Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 53
Temps de recherche: 0.0496s

réalité

En créant toutes les choses il est entré en tout. En entrant dans toutes les choses il est devenu ce qui a forme et ce qui est informe; il est devenu ce qui peut être défini et ce qui ne peut être défini; il est devenu ce qui a un appui et ce qui n'a point d'appui; il est devenu ce qui est grossier et ce qui est subtil. Il est devenu toute sorte de choses; c'est pourquoi les sages l'appellent le réel.

Auteur: Rigveda

Info: Upanishad

[ Dieu ]

 

Commentaires: 0

racisme

Les choses organiques qui hantent cet affreux cloaque ne sauraient, même en se torturant l'imagination, être qualifiées d'humaines. C'étaient de monstrueuses et nébuleuses esquisses du pithécanthrope et de l'amibe, vaguement modelées dans quelque limon puant et visqueux résultant de la corruption de la terre, rampant et suintant dans et sur les rues crasseuses, entrant et sortant des fenêtres et des portes d'une façon qui ne faisait penser à rien d'autre qu'à des vers envahissants, ou à des choses peu agréables issues des profondeurs de la mer.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Dans une lettre, décrivant un quartier populaire de New York

[ description ] [ altérité dégoûtante ] [ ville ] [ banlieue ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

accoutumance

Les villes s'apprivoisent, ou plutôt elles nous apprivoisent ; elles nous apprennent à bien nous tenir, elles nous font perdre, petit à petit, notre gangue d'étranger ; elles nous arrachent notre écorce de plouc, nous fondent en elles, nous modèlent à leur image - très vite, nous abandonnons notre démarche, nous ne regardons plus en l'air, nous n'hésitons plus en entrant dans une station de métro, nous avons le rythme adéquat, nous avançons à la bonne cadence, et qu'on soit marocain, pakistanais, anglais, allemand, français, andalou, catalan ou philippin, finalement Barcelone, Londres ou Paris nous dressent comme des chiens.

Auteur: Enard Mathias

Info: Rue des voleurs

[ adaptation ] [ urbanisme ]

 

Commentaires: 0

interdépendance

Cependant, l'indépendance de la vie du mandala me procure par ailleurs une joie ineffable mais intense. J'ai compris cette indépendance en entrant dans la forêt il y a quelques semaines. Un pic chevelu s'est posé sur un tronc d'arbre et a poussé son cri. L'altérité de cet oiseau m'a frappé. Voilà un animal dont les pareils ont lancé leur appel caractéristique des millions d'années avant l'apparition de l'homme. Son univers quotidien est rempli d'écailles d'écorce, de coléoptères cachés et des sons émis par ses congénères, un autre monde, parallèle au mien. Des millions de mondes pareillement parallèles existent dans le mandala.

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ Umwelten ] [ symbole ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

végétaux

Les plantes surveillent en permanence tous les aspects de leur environnement : orientation spatiale, présence, absence et identité des voisins, perturbations, concurrence, prédation, qu'elle soit microbienne, insecte ou animale, composition de l'atmosphère, composition du sol, présence, emplacement et quantité d'eau, intensité de la lumière entrante, propagation, protection et soutien de la progéniture (oui, elles reconnaissent la parenté), communications des autres plantes de leur environnement, oscillations biologiques, y compris circadiennes, et non seulement leur propre santé, mais aussi la santé de l'écosystème dans lequel elles vivent. Comme le fait remarquer Anthony Trewavas, cela "modifie continuellement et spécifiquement le spectre d'informations" auquel les plantes sont attentives.

Auteur: Buhner Stephen Harrod

Info: Plant Intelligence and the Imaginal Realm : Beyond the Doors of Perception into the Dreaming of Earth

[ interactions ] [ hyper-complexité ] [ nanomonde bouillonnant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

folie

Et cette vulnérabilité était en fait, selon beaucoup, un problème de "régulation sensorielle", c'est-à-dire la capacité (ou l'incapacité) du cerveau à traiter correctement les informations entrantes. Trouble de la régulation sensorielle qui était l'explication la plus admise concernant la schizophrénie dont souffrait John Nash, le mathématicien lauréat du prix Nobel décrit dans Un homme d'exception, qui était capable de détecter des schémas que personne d'autre ne pouvait détecter, mais qui se trouvait également en prise avec des délires et des visions d'êtres qui voulaient sa peau. On a dit que ces deux aspects de la personnalité de Nash étaient les produits de cette même hypersensibilité.

Auteur: Kolker Robert

Info: Hidden Valley Road: Inside the Mind of an American Family

[ génie ] [ trouble psychotique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écriture

[...] L’important, c’est de rendre le lecteur plus vivant. Le plaisir que l’écrivain a pris ne suffit pas. Prenez Mein Kampf. Son auteur a peut-être eu de plaisir à l’écrire, mais ce n’est pas un plaisir pour les autres. Ma propre expérience de l’écriture passe par la résolution de problèmes. Le cerveau humain est fait pour ça. Il jubile devant les puzzles, les énigmes. C’est un défi neurologique très excitant. Si vous êtes écrivain, vous résolvez des problèmes à chaque paragraphe, à chaque phrase, le livre est un jeu de construction que vous tentez d’organiser. Et le lecteur joue ensuite avec vous, en entrant dans votre mécanique.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Entretien dans le Télérama N° 3345 - février 2014

[ complexité ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

vacheries

Oh, quelle soirée ! Je m'attendais à rencontrer une libellule ravissante et diaphane, une femme qui aurait fait disparaître par enchantement 4 maris et détourné de la sodomie ses adeptes les plus obstinés ; une sirène, une fraîche nymphe à la voix suave - voilà ce à quoi je m'attendais. Mais en entrant sur la pointe des pieds dans le salon, j'ai découvert un sacré morceau : une américaine cadavérique et boiteuse, aux jambes épaisses, aux os saillants, à l'esprit taillé à la serpe et à la voix acide, patriotique et nasillarde. Elle a passé la soirée à déclamer des vérités premières et à discuter de nos ventes - les siennes étant bien meilleures que les miennes, naturellement.

Auteur: Woolf Virginia

Info: A propos d' Elinor Wylie, dans une lettre du 15 juillet 1926, adressée à Vita Sackville-West - in "Tout ce que je vous dois - Lettres à ses amies", éd. L'Orma, p. 36

[ déception ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

narcissisme

Madame du Deffant était la personne la plus égoïste que l'on connût. Elle avait une maladie qui l'obligeait à passer dans son lit plus de la moitié de sa vie, ce qui ne l'empêchait pas de recevoir beaucoup de monde. Un jour plusieurs visites arrivèrent à la fois chez elle ; elle était couchée. On se plaignait en entrant de la fraîcheur de la chambre : " Comment, dit-elle, il fait donc bien froid ! " On l'assura qu'il gelait à pierre fendre; alors madame sonna précipitamment : on était charmé, on crut qu'elle allait demander du bois; point du tout : " Apportez-moi, dit-elle, un couvre-pied d'édredon. " Après avoir donné cet ordre, elle parla d'autre chose.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ égocentrisme ] [ anecdote ]

 

Commentaires: 0

chercheurs

J'ai découvert très tôt que la science est un refuge pour les timides, les fous, les inadaptés. C'était peut-être plus vrai dans le passé qu'aujourd'hui. Si vous étiez étudiant à Göttingen dans les années 1920 et que vous vous rendiez au séminaire "Structure de la matière", placé sous les auspices conjoints de David Hilbert et de Max Born, vous pouviez très bien imaginer vous trouver dans un asile de fous en entrant. Chacune des personnes présentes était manifestement un cas grave. Le moins étrange des syndrome était de bégayer un peu. Robert Oppenheimer, alors étudiant diplômé, avait trouvé opportun de développer une sorte de bégaiement fort élégant, la technique du "njum-njum-njum". Bref, les personnes bizarres se sentaient à l'aise.

Auteur: Delbrück Max Ludwig Henning

Info: En réponse à la question : "Pourquoi avez-vous choisi la science comme l'œuvre de votre vie ?" Dans "Homo Scientificus According to Beckett", recueilli dans William Beranek, Jr. (éd.) Science, Scientists, and Society, (1972), 135.

[ atypiques ] [   convergence ] [   rassemblement ] [ sociologie ] [ types réunis ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel