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falsification

Contrairement aux affirmations des Etudes sur l’Hystérie, où Breuer et Freud annoncent une guérison complète, Bertha Pappenheim eut de nombreuses rechutes. Elle fut admise à l’Hôpital psychiatrique de la Ville de Vienne avec le diagnostic d’ "hystérie" en juillet 1183 et y demeura pendant six mois. Elle y fut réadmise à deux autres occasions. Elle fut soignée par le docteur Carl Bettelheim […].

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", page 246

[ psychanalyse ]

 

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pédagogie

Il semble que ce soit un défaut inévitable à ceux qui se mêlent d'expliquer les principes & les regles des sciences & des arts, d'avoir une telle secheresse de stile, qu'il n'y a que les genies que la nature porte d'elle-mesme à l'etude, qui en puissent surmonter le dégoût. Peu de gens sont capables de toute l'application que demandent ces matieres dogmatiques ; & les preceptes fatiguent presque toûjours, si celui qui les donne n'a trouvé le secret de soutenir l'attention en les egayant.

Auteur: Anonyme

Info: Recencion du "Cours d'architecture. Par le sieur A.C. d'Aviler Architecte" - In "Journal des Sçavans", lundy 13 Août M.DC.XCI., p. 522 - 523

[ écrits techniques ] [ rhétorique ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

réel

Remarquons, en passant, qu'il ne s'agit là nullement du problème de la certitude - aucun aristotélicien n'a jamais mis en doute la certitude des démonstrations géométriques -, mais de celui de la réalité ; et qu'il ne s'agit pas même de l'emploi des mathématiques dans la science physique - aucun aristotélicien ne s'est jamais refusé à mesurer ce qui est mesurable et à compter ce qui est nombrable -, mais de son rôle dans et pour la structure même de la science ; c'est- à-dire, nécessairement, de la réalité elle-même.

Auteur: Koyré Alexandre

Info: Etudes galiléennes

[ philosophie ] [ exactitude ]

 

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impositions

Quand un commentateur ne parvient pas à élucider convenablement les bases juridiques ou la portée d'une décision du Conseil d'État en matière fiscale, il croit trouver la clé en invoquant l'autonomie du droit fiscal. Cette autonomie du droit fiscal ne constitue-t-elle pas par ailleurs un alibi à une certaine ignorance réciproque des fiscalistes et des juristes ? Pour certains juristes, le droit fiscal - de par son autonomie - constitue un monde impénétrable qu'il serait vain de confronter avec les concepts juridiques qui par nature lui sont étrangers. D'aucuns sont d'ailleurs tentés de penser que la fiscalité relève plus de la "cuisine" que du droit.

Auteur: Lasry Claude

Info: Le Conseil d'Etat, juge de l'impôt, Etudes et documents du Conseil d'Etat, France, 1955

[ magouilles ]

 

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langage

Le latin était à l'origine un idiome assez grossier, parlé dans le Latium à l'embouchure du Tibre, et proche parent des autres dialectes italiques qui l'entouraient (l'Osque au sud-est, l'Ombrien au nord). A Rome, une distinction s'établit avec le temps entre le latin classique ("sermo urbanus") dont se sont servis les écrivains comme Cicéron, César, Virgile, etc. et le latin vulgaire ("sermo plebeius") dont usait le peuple (...) Au cours des siècles, ces deux formes du latin en vinrent à diverger assez profondément entre elles par leur prononciation, leurs flexions, leur syntaxe : elles différaient aussi par l'emploi d'un vocabulaire en partie distinct.

Auteur: Bourciez Édouard

Info: Phonétique française : Etude historique

[ empire romain ] [ historique ]

 

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inconscient

Les parents modèlent le sujet dans cette fonction que j’intitule du symbolique. Ce qui veut dire strictement, non pas que l’enfant soit de quelque façon le principe d’un symbole, mais que la façon dont lui a été instillé un mode de parler ne peut que porter la marque du mode sous lequel les parents l’ont accepté. Je sais bien qu’il y a à cela toutes sortes de variations, et d’aventures. Même un enfant non désiré peut, au nom de je ne sais quoi qui vient de ses premiers frétillements, être mieux accueilli plus tard. N’empêche que quelque chose gardera la marque de ce que le désir n’existait pas avant une certaine date.

