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tradition

Nous Viennois envisageons notre passé avec confiance.

Auteur: Farkas Karl

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[ humour ] [ conbservatisme ]

 

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science-fiction

Si nous envisageons l'ensemble du système des mathématiques comme une excellente machine à prouver les théorèmes, alors nous devons dire, par l'intermédiaire du Modus, qu'un tel moteur est vivant, et qu'il pourrait tout à fait prouver sa propre vie, s'il pouvait développer la capacité de se regarder lui-même.

Auteur: Gibson William

Info: The Difference Engine 1991. Ecrit avec Bruce Sterling

[ observateur externe ]

 

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éducation

Je me demande (...), si nous n'aurions pas intérêt à revoir de façon draconienne notre définition du mot "enseigner". N'y a t-il pas trop longtemps que nous envisageons l'enseignement comme un rituel par lequel, nous, les adultes, forts du privilège des ans et d'une supposée sagesse, transmettons à d'innocentes têtes blondes les fruits de notre savoir et de notre expérience ? Et si enseigner était un échange mutuel entre les jeunes et leurs aînés, et que tout ce qu'il y avait à apprendre était ce qu'ils peuvent découvrir en cherchant ensemble ?

Auteur: Cross Amanda

Info: Le complexe d'Antigone, P 29, Rivages/mystères

[ question ] [ pédagogie ] [ proposition ]

 

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stoïcisme

L'homme vraiment malheureux n'est pas celui qui est condamné à obéir, mais celui qui obéit malgré lui. Sachons donc plier notre esprit de telle sorte, que nous voulions toujours ce qu'exigent les circonstances, et surtout envisageons sans tristesse le terme de notre carrière. La raison exige qu'on se prépare à la mort avant de se préparer à la vie. La vie est suffisamment approvisionnée; mais c'est peu pour notre avidité : il nous semble toujours qu'il nous manque quelque chose, et il en sera de même jusqu'à la fin. Ce ne sont pas les années, ce ne sont pas les jours, qui feront que nous aurons assez vécu, mais les qualités de notre âme. Pour moi, mon cher Lucilius, j'ai vécu assez longtemps ; et j'attends la mort comme un homme satisfait.

Auteur: Sénèque

Info: Lettres à Lucilius

[ mourir ] [ préparation ]

 

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âge d'or

Si nous envisageons l’histoire de l’humanité telle que l’enseignent les doctrines traditionnelles, en conformité avec les lois cycliques, nous devons dire que, à l’origine, l’homme, ayant la pleine possession de son état d’existence, avait naturellement par là même les possibilités correspondant à toutes les fonctions, antérieurement à toute distinction de celles-ci. La division de ces fonctions se produisit dans un stade ultérieur, représentant un état déjà inférieur à l’"état primordial", mais dans lequel chaque être humain, tout en n’ayant plus que certaines possibilités déterminées, avait encore spontanément la conscience effective de ces possibilités. C’est seulement dans une période de plus grande obscuration que cette conscience vint à se perdre ; et, dès lors, l’initiation devint nécessaire pour permettre à l’homme de retrouver, avec cette conscience, l’état antérieur auquel elle est inhérente ; tel est en effet le premier de ses buts, celui qu’elle se propose le plus immédiatement.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 251

[ kali-yuga ] [ temps cyclique ] [ intermédiaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religieux

Bien que le terme [ésotérisme] appelle de fortes réserves et qu’il ne remonte pas au-delà de 1830 environ – mais on trouve l’adjectif "ésotérique" dès le 1er siècle av. J.-C. – il est d’usage commode pour désigner un enseignement, non pas nécessairement caché, mais réservé à ceux qui peuvent le comprendre, consistant en une interprétation plus élevée et plus intérieure, c’est-à-dire plus métaphysique et plus mystique du donné révélé. [...]

On le voit, nous envisageons l’ésotérisme comme relevant du genre herméneutique, étant entendu que l’herméneutique intégrale ne se réduit pas à l’interprétation des textes, mais comprend aussi la mise en pratique des vérités que l’exégèse a dégagées. [...]

L'ésotérique ne saurait exclure, rejeter ou contredire l’exotérique. Au contraire, en le dépassant, il le confirme. Mais, évidemment, l’exotérique (c’est-à-dire la lettre) peut nier l’ésotérique (l’esprit), puisque ses limites constitutives sont celles de sa compréhension, c’est-à-dire, aussi bien, de son incompréhension.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 164-165

[ défini ] [ intériorité ] [ complémentaires ] [ historique ] [ initiés ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

indépendance

... l'autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries. Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur, toujours de l'intérieur.
La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre.
Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance.
L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère.

Auteur: Janssen Thierry

Info:

[ sérénité ] [ vivre en paix ]

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

philosophie antique

Pyrrhon était l’apôtre d’un scepticisme intégral. Selon lui, quel que soit le point de vue que nous envisageons, nous devons prendre soin de comprendre le point de vue opposé, afin de cerner la pertinence de chacune des perspectives en conflit – ou du moins leur pertinence apparente – et de nous tenir en retrait de toute croyance ou conviction. Le sceptique radical évite d’accorder un trop grand crédit aux idées, même en relation à un contexte donné, et préfère se ranger à la "tranquillité heureuse". Chacun se rappelle la formule latine : "In dubio abstine" ("Dans le doute, abstiens-toi"). Au lieu de nous rendre malheureux à force de chercher la vérité, résignons-nous à ne rien connaître ; et, au lieu de lutter contre les conventions établies, choisissons de nous y soumettre avec calme. […] Même le fait de s’obstiner à dire que rien n’est vrai et que nul ne peut rien connaître du monde constitue pour Pyrrhon un attachement excessif à la recherche de la vérité et trouble notre quiétude, que les Grecs qualifiaient d’ "ataraxie".
Cette démarche philosophique est exclusivement morale : elle porte sur l’attitude subjective à adopter face au monde et ne dit rien sur la nature objective du réel. Elle refuse par principe de porter un quelconque jugement de connaissance, y compris pour affirmer que l’Être paraît inconnaissable. Le seul jugement qu’elle porte est éthique : l’homme tranquille se garde de chercher la vérité.

Auteur: Isabel Thibault

Info: Dans "Manuel de sagesse païenne", éd. Le passeur, 2020, pages 43-44

[ résumé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

jeu divin

M. A. K. Coomaraswamy a fait remarquer récemment qu’il est préférable de traduire Mâyâ par "art" plutôt que par "illusion" comme on le fait le plus habituellement ; cette traduction correspond en effet à un point de vue qu’on pourrait dire plus principiel. "Celui qui produit la manifestation par le moyen de son "art" est l’Architecte divin, et le monde est son "œuvre d’art" ; comme tel, le monde n’est ni plus ni moins irréel que ne le sont nos propres œuvres d’art, qui, à cause de leur impermanence relative, sont aussi irréelles si on les compare à l’art qui "réside" dans l’artiste."

[...] ce qui est proprement illusoire, c’est le point de vue qui fait considérer la manifestation comme extérieure au Principe ; et c’est en ce sens que l’illusion est aussi "ignorance" (avidyâ), c’est-à-dire précisément le contraire ou l’inverse de la "Sagesse" dont nous parlions plus haut ; c’est là, pourrait-on dire, l’autre face de Mâyâ, mais à la condition d’ajouter que cette face n’existe que comme conséquence de la façon erronée dont nous envisageons ses productions. Celles-ci sont véritablement autres que ce qu’elles nous semblent être, car elles expriment toutes quelque chose du Principe, comme toute œuvre d’art exprime quelque chose de son auteur, et c’est là ce qui fait toute leur réalité ; celle-ci n’est donc qu’une réalité dépendante et "participée", qui peut être dite nulle au regard de la réalité absolue du Principe, mais qui, en elle-même, n’en est pas moins une réalité. L’illusion peut donc, si l’on veut, être entendue en deux sens différents, soit comme une fausse apparence que les choses prennent par rapport à nous, soit comme une moindre réalité de ces choses mêmes par rapport au Principe ; mais, dans l’un et l’autre cas, elle implique nécessairement un fondement réel, et, par conséquent, elle ne saurait jamais être en aucune façon assimilée à un pur néant.

Auteur: Guénon René

Info: Mâyâ, Revue Études Traditionnelles, juillet-août 1947. Article repris dans le recueil posthume Études sur l’Hindouisme

[ lilâ ] [ humain-métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

singularité

Quelle définition de l'individualité devons-nous donc prendre, et pourquoi cette question est-elle importante pour la théorie de la biologie, et n'est pas simplement une question de mots ? Pour poser un point de départ à notre discussion, on pourrait commencer par admettre qu'un individu est issu à la fois d'un seul programme génétique et d'un développement maintenant la continuité physique entre toutes les parties de l'organisme. Or le réseau fongique du Michigan soulève un problème capital qui est aussi illustré par de nombreux autres organismes, comme un plant d'herbe ou une tige feuillée de bambou.
Nous envisageons classiquement un individu comme une entité délimitée et dotée de formes définies : une baleine, un arbre, une blatte, un être humain. Par analogie, il semblerait qu'un plant d'herbe, ou bien une tige feuillée de bambou, ou bien un champignon pourrait être considéré comme un individu. Cependant pensez aux critères proposés ci-dessus sur la continuité physique entre toutes les parties et l'unicité de l'origine génétique. Une tige feuillée de bambou ressemble à l'entité que nous appelons habituellement une plante entière, mais chacune des tiges feuillées que l'on voit dans un champ de bambou peut provenir d'un même système de racines adventives ; elles sont donc toutes unies et dérivent toutes par multiplication végétative d'une même graine de départ. La tige feuillée individuelle de bambou n'est-elle donc pas une partie d'un plus grand individu, tout comme les carpophores d'Armillaria ne sont que les éléments visibles d'une vaste entité souterraine ?
Les botanistes rencontrent plus fréquemment que les zoologistes le problème posé par des parties d'un tout qui ressemblent à des individus (bien qu'une colonie de coraux soulève exactement le même dilemme). Ils ont donc mis au point une terminologie particulière pour traiter de ces cas ambigus où des parties d'un tout ressemblent à des organismes entiers dans le sens courant du mot, mais sont en réalité des organes d'une totalité plus vaste, si l'on se réfère à une définition génétique. Ils appellent ces éléments (parties d'un tout) morphologiquement bien définis tels qu'un plant d'herbe, une tige feuillée de bambou ou un champignon (plus exactement, le carpophore) un ramet ; tandis que le système entier, avec ses parties inter-reliées (les racines adventives souteraines et les tiges feuillées ; le réseau de rhizomorphes, avec ses occasionnels carpophores), est appelé un genet. En d'autres termes, l'individu, dans le sens courant, est un ramet, tandis que l'individu, au sens génétique, est un genet. Cette terminologie ne résout pas le problème conceptuel de savoir comment définir un individu, et les noms proposés ne font que mettre en lumière ces cas classiques d'ambiguïté fondamentale.

Auteur: Gould Stephen Jay

Info: Les Quatre Antilopes de l'Apocalypse

[ individu ] [ fractal ]

 

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