Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 15
Temps de recherche: 0.032s

remords

Que faisons-nous de nos vies qui justifient que nous vivions en paix ?

Auteur: Janicot Stéphanie

Info: Non, ma mère n'est pas un problème, 91

[ question ] [ sérénité ]

 

Commentaires: 0

redites

Nous savons dire: "Cicero dit ainsi; voilà les moeurs de Platon; ce sont les mots mêmes d'Aristote." Mais nous, que disons nous nous mêmes? que jugeons nous? que faisons-nous? Autant en dirait bien un perroquet.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, I, 25

[ écriture ] [ réécriture ] [ Grèce antique ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

positivisme

Et que sont les religions ? Ce sont des systèmes psychothérapeutiques. Que faisons-nous, nous autres psychothérapeutes ? Nous essayons de soigner la souffrance de l’esprit humain, de la psyché humaine ou de son âme. Or, les religions s’occupent de la même chose. Ainsi, notre Seigneur est un guérisseur ; c’est un médecin qui soigne les malades et s’occupe des troubles de l’âme ; c’est exactement la définition d’une psychothérapie.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: "Sur les fondements de la psychologie analytique", trad. Cyrille Bonamy et Viviane Thibaudier, éd. Albin Michel, Paris, 2011, page 228

[ réductionnisme utilitariste ] [ comparaison ] [ foi ] [ croyances ] [ réconfort ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

genèse

C’est une chaise qui a créé le monde : au commencement, il n’y avait que des chaises. Elles s’ennuyaient. Faisons-nous un homme, dit une chaise, un homme qui posera son séant sur notre siège, qui s’appuiera contre notre dossier, qui nous changera de place, qui nous polira, nous cirera, nous caressera. Cette chaise-là pensa l’homme si fortement que l’homme fut. Et l’homme, enfant de la chaise, vit de plus en plus assis.

Auteur: Norge Géo

Info: Les cerveaux brûlés

[ meuble ] [ Dieu ] [ absurde ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

civilisation de loisirs

Au départ, ce constat : notre monde se caractérise par une "disponibilité mentale" de ses habitants qu’aucune autre société n’a connue. Depuis un siècle, la durée du temps que nous pouvons chaque jour consacrer à nous instruire, nous distraire ou réfléchir a été multipliée par huit. Ce trésor inestimable, qu’en faisons-nous ? Nous le dilapidons allègrement en millions d’heures consacrées au porno, aux jeux, à quantité de satisfactions immédiates addictives… au détriment d’élaborations plus durables et, à terme, plus utiles.

Auteur: Bronner Gérald

Info:

[ temps libre ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

massacre

- Il ne faut pleurer sur aucune des choses qui arrivent aujourd’hui. 

- Il ne faut pas pleurer ?

- Non, petite. Pas sur le sang qui est répandu aujourd’hui.

- Il ne faut pas pleurer à cause de l’offense ? Il ne faut pas pleurer de douleur ?

- Si nous pleurons, nous acceptons. Il ne faut pas accepter.

- Les hommes sont tués, et il ne faut pas pleurer ?

- Si nous les pleurons, nous les perdons. Il ne faut pas les perdre.

- Et il ne faut pas pleurer ?

- Bien sûr que non ! Que faisons-nous, si nous pleurons ? Nous rendons inutile tout ce qui a été.

Était-ce cela, pleurer ?

Rendre inutile tout ce qui avait été ? Et quoi encore ? Effacer le sang répandu ? Rendre inutile la douleur même ? Était-ce cela ?

Auteur: Vittorini Elio

Info: Dans "Les hommes et les autres", éd. Gallimard, Paris, 1947, pages 121-122

[ aveu de défaite ] [ résistance ] [ viatique moral ] [ défini ] [ question ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

incompréhension

Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. L’Éternel descendit pour voir la ville et la tour, que bâtissaient les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant, rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue les uns des autres. Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel les dispersa sur la face de toute la terre.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Genèse, 11, 4-9

[ limites ] [ ordre naturel ] [ confusion ] [ multiplicité ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

curiosité

Tout ce qui me traverse peut éclairer les circuits de mon cerveau, et me proposer une aventure. Recherche de souches de levure; hoquètement fétichistes, l'utilisation correcte de l'inversion, contrepied, contraire et renversement; le rapport du récit principal à la tangente, du centre de l'action vers ses à-côtés. Que faisons-nous d'autre que quêter, rechercher un sens au milieu de toutes ces informations qui nous lavent le cerveau ? Où conduit cette ouverture d'égout pluvial, où va cette rivière sous la ville, comment ? Je prends une lampe frontale et j'y vais. C'est long, bas et sombre, ça pue et ça s'étend sur des miles. Sous la ville il y a une autre ville. Celle du dessus commence à disparaître. Voilà ce que nous recherchons, n'est-ce pas ? Disparaître? Nous aventurer dans l'obscurité, pour laisser ce que nous savons et nous retirer pendant une heure, une journée, la longueur d'un roman, et voir quelle signification peut être tirée de ce qui reste?

Auteur: Monson Ander

Info:

[ gamberge ] [ lecture ] [ absorbé ]

 

Commentaires: 0

métropole

Les gens se massaient comme des insectes sur les trottoirs considérablement élargis, se pressant aux entrées des passages souterrains et aux bouches de métro. Sur la voie centrale de la rue, réservée aux seules voitures officielles, des voitures de police circulaient ou stationnaient, s’écartant parfois pour laisser passer une ambulance ou des voitures de pompiers. De chaque côté de la voie centrale, de gros autobus bourdonnants – ils n’avaient pas de moteur, mais un volant qui était lancé à fond à chaque terminus – charriaient leurs deux cents passagers, glissant d’arrêt en arrêt à deux blocs d’intervalle, se laissant alors doubler par les taxis à piles. Depuis la pose du dôme, tous les moteurs à combustion étaient interdits par la loi. Le système de ventilation pouvait tout juste évacuer l’oxyde carbonique et les anthropotoxines produits par l’homme, et, les jours de grande chaleur, l’humidité produite par la transpiration humaine excédait la capacité des systèmes de conditionnement. Il tombait alors, sous le dôme, une sorte de bruine.
Comment faisons-nous pour le supporter ?

Auteur: Brunner John

Info: Dans "Tous à Zanzibar", trad. Didier Merle, Librairie Générale Française, 1995, page 84

[ description ] [ pollution ] [ entassement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

Pour ce qui est de la condition humaine, nous avons accompli de réels progrès au cours des toutes dernières décennies, avec la régression de la famine, des épidémies et de la guerre. Mais la situation des autres animaux se dégrade plus rapidement que jamais, et l'amélioration du sort de l'humanité est trop récente et fragile pour qu'on en soit assurés.
En outre, malgré les choses étonnantes dont les hommes sont capables, nous sommes peu sûrs de nos objectifs et paraissons plus que jamais insatisfaits. Des canoës nous sommes passés aux galères puis aux vapeurs et aux navettes spatiales, mais personne ne sait où nous allons. Nous sommes plus puissants que jamais, mais nous ne savons trop que faire de ce pouvoir. Pis encore, les humains semblent plus irresponsables que jamais. Self-made-dieux, avec juste les lois de la physique pour compagnie, nous n'avons de comptes à rendre à personne. Ainsi faisons-nous des ravages parmi les autres animaux et dans l'écosystème environnant en ne cherchant guère plus que nos aises et notre amusement, sans jamais trouver satisfaction.
Y a-t-il rien de plus dangereux que des dieux insatisfaits et irresponsables qui ne savent pas ce qu'ils veulent ?

Auteur: Yuval Noah Harari

Info: Sapiens : Une brève histoire de l'humanité

[ évolution ] [ historique ] [ perdu ]

 

Commentaires: 0