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audition

Surtout ne pas paniquer, ne pas se laisser aller à la peur irraisonnable qui fait perdre le contrôle - même aux control freaks comme lui - et parfois faire des gestes qu'on regrette par la suite... il se souvint d'avoir lu quelque part que Van Gogh se serait peut-être coupé l'oreille à cause d'un acouphène, justement, et il se vit en train d'essayer de retrancher de sa tête ce son abominable. La douleur que ça avait dû être ! Le désespoir, aussi, d'un homme qui en est rendu là !

Auteur: Tremblay Michel

Info: L'Homme qui entendait siffler une bouilloire

[ syndrome ] [ peur ]

 

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émission

En 1927, au cours d’un voyage en Grèce, me trouvant à Olympie, je n’ai pu résister au désir d’offrir une libation d’un certain ordre aux ruines du temple de Zeus. Je me rappelle qu’il faisait un beau soleil, qu’on entendait beaucoup de bruit d’insectes, que cela sentait le pin et je vois encore l’offrande intime couler sur la tendre pierre grise. J’avais nettement l’idée — pas littéraire du tout, mais vraiment spontanée — qu’il s’agissait d’un sacrifice, avec tout ce que ce mot " sacrifice" comporte de mystique et de grisant.

Auteur: Leiris Michel

Info: l'âge d'homme, p 57

[ semence ] [ onanisme ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

poème

La campagne éclatait, embrasée ; et les blés
Jaunis succombaient sous leurs épis d'or brûlés ;
Il faisait un août à racornir les arbres,
Les cieux semblaient plaqués de pierres et de marbres,
Rien ne bougeait en haut, rien ne bougeait en bas,
Et si tout respirait, on ne l'entendait pas ;
(...)
Les grands bois font sonner leurs cimes inégales ;
Et l'on entend des chants incertains de cigales
Et mille bruits charmants errant par-ci par-là :
Soudain, - j'en pleure encore, - un brave oiseau parla
Dans un arbre !

Auteur: Cladel Léon

Info: En Quercy, l'été

[ saison ] [ nature ]

 

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personnages mythiques

A côté de ce romantisme de la chevalerie, on pourrait placer le romantisme de la sainteté, si l’on entendait par là le besoin de créer la représentation idéale d’une forme de vie déterminée. Il est remarquable que de tout temps, ce romantisme de la sainteté se soit plu davantage aux excès de l’humilité et de l’ascétisme qu’aux brillants exploits mis au service de la religion. L’Eglise a parfois canonisé les grands hommes d’action qui ont relevé ou assaini la culture religieuse, mais l’imagination populaire s’est attachée de tout temps au surnaturel et à l’extrême.

Auteur: Huizinga Johan

Info: L'automne du Moyen Age

[ idéal collectif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

attente

Une minute passa, puis une autre. La lune elle aussi semblait regarder. Dans le silence, on entendait le bruit de l'eau, le crépitement d'une branche déjà morte et ce nombre infini de bruits dont personne ne sait ce qu'ils sont et qui semblent monter peu à peu du coeur même de la nuit et des montagnes. Une troisième minute passa, à grand-peine. Soudain, on entendit des pas sur le sentier. Je me hissai sur la pointe des pieds et me mis prudemment à la fenêtre. Au virage du sentier d'en haut apparurent une chèvre, puis une brouette et une vieille.

Auteur: D'Arzo Silvio

Info: Maison des autres : Suivi de Un moment comme ça

[ énumération ] [ déroulement ]

 

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femmes-hommes

C'était un mari parfait : il ne ramassait jamais rien, n'éteignait jamais la lumière, ne fermait jamais une porte. Le matin, dans l'obscurité, lorsqu'un bouton manquait à ses vêtements, elle l'entendait dire : "Un homme aurait besoin de deux femmes : une pour l'aimer, l'autre pour lui coudre ses boutons." Tous les jours, à la première gorgée de café, il poussait un hurlement déchirant qui n'effrayait plus personne, et lâchait ce qu'il avait sur le coeur : "Le jour où je ficherai le camp de cette maison, tout le monde saura que c'est parce que j'en ai assez de me brûler la langue."

