Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 55
Temps de recherche: 0.0584s

science-fiction

Les écorcheurs avaient pour habitude de créer des fantasmes au sujet d'extraterrestres arrivant pour "conquérir" la Terre, et voler leurs "précieuses" ressources physiques, et/ou de les faire disparaître par peur de la "concurrence"... comme si une espèce capable de faire ce voyage n'aurait pas eu le pouvoir, ou l'esprit, ou l'imagination, pour se débarrasser d'impératifs biologiques dépassés. La conquête de la galaxie est ce que des bactéries avec des vaisseaux spatiaux feraient - sans autres connaissances, n'ayant pas le choix.

Auteur: Egan Greg

Info: Diaspora

[ paranos ] [ exploration spatiale ] [ biologie ] [ civilisation de type II ou III ]

 

Commentaires: 0

onirisme

Presque au tout début de ma pratique de rêver, je réalisai qu'exercer l'attention de rêver est le point essentiel de rêver. Cependant pour notre pensée, s'entraîner à être conscient au niveau des rêves semble impossible. Don Juan avait dit que la partie active d'un tel entraînement est la persistance, et que la pensée et toutes ses défenses rationnelles ne peuvent rien face à la persistance. Sous sa pression, ajouta-t-il, tôt ou tard, les barrières de pensée s'effondrent, et l'attention de rêver s'épanouit.

Auteur: Castaneda Carlos

Info: L'Art de rêver. Les Quatre Portes de la perception de l'univers

[ exploration ] [ observateur ]

 

Commentaires: 0

contemplation

J'ai eu la chance de pouvoir observer un petit coin de forêt ancienne. C'est un rare privilège : ces forêt de peuplement couvrent moins d'un demi pour cent de la surface de l'est des État-Unis. Mais les vieilles forêts ne sont pas la seule fenêtre ouverte sur l'écologie de la planète.

Un des résultats de mon observation du mandala aura été de comprendre que c'est en leur accordant notre attention que nous faisons apparaître des endroits merveilleux, et non en trouvant des endroits "vierges" qui nous émerveillent. 

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ exploration ] [ focalisation ] [ superficialité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jeunesse

J'ai dix-neuf ans. [...] Comme à l'accoutumée, nous sortons la nuit protégés par nos armures logotypées, toutes incisives dehors. Dans notre bolide allemand nous avançons dans le labyrinthe de la cité. Des sifflets fusent. Esba sort sa main par la fenêtre et brandit le majeur, incontestable. Les sifflets cessent et laissent place à une haie d'honneur mutique. [...]
Les maigres reproches de ma mère me parviennent en écho, de loin. Il n'y a plus rien à faire. Le poison de la vie facile s'est installé en moi. Je n'ai pas l'antidote.

Auteur: Manfredi Astrid

Info: La petite barbare, p. 71-72

[ vivre ] [ fête ] [ exploration ]

 

Commentaires: 0

curiosité

Je ne sais pas si je me suis rangée du côté des universitaires parce que je me suis retrouvée en troisième cycle, ou si je me suis retrouvée en troisième cycle parce que, en mon for intérieur, j'avais déjà embrassé la cause des universitaires. Quoiqu'il en soit, j'avais cessé de croire que le "théorique" pouvait annihiler le potentiel littéraire de quiconque ou qu'en étudiant un sujet qu'on aimait, on risquait de le détruire. L'amour était-il donc une chose si fragile ? Aimer, n'est-ce-pas justement vouloir en savoir davantage, se lancer à corps perdu, se laisser posséder ?

Auteur: Batuman Elif

Info: Les Possédés : Mes aventures avec la littérature russe et ceux qui la lisent

[ passion littéraire ] [ approfondissement ] [ exploration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

couple heureux

On compte l’un pour l’autre, pas seulement parce qu’on s’aime, mais parce qu’on a des choses à dire, des choses à faire ensemble. C’est cela aimer vraiment ! Ce n’est pas du tout bêler qu’on voudrait se voir, que l’autre nous manque ; c’est préparer les rencontres pour qu’elles soient enrichissantes et qu’il ne s’y agisse pas uniquement de se regarder dans les yeux. 

Se regarder, il faut le faire, bien sûr, ça fait partie de l’amour, mais il n’y a pas que cela. Ou sinon, de l’amour, il ne reste que la maladie, pas la santé, le renouveau, le rebondissement de la vie, les découvertes, la préparation de l’avenir.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, page 179

[ exploration du monde ] [ projets ] [ méta-romantisme ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

recherche

Il n'y a rien de distinctement scientifique quand au processus hypothético-déductif. Ce n'est pas même distinctement intellectuel. C'est seulement un contexte scientifique pour un stratagème beaucoup plus général qui sous-tend presque tous les processus régulatifs ou les processus de contrôle continu, à savoir la rétroaction et le contrôle de la performance via les conséquences de l'acte accompli. Dans le schéma hypothético-déductif les déductions que nous tirons de l'hypothèse sont, dans un sens, ce qui en sort de logique. Si elles sont vraies, l'hypothèse ne doit pas être modifiée, mais si elles sont fausses la correction est obligatoire. La rétroaction continue de l'inférence à l'hypothèse est implicite dans le "Whewell’s account of scientific method". Il n'aurait pas été opposé à l'idée que le comportement scientifique peut être classé comme approprié dans la cybernétique sous le terme de logique.

Auteur: Medawar Peter Brian

Info: Induction and Intuition in Scientific Thought 1969, 54-5

[ exploration ] [ tâtonnement ] [ investigation ] [ rationalisme ]

 

Commentaires: 0

nouveau monde

Je n’eus pas plutôt mis le pied dans cette nouvelle terre, que je me sentis tout affamé ; si bien qu’après avoir attaché mes Gansas [oies], et ma machine au premier arbre que je rencontrais, je ne pensais plus qu’à satisfaire mon ventre. Pour cet effet, je fouillais tout aussitôt dans mes pochettes, pour en tirer les provisions dont j’ai parlé ci-devant. Mais au lieu des perdrix et des chapons que je pensais y avoir mis, je n’y trouvais qu’un mélange confus de feuilles sèches, parmi de la mousse, du poil de chèvre, des crottes de brebis et de semblables ordures. Il m’en arriva de même de mon vin de Canarie, qui se tourna en une puante et vilaine liqueur, telle à peu près du pissat de cheval, ou quelque autre bête ; d’où vous pouvez bien juger, que toutes ces choses n’étaient qu’illusions de malins esprits, et de quelle force j’en aurais été servi, si je m’y fusse fié. Mais tandis que je m’amusais à considérer de si étranges métamorphoses, j’ouïs un grand bruit que faisaient mes oiseaux ; qui battaient des ailes derrière moi, et me tournant tout en même temps, je vis comme ils se jetaient à corps perdu sur un certain arbrisseau, qui s’était fortuitement embarrassé dans l’étendue de leurs cordages, je pris garde qu’ils en mangeaient les feuilles avec une grande avidité, et m’en étonnais d’autant plus, que je ne les avais jamais vu jusqu’alors, se repaître d’aucune forme de mangeaille...

Auteur: Godwin Francis

Info: L'homme dans la Lune

[ exploration ] [ voyage spatial ] [ science-fiction ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

voyage

J'entends répondre ici à une question qui caractérise le progrès inexorable du temps et de l'histoire dans les pensées de la science. Vous autres, esprits rigides qui niez le mouvement et voulez le subtiliser, voyez, vous-mêmes vous progressez ! N'ouvrez-vous pas le coeur de l'Europe, dans toutes les directions, à la navigation à vapeur, au chemin de fer, aux lignes télégraphiques, donnant des ailes à la pensée qui, sinon, rampe ? C'est l'esprit du temps qui, plus puissant que vous-mêmes, s'empare de vous. Gauss, de Götingen, fut le premier, à l'automne 1828 à Berlin, à me demander - et la question m'a été répétée depuis - s'il serait possible ou non de poursuivre, à partir de la côte américaine, au-delà du détroit, les travaux géodésiques et la triangulation de la côte asiatique. Ma réponse est simple et affirmative. Les deux piliers de la passe sont de hautes montagnes, visibles d'un rivage à l'autre. Elles s'élèvent abruptement au-dessus de la mer du côté asiatique et leur base, du côté américain, est bordée d'une côte basse battue par les flots. C'est du côté de l'Asie que la mer a la plus grande profondeur, et le courant, qui remonte du sud dans le détroit à la vitesse de deux à trois noeuds, y a sa plus grande force. Nous vîmes seulement du côté asiatique de nombreuses baleines et des troupeaux innombrables de morses. Les sommets des montagnes peuvent bien surgir de la nappe de brume qui repose d'ordinaire en été au-dessus de la mer ; mais il y aura aussi des jours comme le 30 juillet 1816.

Auteur: Chamisso de Boncourt Adelbert

Info: In "Voyage autour du monde, 1815-1818", éd. José Corti, p. 129-130, trad. par Henri-Alexis Baatsch

[ savoir ] [ optimisme ] [ exploration ] [ passage du nord-ouest ] [ adresse au lecteur ] [ océan ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Benslama

introspection

Il semble que l'inconscient collectif, tel que décrit par Jung, à savoir une réalité située dans une dimension en dehors de l'espace et du temps qui constituerait une forme de "mémoire de l'humanité", voire d'âme de l'univers, mériterait quelques améliorations... ou extensions.
Tout d'abord ce modèle de domaine mental traîne inévitablement avec lui des époques, langages, habitudes... manies. Qui font immédiatement surgir les difficultés. Tenez : l'archétype, ce flou modèle général, primitif, éventuellement idéal... Surtout "complexe", dans les deux sens du terme, qui reste souvent à l'état d'archange mal esquissé, perdu au milieu d'un cosmos incolore...
Ici l'intuition sussure "Votre anthropomorphisme les gars ! Trop limitatif..."
Comment aller au-delà ? Et pouvoir mieux observer et décrire ces attracteurs, méta-moteurs, titanesques aimants polarisateurs ? Galaxies psychiques ressenties et reconnues par nous et d'autres espèces. Partagées.
Pensons à ce simple tropisme qui fait que le le soleil attise les plantes et les nourrit, ou à celui de l'eau qui irrigue et fertilise l'écorce terrestre. Et ce besoin absolu de la matière de s'agréger, de rejoindre un centre qui n'existe pas à l'origine... Un peu comme les animaux, forcés de se regrouper en gage de protection et de reproduction...
Quel mode, quel mécanisme, permettra de mieux définir ces modèles, de pointer et créer de nouvelles focales pour certains endroits-phénomènes de nos espaces intérieurs, de "mieux les voir" au sein de cet espace conceptuel, hors du monde carbone-oxygène... Ou, pourquoi pas, dans un monde matériel, mais seulement peuplés d'atome et de champs magnétiques, où ces forces, agissant sur ces derniers, par leurs traces, se laisseront mieux entrevoir.
Et comment conserver et transmettre entre nous, et avec les autres êtres, ce savoir indicible que révélera cette quête de nos mondes intérieurs. Espaces spirituels rassemblés qui ressemblent encore et toujours à un vide absolu.

Auteur: Mg

Info: 1 sept. 2016

[ question ] [ exploration ] [ unicité ] [ dépassement ]

 

Commentaires: 0