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respirer

...Mystère de la respiration ~ La respiration est à considérer avec beaucoup d'attention. En principe, chaque créature vivante est obligée de respirer. Il n'est pas de vie du tout sans respiration. Il est donc évident que tout magicien doit comprendre au delà du simple fait d'inhaler de l'oxygène et de l'azote que les poumons absorbent et de l'expirer sous forme de dioxyde de carbone et d'azote. Les poumons ne peuvent exister sans respiration et sans nourriture. Tout ce dont nous avons besoin pour notre vie, et ce qui la préserve, à savoir la respiration et la nourriture, est tétrapolaire, quatre éléments plus un cinquième, l'élément vital ou principe akashique, comme nous l'avons dit dans la partie théorique sur les éléments. Mais l'air que nous respirons a un degré de densité plus fin que celui de la nourriture, grossièrement matérielle. Mais selon les lois universelles, les deux ont la même nature, étant tétrapolaires et servant à maintenir le corps en vie. Revenons donc à la respiration... Par une respiration normale ou inconsciente, le corps n'est alimenté qu'avec la quantité de substance élémentaire nécessaire à sa conservation normale. Ici aussi, l'approvisionnement dépend de la consommation de la substance élémentaire. Il en va tout autrement avec la respiration consciente.

Auteur: Bardon Franz

Info: Initiation into Hermetics (1956), pp 37-38

[ intégration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fils-père

La poésie est quelque chose qui vient tout naturellement aux Panofsky. Tenez, mon père, par exemple. Le détective inspecteur Izzy Panofsky a quitté en état de grâce cette vallée de larmes. Ça fait aujourd'hui trente-six ans qu'il est mort d'un arrêt du cœur sur une table de massage, dans le nord de Montréal, tout de suite après avoir éjaculé. On m'a appelé pour venir chercher son corps, et, quand je suis arrivé, j'ai été pris à part par une jeune Haïtienne, visiblement secouée. Ce n'était pas pour me dire qu'elles avaient été ses dernières paroles, mais pour m'annoncer qu'il n'avait pas eu le temps de signer sa facture de carte bleue avant d'expirer. En fils attentionné, j'ai réglé ce dernier élan de passion de mon père, sans oublier d'ajouter un généreux pourboire et de formuler toutes mes excuses à l'établissement pour le dérangement. Et, cet après-midi, anniversaire de la mort de mon père, je me suis rendu comme tous les ans en pèlerinage au cimetière de Chevra Kadisha, et, comme tous les ans, j'ai versé sur sa tombe une bouteille entière de whisky de seigle Crown Royal ; et, au lieu de déposer un caillou comme c'est l'usage, j'ai laissé en partant sur la dalle funéraire un sandwich seigle-pastrami et un gros cornichon.

Auteur: Richler Mordecai

Info: Survivre, etc..., pp. 292-293

[ épectase ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méditation guidée

Soyez le maître de votre respiration.

Si vous pouvez devenir le maître de votre respiration, vous pouvez devenir le maître de vos émotions.

- Respirez profondément tout au long de la journée, sans forcer, lentement et profondément, aussi longtemps que vous vous en souvenez, et sentez-vous détendu et sans tension.

- Observez votre respiration, observez-la. Lorsque vous expirez, accompagnez-la; Lorsque vous inspirez, accompagnez-la. Si vous êtes capable d'observer votre respiration, celle-ci sera très profonde, silencieuse et rythmée. Après le souffle, vous serez très, très différent, car cette attention constante sur le souffle vous libérera de l'esprit. L'énergie que nous utilisons normalement pour penser sera utilisée pour observer. C'est l'alchimie de la méditation: transformer l'énergie utilisée pour penser en observation ... comment cesser d'être un penseur et devenir un témoin. Mais soyez enjoué lorsque vous observez votre respiration, ne la transformez pas en travail.

- Utilisez votre respiration pour prendre conscience simultanément de la vie et de la mort. Quand on exhale, cela est associé à la mort; quand on respire, on s'associe à la vie. En expirant, tu meurs; en inspirant, vous renaissez. "La vie et la mort ne sont pas deux choses, séparées, divisées: elles sont une, et à chaque instant, les deux sont présentes.

- Rappelez-vous ceci: expirez, sentez que vous êtes en train de mourir. Ne pas avoir peur. Si vous avez peur, vous perturberez votre respiration Acceptez-le : expirer, c'est mourir, et la mort, c'est beau, c'est relaxant.

Auteur: Osho Rajneesh Chandra Mohan

Info:

[ contrôle respiratoire ] [ symbolique ] [ zazen ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

