magasins dans le froid comme si une vaste sirène avait finalement retenti,  une lumière qui fait que les innombrables rues se transforment en canaux froids déserts, et qui, avec les étourneaux de Londres, emplit tout, les oiseaux convergent par millions vers des piédestaux de pierre embrumés, vers les endroits qui se vident et vers un grand sommeil collectif. Ils convergent en anneaux, des anneaux concentriques sur les écrans radar. Les opérateurs les appellent des "anges".  

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Gravity's Rainbow, trad Mg

[ soir ] [ cépuscule ]

 
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Ajouté à la BD par miguel