essentialisation
Le mot "nature" est le mot préféré de la terreur.
Auteur:
Anders Günther Stern
Années: 1902 - 1992
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain et philosophe de la culture
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 346
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manipulation idéologique
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création d'une contrainte
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interprétation psychologique
La dérive vers l’occulte est bien mise en évidence par les commentaires de Jung sur Le mystère de la fleur d’or de Lu Tzu. Jung accepte la traduction de Wilhelm selon lequel le mot hun correspond à animus et le mot p’o à anima. L’animus d’après Lu Tzu "vit dans les yeux le jour ; la nuit, il gîte dans le foie. Lorsqu’il vit dans les yeux, il voit ; lorsqu’il gîte dans le foie, il rêve." Jung donne ici un commentaire : "Néanmoins, j’avais des raisons très importantes de choisir l’expression logos pour désigner l’essence psychique de l’homme, la clarté de sa conscience et de sa raison." A propos de p’o il note : "Une étude attentive a montré que le caractère affectif chez l’homme présente des traits féminins. De ce fait psychologique découle l’enseignement chinois concernant l’âme-p’o, aussi bien que mon concept de l’anima."
Auteur:
Glover Edward
Années: 1888 - 1972
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: médecin, psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Ecosse
Info:
Dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 34
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essentialisation
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support ésotérique
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interactions continues
En bref, la relation au monde ne saurait se définir en soi par le type d’activités ou les domaines d’objets qu’elle met en jeu, mais seulement par l’attitude au monde et l’expérience du monde qu’elle implique. La formation et le maintien ou non d’axes de résonance constitutifs dépendent premièrement des dispositions (physiques, biographiques, émotionnelles, psychiques et sociales) du sujet, deuxièmement de la configuration institutionnelle, culturelle, contextuelle et physique des fragments de monde en jeu et troisièmement, du type de relation existant entre entre les deux. Même les fragments de monde tendanciellement inhospitaliers et hostiles tels les déserts, les paysages enneigés ou les stations-service peuvent devenir, sous certaines conditions, de véritables oasis de résonance. L’aliénation, comprise comme relation au monde muette, froide, figée ou en échec, est dès lors le résultat d’une subjectivité dégradée, de configurations sociales ou matérielles hostiles à la résonance ou bien d’une inadéquation, c’est-à-dire d’un défaut d’ajustement entre le sujet et le fragment de monde. C’est dire que la sociologie de la relation au monde que je propose ici vise à dépasser le problème des essentialisations infondées : point n’est besoin de formuler une hypothèse substantialiste sur l’essence véritable de la nature humaine afin de pouvoir se prononcer sur la réussite ou la non-réussite de la vie. Admettons plutôt que cette essence est tout aussi changeante que l’organisation et l’orientation sociales et culturelles du monde. Les relations au monde doivent ainsi être considérées comme des configurations globales historiquement et culturellement variables, qui ne définissent pas seulement un certain rapport entre un sujet et un objet, mais coproduisent elles-mêmes, de facto, ces sujets et ces objets. La sociologie des relations au monde entreprise ici se présente donc comme une critique des rapports de résonance historiquement réalisés – et par là même, du moins je l’espère, comme une forme renouvelée de la Théorie critique.
Auteur:
Rosa Hartmut
Années: 1965 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: sociologue et politologue
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Résonance. Une sociologie de la relation au monde, pp 23, 24
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constante adaptabilité
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