judaïsme

Les Juifs, dit-on, fuyant de l'île de Crète, occupèrent les dernières terres de Libye. On tire un argument de leur nom; Ida est une célèbre montagne de Crète, habitée par les Idaei, mot dont l'addition barbare d'une lettre aura fait Judaei. Quelques-uns prétendent que, sous le règne d'Isis, l'Égypte regorgeant d'un excès de population s'en déchargea sur les terres voisines, et que la migration eut pour chefs Hierosolymus et Juda. Beaucoup font des Juifs une race d'Éthiopiens, que la crainte et la haine forcèrent, sous le roi Céphée, à changer de demeures; d'autres un assemblage d'Assyriens qui, faute de champs à cultiver, s'emparèrent d'une partie de l'Égypte, puis, se rapprochant de la Syrie, se bâtirent des villes et s'approprièrent les terres des Hébreux. Il en est enfin qui leur donnent une origine illustre; selon eux, les Solymes, nation célébrée dans les chants d'Homère, fondèrent une ville, et, de leur nom, l'appelèrent Hierosolyma.
La plupart des auteurs s'accordent à dire qu'une maladie contagieuse qui couvrait tout le corps de souillure s'étant répandue en Égypte, le roi Bocchoris en demanda le remède à l'oracle d'Amon, et reçut pour réponse de purger son royaume et de transporter sur d'autres terres, comme maudits des dieux, tous les hommes infectés. On en fit la recherche, et cette foule misérable, jetée dans un désert, pleurait et s'abandonnait elle-même, lorsque Moïse, un des exilés, leur conseilla de ne rien espérer ni des dieux ni des hommes, qui les avaient également renoncés, mais de se fier à lui comme à un guide céleste, le premier qui jusque-là eût apporté quelque secours à leurs misères. Ils y consentirent, et, sans savoir où ils allaient, ils marchèrent au hasard. Mais rien ne les fatiguait autant que le manque d'eau. Tout près d'expirer, ils s'étaient jetés par terre et gisaient dans ces vastes plaines, lorsqu'ils virent un troupeau d'ânes sauvages, revenant de la pâture, gagner une roche ombragée d'arbres. Moïse les suit, et, à l'herbe qui croît sur le sol, il devine et ouvre de larges veines d'eau. Ce fut un soulagement; et, après six jours d'une marche continuelle, le septième ils chassèrent les habitants de la première terre cultivée, s'y établirent et y fondèrent leur ville et leur temple.
Moïse, pour s'assurer à jamais l'empire de cette nation, lui donna des rites nouveaux et un culte opposé à celui des autres mortels. Là est profane tout ce qui chez nous est sacré, légitime tout ce que nous tenons pour abominable. L'effigie de l'animal qui leur montra la route et les sauva de la soif est consacrée dans le sanctuaire, et ils sacrifient le bélier comme pour insulter Amon. Ils immolent aussi le boeuf, que les Égyptiens adorent sous le nom d'Apis. Ils s'abstiennent de la chair du porc, en mémoire de la lèpre qui les avait jadis infectés, et à laquelle cet animal est sujet. Des jeûnes fréquents sont un aveu de la longue faim qu'ils souffrirent autrefois, et leur pain sans levain rappelle le blé qu'ils ravirent à la hâte. S'ils consacrent le septième jour au repos, c'est, dit-on, parce qu'il termina leurs misères; séduits par l'attrait de la paresse, ils finirent par y donner aussi la septième année. Suivant d'autres, cet usage fut établi pour honorer Saturne, soit qu'ils aient reçu les principes de la religion de ces Idéens qu'on nous montre chassés avec Saturne et fondant la nation des Juifs, soit parce que, des sept astres qui règlent la destinée des mortels, celui dont l'orbe est le plus élevé et la puissance la plus énergique est l'étoile de Saturne, et que la plupart des corps célestes exercent leur action et achèvent leur course par nombres septénaires.
Ces rites, quelle qu'en soit l'origine, se défendent par leur antiquité; ils en ont de sinistres, d'infâmes, que la dépravation seule a fait prévaloir. Car tout pervers qui reniait le culte de sa patrie apportait à leur temple offrandes et tributs. La puissance des Juifs s'en accrut, fortifiée d'un esprit particulier; avec leurs frères, fidélité à toute épreuve, pitié toujours secourable; contre le reste des hommes, haine et hostilité. Ne communiquant avec les autres ni à table, ni au lit, cette nation, d'une licence de moeurs effrénée, s'abstient pourtant des femmes étrangères; entre eux, tout est permis. Ils ont institué la circoncision pour se reconnaître à ce signe. Leurs prosélytes la pratiquent comme eux, et les premiers principes qu'on leur inculque sont le mépris des dieux, le renoncement à sa patrie, l'oubli de ses parents, de ses enfants, de ses frères. Toutefois on veille à l'accroissement de la population; il est défendu de tuer aucun nouveau-né, et l'on croit immortelles les âmes de ceux qui périssent dans les combats ou les supplices. Il s'ensuit qu'on aime à procréer et qu'on s'inquiète peu de mourir. Ils tiennent des Égyptiens l'usage d'enterrer les corps au lieu de les brûler; sur les enfers, même prévoyance, mêmes idées; quant au ciel, les croyances diffèrent. L'Égypte adore beaucoup d'animaux et se taille des images; les Juifs ne conçoivent Dieu que par la pensée et n'en reconnaissent qu'un seul. Ils traitent d'impies ceux qui, avec des matières périssables, se fabriquent des dieux à la ressemblance de l'homme. Le leur est le dieu suprême, éternel, qui n'est sujet ni au changement ni à la destruction. Aussi ne souffrent-ils aucune effigie dans leurs villes, encore moins dans leurs temples. Point de statues ni pour flatter leurs rois, ni pour honorer les Césars. Du reste, comme leurs prêtres chantaient au son de la flûte et des tambours, qu'ils se couronnaient de lierre, et qu'une vigne d'or fut trouvée dans le temple, quelques-uns ont cru qu'ils adoraient Bacchus, le vainqueur de l'Orient, opinion démentie par la différence des rites; Bacchus institua des fêtes riantes et joyeuses; le culte des Juifs est bizarre et lugubre.

Auteur: Tacite

Info: Histoires, Livre V [70 après J.-C.] A. Les affaires de Judée, 5,1-13

 

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