Auteur: Lacan Jacques

Info: "Le symptôme", Conférence de Genève 4 oct. 1975. / Via J.J. Pinto - Etude à partir de l'ALS

[ prédétermination ] [ chaîne du signifiant ] [ famille ]

 
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afrique

Concernant la production du fer, le pays dogon possède un exceptionnel patrimoine. Les vestiges les plus spectaculaires sont d'immenses amas de déchets métallurgiques qui se sont formés au cours de la réduction du minerai. Sur certains sites, des dizaines de milliers de tonnes de scories se sont amoncelées. Parfois, de vieux fourneaux dressent encore fièrement leur cheminée au milieu de ces débris. Ces vestiges sont les témoignages éclatants d'un savoir-faire technique autochtone et de l'immense labeur des hommes au cours des siècles. Ce fer, les forgerons dogon en ont fait des outils agricoles permettant aux paysans de cultiver le sol afin de nourrir leurs familles pendant des siècles. Le fer a façonné à la fois le paysage et la société.

Auteur: Robion-Brunner Caroline

Info: La sidérurgie en Pays dogon, problématiques, premiers résultats et perspectives, Etudes maliennes. 2006, vol. 65, p. 113-126, résumé. avec Sébastien Perret et Vincent Seernels

[ industrie ] [ historique ]

 

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étymologie

NAVIRE.s.m. Originairement féminin, comme navis, puis devenu masculin par esprit d'analogie avec d'autres mots françois de cette terminaison. Voyez ETUDES.

Malherbe a dit :

"Car aux flots de la peur sa navire qui tremble..."

Ce qu'il y a de remarquable, c'est que l'Académie approuvoit ce changement de genre quand il étoit question du vaisseau des Argonautes, comme dans cet autre vers de Malherbe :

"En la navire qui parloit"

Ménage qui n'étoit pas de l'Académie, et c'est un bien grand malheur, car le Dictionnaire vaudroit beaucoup mieux, trouve le féminin plus poétique. Il devoit être en effet plus poétique de son temps, puisque Malherbe l'avoit employé. Ce sont les poètes qui font les mots poétiques. Ce ne sont pas le grammairiens.

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise" - consultable sur Gallica

[ critique littéraire ] [ critique institutionnelle ] [ citations ] [ transgenre ] [ bateau ]

 
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biographie

Dans les années qui précèdent le début de ce siècle, Freud se trouvait dans une situation qu’il a plus d’une fois qualifiée de "splendide isolement" ; sa carrière avait été marquée par de cruelles frustrations : il n’était pas devenu chercheur scientifique comme il l’avait autrefois espéré et il n’était pas devenu professeur d’université. Sa collaboration avec Josef Breuer avait abouti à un ouvrage important, les Etudes sur l’hystérie (1895), mais, par la suite, les deux hommes s’étaient éloignés l’un de l’autre. Freud avait utilisé pour la première fois le terme de "psychanalyse" dans une publication de 1896, et avait au cours de la seconde moitié de la décennie élaboré la technique psychanalytique. Entièrement seul, il s’était engagé en 1897 dans l’auto-analyse de son propre inconscient, qui aboutit à la rédaction de L’interprétation des rêves (publiée à la fin de 1899, mais datée de 1900). 

Auteur: McGuire William

Info: Introduction à la "Correspondance Jung-Freud, tome 1 : 1906-1909", trad. de l'allemand et de l'anglais par Ruth Fivaz-Silbermann, éd. Gallimard, 1975, page 8

[ premiers pas ] [ historique ]

 

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déclaration d'amour

Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l'écume.
Le soir d'été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.

Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s'échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s'exhalaient tour à tour
L'agonie et l'amour.

Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l'effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j'entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l'ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m'apparus.

Et l'esprit assoiffé d'éternel, d'impossible,
D'infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d'émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.

Auteur: Vivien Renée

Info: Recueil : Etudes et préludes, A la femme aimée

[ poème ]

 

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