Auteur: Garcia Marquez Gabriel

Info: L'Amour aux temps du choléra

[ couple ] [ humour ]

 

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écriture

Pendant les nuits glaciales, lorsque l’onde des sons s’incurvait vers le bas, il entendait avec une netteté surnaturelle le claquement des cailloux qui glissaient des cratères comme de petits torrents, ou encore le murmure bouillonnant des sources. C’était une raison suffisante pour qu’il reste ici, mais il ne trouvait pas les mots pour l’exprimer, il avait essayé de l’écrire dans ses carnets, sans autre résultat que des phrases dépourvues de sens. Les mots qu’il couchait sur le papier finissaient par se dissoudre dans l’atmosphère comme ceux qu’il lisait dans les livres et il était alors impuissant à maintenir ses pensées dans un cadre.

Auteur: Varela Eduardo Fernando

Info:

[ déconcentration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

De toute façon elle décréta qu'il ne lui plaisait pas: il était trop grand et n'était pas assez vieil homme pour lui faire le moindre effet - sa grand-mère Rose Bustamente disait toujours qu'il fallait se choisir un homme beaucoup plus âgé que soi "parce qu'ils en ont fini avec leurs problèmes et peuvent ainsi s'occuper des tiens", elle ne disait jamais ce que les femmes de Vatupuna répétaient sans cesse, qu'elles attendaient d'un homme qu'il soit travailleur, qu'il les aime et les respecte, parce que, quand elle entendait ça, Rose Bustamente levait les yeux au ciel, haussait les épaules et s'exclamait, Autant espérer une pluie d'or du cul d'un âne.

Auteur: Ovaldé Véronique

Info: Ce que je sais de Vera Candida, Première rencontre de Vera Candida et Itxaga, P 112

[ littérature ] [ désillusion ]

 

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personnage

Dolorès Engracia Ramirez vivait dans sa propre petite maison, dans le haut de Tortilla Flat. Elle faisait des ménages pour certaines dames de Monterey et appartenait aux Filles Autochtones du Couchant Doré. Elle n'était pas jolie, cette paisana au visage maigre, mais il y avait de la volupté dans sa tournure et dans ses mouvements ; on entendait dans sa voix une qualité gutturale que certains tenaient pour un sûr indice. Ses yeux savaient, derrière un léger brouillard, brûler d'une passion indolente que les hommes soumis à la chair trouvaient pleine d'attraits et nettement engageante. Durant ses accès de brusquerie, elle devenait moins désirable, mais sa disposition amoureuse se manifestait assez souvent pour qu'on l'eût surnommée Sweets Ramirez dans tout Tortilla Flat.

Auteur: Steinbeck John

Info: Tortilla Flat et 4 autres courts romans

[ femmes-par-hommes ]

 

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femme-par-homme

Deux êtres humains ─ mais en fin de compte, qu'était la femme, sinon seulement une masse de chair ? Elle dormait à poings fermés. Les autres marchaient à présent dans la fumée des décombres. Tous avaient perdu leur foyer, et tous marchaient. L'idée de dormir ne les effleurait sans doute même pas. Les seuls à pouvoir dormir en ce moment, c'étaient les morts, et puis cette femme. Les morts ne se réveilleraient jamais plus, mais la femme ouvrirait bientôt les yeux ; et elle aurait beau être éveillée, cela n'ajouterait strictement rien à sa masse de chair engourdie de sommeil. La femme produisait un léger ronflement, presque imperceptible, qu'il entendait pour la première fois. Cela ressemblait au grognement d'un cochon. Une truie, voilà exactement ce qu'elle était.

Auteur: Sakaguchi Ango

Info: L'idiote

[ animal ] [ anonyme ] [ attraction-répulsion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson