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infini

Peut-être est-ce nouveau que nous surmontions cela : l'année et l'amour. Les fleurs et les fruits sont mûrs lorsqu'ils tombent. Les animaux se sentent, s'entre-trouvent et en sont contents. Mais nous qui avons projeté Dieu, nous ne pouvons pas finir d'être prêts. Nous remettons notre nature, nous avons encore besoin de temps. Qu'est-ce, pour nous, qu'une année ? Que sont-elles, toutes ? Avant même que nous ayons commencé Dieu, nous le prions : Fais-nous survivre à cette nuit. Et puis, les maladies. Et puis, l'amour.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: In "Les cahiers de Malte Laurids Brigge", éd. Point-Seuil, p. 205

[ abstraction ] [ anticipation ] [ dépassement ] [ être humain ] [ animal frustré ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

dialogue

Grossebaf : Fais-nous peur !
Goudurix : P... plaît-il ?
Grossebaf : Fais-nous peur, j'ai dit ! Nous sommes venus de loin pour connaître la peur, alors fais-nous peur !!
Goudurix : Mais c'est un malentendu ! C'est vous qui me faites peur !
Grossebaf : Moi, je te fais peur ? Comment puis-je faire quelque chose que j'ignore ? Alors comme ça, en ce moment, tu as peur ?
Goudurix : Ben oui, j'ai des sueurs froides, la tête vide, l'estomac noué...
Batdaf : Il a la grippe. La peur, c'est la grippe.
Grossebaf : Tu as déjà vu la grippe faire voler par Odin !

Auteur: Goscinny René

Info: Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands

[ incompréhension ] [ humour ] [ absurde ]

 

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expérience

Tu t'es ingurgité quelques préceptes de philosophie, et tu vas tout de suite les enseigner. Que fais-tu là que vomir ce que tu n'as pas digéré, comme un mauvais estomac vomit les viandes qu'il a prises. Digère d'abord, mon ami, et fais-nous voir ensuite une transformation dans ta partie maîtresse. -- Mais un tel a ouvert une école, je veux en ouvrir une aussi. -- Vil esclave, est-ce par caprice ou par hasard qu'on ouvre une école ? Il faut être d'âge mûr, avoir mené une certaine vie, et y être appelé des dieux ; sans cela tu es un imposteur et un impie. Tu ouvres une boutique de médecin, et tu as des onguents, mais tu ne sais pas les appliquer, et tu en ignores l'usage.

Auteur: Épictète

Info: Entretiens, Livre III, XLI.

[ nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

harmonie naturelle

Coryphée : Quel incomparable plaisir en effet que de voir tomber la pluie après les semences, et que d’entendre un voisin qui vous demande : dis-moi ce qu’on va faire à cette heure, mon vieux Comarchidès ? Alors moi je lui réponds : ça me ferait plaisir de boire un coup, puisque voilà que le ciel travaille pour nous. Allons, la patronne, fais-nous griller trois chénices de haricots avec des grains de blé mélangés, et montre-nous les figues. Dis à Syra de hucher Manès pour qu’il rentre des champs. Impossible de tailler la vigne aujourd’hui, ni de travailler la terre, vu qu’elle est détrempée. Alors c’est son tour à lui de me dire : je vais faire quérir à la maison une grille et deux pinsons. Il doit y avoir aussi du lait caillé et quatre morceaux de lièvre, à moins que le chat n’en ait emporté sa part hier au soir, car j’ai entendu là-dedans je ne sais quel remue-ménage. Apporte-nous-en, mon garçon, trois morceaux, et donnes-en un au père. Demande à Eschinadès des morceaux de myrte, et, en passant, il faut que tu cries à Charinadès de venir trinquer un bon coup avec la compagnie, attendu que le ciel travaille pour nous, et fait du bien aux cultures.
Le chœur : Quel plaisir, lorsque la cigale fait retentir son aimable chanson, de faire le tour de nos vignes de Lemnos, pour voir si les grappes mûrissent – car ce plan mûrit de bonne heure -, quel plaisir aussi de voir grossir la figue, et, quand elle est mûre, d’y coller sa bouche pour la manger et s’écrier : ah ! les heures sont belles.

Auteur: Aristophane

Info: Dans "La paix", traduction M.-J. Alfonsi, v. 1140 sq.

[ convivialité ] [ apéro ] [ jubilation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson