Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 17
Temps de recherche: 0.0346s

hiérarchie

Aujourd'hui encore, le paternalisme qui imprègne les relations sociales au Japon apparaît comme un vestige hérité de la période féodale.

Auteur: Reischauer Edwin Oldfather

Info: Histoire du Japon et des Japonais, tome 1, p. 70

[ Asie ]

 

Commentaires: 0

consommation

On revient ainsi, avec le crédit, à une situation proprement féodale, celle d’une fraction de travail due d’avance au seigneur, au travail asservi. Pourtant, à la différence du système féodal, le nôtre joue sur une complicité : le consommateur moderne intègre et assume spontanément cette contrainte sans fin : acheter afin que la société continue de produire, afin qu’il puisse continuer de travailler afin de pouvoir payer ce qu’il a acheté.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: " Le système des objets ", éditions Gallimard, 1968, page 224

[ tonneau des danaïdes ] [ cycle infini ] [ absurde ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

lectures médiévales

La littérature du Moyen Age ne se laisse pas aborder à travers les poncifs des autres époques, y compris de la nôtre, mais elle n’est pas non plus aussi rebutante ni aussi glacée qu’on a voulu ou qu’on pourrait le croire. L’épanchement et la peinture de soi, comme la profondeur du mystère et la séduction du récit, ne lui sont nullement étrangers, loin de là. Mais elle poursuit un équilibre qui lui est propre entre la sensibilité et l’intellect, entre la représentation du monde et l’imaginaire, entre l’imitation et le renouvellement.

Auteur: Zink Michel

Info: Littérature française du Moyen Âge

[ évolution ] [ écriture féodale ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Gaule

Malgré la faiblesse des rois, malgré l'équivoque du terme France nous pouvons cependant admettre qu'il y a un royaume de France, non pas seulement dans les formules de chancellerie, mais dans l'opinion et le langage des habitants. Il y a un royaume de France par opposition à l'empire et aux principautés chrétiennes et musulmanes d'Espagne. Les capétiens sont rois de France, parce qu'ils sont soutenus par la forte tradition populaire que les carolingiens ont créés : l'étude des clauses finales des chartes montre qu'ils sont reconnus comme tels jusqu'aux lointaines frontières méridionales.

Auteur: Petit-Dutaillis Charles

Info: La Monarchie féodale en France et en Angleterre (Xe - XIIIe), Début du Xe siècle

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Partager un parapluie
Al-ai-gasa : à l'époque féodale, hommes et femmes en relations intimes n'étaient pas censés se montrer proches l'un de l'autre en public, sans même parler de bras entrelacés ou de mains tenues. Une des rares occasions où ces gestes étaient permis étaient les jours de pluie, quand ils pouvaient jouir de l'intimité d'un parapluie partagé. En conséquence, si un homme proposait un parapluie à une femme, son geste était souvent interprété comme l'expression implicite de son amour pour elle. Depuis lors, un homme et une femme amoureux se décrivent comme partageant un parapluie.

Auteur: Copleton Jackie

Info: La Voix des vagues, p. 141. Du japonais

[ proximité ] [ intraduisible ]

 

Commentaires: 0

ascendants

Il conviendrait, en premier lieu, d'examiner attentivement la manière dont s'est transmise la qualité nobiliaire. [...] La noblesse médiévale est indépendante de la chevalerie et lui est antérieure ; c'est une qualité qui vient des ancêtres, une affaire de race. [...] On peut considérer maintenant établi que la noblesse carolingienne s'est transmise par le sang dans une abondante postérité féodale et, d'une façon plus générale, que tout noble se disait d'abord "de nobilibus ortus" ou "gentilhomme", c'est-à-dire qu'il ne se référait pas, en premier lieu, à sa puissance ou à sa richesse, mais à ses aïeux.

Auteur: Duby Georges

Info: Hommes et structures du Moyen Age, Tome 1 : La société chevaleresque

[ filiation ] [ Gaule ] [ France ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

Certains considèrent la biographie comme un genre non historique, voire antihistorique. Ne crée-t-elle pas une proximité trompeuse entre le lecteur et le personnage ? Ne relève-t-elle pas plutôt de la fiction et de la littérature ? Ne contient-elle pas en germe l'anachronisme et un sentimentalisme de mauvais aloi ? Comment le biographe peut-il s'empêcher d'appliquer la grille d'analyse morale de son époque à un personnage qui est trop souvent son héros ? Comme il est aisé de succomber à certaines facilités pour attirer le lecteur ! À ces objections, on peut répondre que la plupart d'entre elles s'appliquent à la science historique dans son ensemble, et non uniquement au genre biographique. Il n'est pas plus présomptueux de vouloir retracer le parcours d'un individu que de prétendre livrer une interprétation globale de la société féodale.  

Auteur: Sablon du Corail Amable

Info: Louis XI - Le joueur inquiet, p. 6

[ objectivité ] [ formacja prison ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mondialisation

Les puissants du capitalisme financier avaient un but à long terme, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier, dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets négociés lors de fréquentes réunions et des conférences. Le sommet de ces systèmes devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, Suisse ; une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde, qui étaient elles-mêmes des sociétés privées. Chaque banque centrale […] devait chercher à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, manipuler les bourses, influer sur le niveau de l’activité économique dans le pays, et influencer les politiciens assouplis par des récompenses économiques ultérieures dans le monde des affaires.

Auteur: Quigley Carroll

Info: Tragédie et espoir

[ domination ] [ argent ] [ globalisation ]

 

Commentaires: 0

lutte des classes

Ordre opprimé, à l’origine tributaire de la noblesse féodale régnante, recruté parmi les corvéables et des serfs de toutes catégories, c’est dans une lutte sans répit avec la noblesse que la bourgeoisie a conquis un poste de pouvoir après l’autre et, finalement, a pris possession du pouvoir à sa place dans les pays les plus évolués ; en France, en renversant directement la noblesse ; en Angleterre, en l’embourgeoisant de plus en plus et en se l’incorporant pour en faire son couronnement décoratif. Et comment y est-elle parvenue ? Simplement par une transformation de l’ "état économique", que suivit tôt ou tard, de bon gré ou par la lutte, une transformation des situations politiques. La lutte de la bourgeoisie contre la noblesse féodale est la lutte de la ville contre la campagne, de l’industrie contre la propriété foncière, de l’économie monétaire contre l’économie naturelle, et les armes décisives des bourgeois dans cette lutte furent leurs moyens de puissance économiques accrus sans arrêt par le développement de l’industrie, d’abord artisanale, puis progressant jusqu’à la manufacture, et par l’extension du commerce.

Auteur: Engels Friedrich

Info: Dans "La violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, pages 125-126

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

socio-psychologie

Cette mise en scène d'un loup (Ysengrin) qui fait rire au lieu de faire peur ne constitue peut-être pas tant un exutoire, comme on pourrait le croire au premier abord, que le reflet d'une certaine réalité. Il semble bien que l'on ait moins peur du loup dans les campagnes des XIIe et XIIIe siècles qu'avant l'an mille, du moins en Europe occidentale. La peur du loup ne sera de retour qu'à la fin du Moyen Âge et, surtout, à l'époque moderne, où elle deviendra une angoisse permanente dans la vie des campagnes. Cette peur est en effet liée au périodes de crises (climatiques, agricoles, sociales), pas aux moments de prospérité économique ni d'essor démographique. Ce n'est pas un hasard si l'histoire de la Bête du Gévaudan trouve sa place dans la France du XVIIIe siècle et non au cœur du Moyen-Âge. À l'époque féodale, dans les campagnes françaises, on a surtout peur du Diable, du dragon, de la Mesnie Hellequin ou des revenants, mais on n'a plus guère peur du loup. Cette accalmie, hélas ! ne durera pas ; cette peur reviendra avec force moins de deux siècles plus tard.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Le loup : Une histoire culturelle

[ historique ] [ rumeurs ] [ fantômes communautaires ] [ lupus ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel