christianisme
La philosophie de la science classique est en profonde harmonie avec la philosophie chrétienne occidentale de la nature : les deux pensent la réalité sous le double signe du dualisme ontologique, c’est-à-dire de la séparation de l’humain, du cosmique et du divin et de l’objectivation (la réalité est connaissable dans son essence).
Auteur:
Taleb Mohamed
Années: 196? -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien, écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Sciences et archétypes, fragments philosophoqies pour un réenchantement du monde
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rationalisme
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interrogation
Avant de se poser la question du comment – comment s’y prend un lecteur ? comment l’enfant apprend-il à lire ? – il faut se poser la question du quoi : c’est quoi lire ? qu’est-ce que la lecture ? quelle est sa "substance" ? (ou son essence) ? […] La réponse ne va pas de soi : la lecture n’existe pas en soi, dans l’absolu ; la lecture n’est pas d’emblée un concept scientifique. Une bonne partie du travail scientifique consiste précisément à délimiter l’objet d’étude, c’est-à-dire à examiner, choisir et justifier ce que l’on va appeler lire ou lecture. On ne peut donner une définition de la lecture stable, "éternelle" ou "universelle", une définition qui ignore la façon dont les mots lire, lecture, savoir-lire, sont utilisés dans une culture donnée.
Auteur:
Chauveau Gérard
Années: 194? -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Chercheur à l’INRP en sciences de l’éducation, en linguistique et psychologie de l’enfant et de l’intelligence, ancien instituteur et psychologue scolaire dévolu aux conditions qui favorisent ou bloquent l’apprentissage de la lecture
Continent – Pays: Europe - France
Info:
1998, p. 7
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bouquiner
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transcendance
L’Infini a dit : je ne connais pas le Principe ; cette réponse est profonde. L’Inaction a dit : je connais le Principe ; cette réponse est superficielle. L’Infini a eu raison de dire qu’il ne savait rien de l’essence du Principe. L’Inaction a pu dire qu’elle Le connaissait, quant à Ses manifestations extérieures... Ne pas Le connaître, c’est Le connaître (dans Son essence) ; Le connaître (dans Ses manifestations), c’est ne pas Le connaître (tel qu’Il est en réalité). Mais comment comprendre cela, que c’est en ne Le connaissant pas qu’on Le connaît ? — Voici comment, dit l’État primordial. Le Principe ne peut pas être entendu, ce qui s’entend, ce n’est pas Lui. Le Principe ne peut pas être vu ; ce qui se voit, ce n’est pas Lui. Le Principe ne peut pas être énoncé ; ce qui s’énonce, ce n’est pas Lui... Le Principe, ne pouvant être imaginé, ne peut pas non plus être décrit. Celui qui pose des questions sur le Principe, et celui qui y répond, montrent tous deux qu’ils ignorent ce qu’est le Principe. On ne peut, du Principe, demander ni répondre ce qu’Il est.
Auteur:
Tchouang-Tseu
Années: -0350 env av. J.-C..
Epoque – Courant religieux: Chine ancienne-Tao
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Asie - Chine
Info:
Traduction du P. Wieger, pp. 397-399
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taoïsme
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connaissance suprême
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ontologie
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source
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