efficacité
Si la folie ne fut pas le dénominateur commun aux nazis, quel était-il? Le premier, c'est l'énorme énergie qu'ils ont déployée. Goring et ses collègues étaient des bourreaux de travail. Ils s'imposaient d'interminables journées, dormaient très peu et vouaient leur vie entiere à la nazification du monde. Ils travaillaient comme des forçats, et fanatiquement. Il est bien dommage que nous n'ayons pas une telle énergie a consacrer au bon fonctionnement de la démocratie. Seconde spécificité : les nazis se concentrent sur les résultats de leurs efforts et ne se soucient guère des moyens a employer pour y parvenir.
Auteur:
El-Hai Jack
Années: 1949 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien et journaliste
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Le nazi et le psychiatre
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amoral
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pouvoir
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avidité
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dictature
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anecdote
Lettre sur l'Estat present d'Angleterre & de l'Indépendance des Rois. In 8. à Amsterdam, & se trouve à Paris.
"On nous a fait voir ces jours passez un Serrurier d'auprès St-Roch qui ayant demeuré 3 années entieres perclus de ses pieds & de ses mains par l'effort de la Goute, en a esté heureusement gueri par un cataplasme que luy a donné l'Aumônier de Monsr. le Marechal de Lorge. Comme plusieurs Seigneurs de la Cour se sont servi avec succez de ce méme remede, les gouteux ne seront pas fâchez qu'on leur donne un pareil avis."
Heures Chrétiennes tirées de l'Ecriture Sainte & des SS. PP. ou Traduction Nouvelle du Livre de Mr. Horstius, intitulé "Paradisus Animae Christianae". In 12. à Paris, chez A. Pralard.
Auteur:
Anonyme
Années: ????? - 20??
Epoque – Courant religieux: Toutes
Sexe: H/F
Profession et précisions: ?
Continent – Pays: Tous
Info:
In Journal des Sçavans, "Nouveautez de la quinzaine", lundi 9 juillet M. LC. LXXXV (p. 338) publié par abbé Jean Paul de La Roque
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maladie
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miscellanées
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goutte
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arthrose
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remède
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discours scientifique
Laisse donc là cette Science,
Laisse là cette outrecuidance,
Garde toy bien de ce poison,
Conserve entiere ta raison,
Que ta vertu soit toute tienne,
Et qu’aprez tout il te souvienne
Qu’en un bon Livre il est escript
Bien heureux les pauvres d’esprit.
Que toute la sagesse humaine
Est aussy folle qu’elle est vaine :
Et que si nos premiers Parens
Fussent demeurez ignorans
Sans donner au diable creance,
Nous serions tous dans l’innocence…
Non, je n’ayme point ceste estude
Qui promet une certitude,
Et ne donne que fiction
Qu’erreur, et que presomption ;
En un mot, je hay la Science :
Mais j’ayme la belle Ignorance ;
J’ayme ceste divinité
Qui me donne la liberté
De tout penser et de tout dire…
La debonnaire conscience,
La simple et facile creance,
Sont les plus communes vertus,
Dont les sujets sont revestus.
Ils ne cognoissent point le vice,
Ils vivent sans nul artifice,
Et dans leur sagesse occupez
Ils endurent d’estre trompez.
L’impie et perfide heresie
Vient elle de leur fantaisie ?
Les troubles et les factions
Sont ce de leurs inventions ?
Non, non, par leurs obeissances,
Ils recognoissent les Puissances,
Qui disposent de leur destin,
Et vont tousjours leur grand chemin…
Ce peu suffit, comme je pense,
À te faire aymer l’ignorance
Et rejetter de ton esprit
Ce que les Docteurs ont escript
Pour le tourment de qui se fie
À leur vaine philosophie.
Quittant donc là tous ces fatras
Allons, d’Alibray, de ce pas
Avec Lambert et Benserrade
Chez le Bon-Puis faire grillade ;
C’est là que par un art divin
Dans une bouteille de vin
Nous estoufferons la memoire
De la science et de la gloire,
Et que nous rendrons triomphans
Et l’ignorance et les enfans.
Auteur:
Le Pailleur Jacques
Années: 16??-1654
Epoque – Courant religieux: Renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: mathématicien, poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
A Monsieur d’Alibray, pour reponse à plusieurs sonnets qu’il luy avoit envoyez par lesquels il luy demandoit son sentiment de l’opinion de Galilée touchant le mouvement de la terre
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religion
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relativisation
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mise à distance
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imaginaire
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simplicité
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