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niaiserie

C'est toujours le même refrain : le bonheur familial, la multiplication des enfants, des capitaux, ils vécurent heureux et amassèrent des biens, de grâce!

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Les Possédés

[ poncif ] [ topique ] [ ras-le-bol ] [ saturation ]

 

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humour

Avant de partir, je dissimule le vaisseau pour éviter toute découverte et inspection de celui-ci par la faune autochtone. Après consultation du Catalogue Astral, je décide de transformer le vaisseau en corps terrestre connu sous la dénomination d'appartement familial, dupl., chauf. cent., liv., 3 ch., 2 s. de b., cuis. Terrasse. Piscine ds imm. Pkg. 2 pl. Facil. crédit max.

Auteur: Mendoza Eduardo

Info: Sans nouvelles de Gurb

[ extraterrestre ]

 

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coquetterie spirituelle

Pour se donner un air de profondeur, d’aucuns affichent une spiritualité plutôt qu’une appartenance religieuse. On soupçonne une foi de n’être qu’un héritage familial, alors qu’une spiritualité vous prête une vie intérieure. Les simagrées de la méditation et du recueillement en jettent plus que la prière. Dites que vous fricotez avec le mystère, une indicible présence, le numineux, on oubliera que votre âme n’est qu’un fantôme dans la machine — et sans doute finirez-vous par être la dupe de cette tartuferie jouée aux autres comme à vous-même.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Lassitudes

[ attitude ] [ tendance ] [ politiquement correct ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mot fourre-tout

Tout ça n'est pas aussi incompréhensible que tu le prétends, mon petit chou. L'amour est le sentiment que nous éprouvons pour ceux que nous aimons profondément et que nous tenons en haute estime. Il peut être léger comme l'étreinte que nous accordons à un ami ou lourd comme les sacrifices faits pour nos enfants. Il peut être romantique, platonique, familial, fugace, éternel, conditionnel, inconditionnel, imprégné de chagrin, alimenté par le sexe, souillé par les abus, amplifié par la bonté, tordu par la trahison, approfondi par le temps, assombri par la difficulté, suscité par la générosité, nourri par l'humour et "chargé de promesses et d'engagements" que nous pouvons ou ne pouvons pas tenir.

La meilleure chose qu'on puisse probablement faire de sa vie, c'est de faire face à cette foutue merde.

Auteur: Strayed Cheryl

Info: Tiny Beautiful Things: Advice on Love and Life from Dear Sugar

[ synonymie ] [ tous azimuts ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

L’amas d’Alastor compte des milliers de monde. Jack Vance se propose de nous en faire explorer trois au travers d’autant de romans.
Le premier que nous découvrons, Trullion, abrite le peuple des Trills, à la vie simple. Leurs principaux ennemis sont le peuple aquatique des Merlings, les nomades Trevanys et les pirates de l’espace, surnommés les Etoiliers, qui enlèvent régulièrement quelques notables pour demander des rançons. On note aussi les exactions d’une étrange tribu, le Peuple Laid, et les attentats commis par les fanatiques religieux de la Fanscherade.
La passion des Trills reste la Hussade, un sport assez étrange (compromis entre le football américain et le rugby) où la victoire s’acquiert en dénudant complètement la mascotte virginale de l’équipe adverse. Glinnes va devenir un joueur de Hussade afin de récupérer son domaine familial, vendu par son frère Glay qui a rejoint les rangs de la Fanscherade.

Auteur: Internet

Info: A propos d'Alastor 2262: Trullion de Jack Vance sur http://hellrick.over-blog.com/2018/09/alastor-2262-trullion-de-jack-vance.html

[ space opera ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

brute

La chute du Ku Klux Klan fut aussi soudaine qu'inattendue, et c'est le rondouillard et déplaisant Stephenson qui la provoqua. En mars , il invita à dîner une jeune femme de bonne réputation du nom de Madge Oberholtzer. Au grand désarroi de ses parents, celle-ci ne rentra pas ce soir-là, ni le suivant. Quand Stephenson la relâcha enfin, elle était dans un état effroyable. Elle avait été sauvagement battue et violée. Elle avait le seins et les organes génitaux lacérés. Elle raconta à son médecin et à ses parents qu'après être venu la chercher Stephenson s'était soûlé, qu'il était devenu violent et qu'il l'avait forcée à entrer dans un hôtel, où il avait brutalement abusé d'elle à plusieurs reprises. Submergée par la honte et le désespoir, Madge avait avalé une dose mortelle de chlorure de mercure. Lorsqu’elle regagna le domicile familial, les médecins ne pouvaient plus rien pour elle. Son agonie dura quinze jours.
Stephenson, croyant que son statut de dirigeant du Ku Klux Klan dans l'Indiana le mettrait à l'abri des poursuites, fut étonné d'être reconnu coupable d'enlèvement, de viol, de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et d'être condamné à la prison à perpétuité.

Auteur: Bryson Bill

Info: L'été où tout arriva

[ racisme ] [ Usa ]

 

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narcissisme

Je m’aime moi-même sans doute, et de toute la rage collante où la bulle vitale bout sur elle-même et se gonfle en une palpitation à la fois vorace et précaire, non sans fomenter en son sein le point vif d’où son unité rejaillira, disséminée de son éclatement même. Autrement dit, je suis lié à mon corps par l’énergie propre que Freud a mis au principe de l’énergie psychique, l’Éros qui fait les corps vivants se conjoindre pour se reproduire, qu’il appelle libido.

Mais ce que j’aime en tant qu’il y a un moi où je m’attache d’une concupiscence mentale, n’est pas ce corps dont le battement et la pulsation échappent trop évidemment à mon contrôle, mais une image qui me trompe en me montrant mon corps dans sa Gestalt, sa forme. […] Je m’aime moi-même en tant que je me méconnais essentiellement, je n’aime qu’un autre, un autre avec un petit a initial, d’où l’usage de mes élèves de l’appeler "le petit autre".

Rien d’étonnant à ce que ce ne soit rien que moi-même que j’aime dans mon semblable. Non seulement dans le dévouement névrotique, […] mais aussi bien dans la forme extensive et utilisée de l’altruisme, qu’il soit éducatif ou familial, philanthropique, totalitaire ou libéral, à quoi l’on souhaiterait souvent voir répondre comme la vibration de la croupe magnifique de la bête infortunée, l’homme ne fait rien passer que son amour-propre. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 46-47

[ miroir ] [ ego ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

diptères

Mouches familières,

inévitables et goulues,

mouches vulgaires, vous

évoquez pour moi toutes choses.



Oh ! vieilles mouches voraces

comme abeilles en avril,

vieilles mouches tenaces

sur mon crâne chauve d'enfant !



Mouches du premier vague à l'âme

dans le salon familial,

en ces claires soirées d'été

quand je commençais à rêver !



Et à l'école détestée,

mouches folâtres et rapides,

poursuivies

par amour de ce qui vole,



— car tout n'est que vol — bruyantes,

rebondissant sur les vitres,

les jours d'automne…

Mouches de toutes les heures,



d'enfance et d'adolescence,

de ma jeunesse dorée,

de cette seconde innocence

qui se targue de ne croire en rien,



de toujours… Mouches vulgaires,

si familières que nul ne saura

dignement vous chanter :

je sais, vous vous êtes posées



sur le jouet enchanté,

sur le bouquin fermé,

sur la lettre d'amour,

sur les paupières glacées

des morts.



Inévitables et goulues,

non pas diligentes comme les abeilles,

ni, comme les papillons, brillantes;

petites, espiègles,

vous, mes vieilles amies,

évoquez pour moi toutes choses.


Auteur: Machado Antonio

Info: Champs de Castille ;: Précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes, et suivi des Poésies de la guerre. LES MOUCHES

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fraicheur juvénile

"Il y a des êtres qui font d’un soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune, un véritable soleil" (Pablo Picasso)

Un jour où j’ai montré à l’un de mes petits-fils quelques plantes en pots sur le balcon de l’appartement familial, j’ai été un peu décontenancé et très agréablement impressionné de le surprendre, peu après, en train d’expliquer à son frère : "C’est incroyable, la plus belle fleur dans les pots de Papy, c’en est une qu’il n’a pas plantée !". Il parlait d’une fleur de pissenlit qui s’était développée à partir d’une graine amenée par le vent. Nombre d’adultes n’y auraient vu qu’une "mauvaise herbe" qu’il fallait arracher pour préserver la prétendue harmonie des plantations artificielles. Pourtant, un enfant, dont la perception n’était pas encore émoussée, était capable de s’émerveiller de ce qu’un adulte un peu trop "mûr" finit par trouver banal. Cet émoussement n’est pas une fatalité : je pense qu’un François d’Assise, par exemple, montrait qu’il avait su conserver cette aptitude naturelle des enfants quand il recommandait de ne pas cultiver tout le jardin, mais d’accepter d’en laisser une partie en friche, pour garder intacte notre capacité à nous émerveiller devant la beauté des herbes sauvages.

Je trouve que la remarque de mon petit-fils exprimait une vérité très profonde et nous donnait une leçon très importante. Jésus-Christ ne disait-il pas, paraît-il : "Si vous ne changez pas d'attitude et ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux" (Nouveau Testament, Matthieu 18:3). Je ne sais pas ce qu’est le "royaume des cieux", encore moins ce qu’il faut faire pour y entrer. Par contre, ce dont je suis convaincu, c’est que nous ne pouvons pas être vraiment heureux si nous ne retrouvons pas ou  n’entretenons pas la pureté du regard qu’on avait quand on était enfant. Il faut parvenir à comprendre et ressentir en profondeur, avec son esprit, son cœur et son corps, que rien n’est banal !

Heureusement, cela s’apprend (comme beaucoup d’autres choses) ! Il faut, patiemment, entretenir la flamme au fond de soi, rejeter les tendances "adultes" à considérer comme "puéril" l’émerveillement, mais au contraire, adresser régulièrement à ce soleil intérieur, la même louange que celle adressée par Edmond Rostand au soleil extérieur : "Ô Soleil ! toi sans qui les choses ne seraient que ce qu'elles sont !" (Hymne au soleil dans Chantecler).

Mais si jamais vous n’y parveniez pas, au moins, par pitié, abstenez-vous d’étouffer l’émerveillement des autres ! Ne dites jamais, surtout à un enfant, quelque chose comme : "Ce n’est que le soleil " ou "Ce n’est qu’une fleur". Rien n’est banal !

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ émerveillement ] [ spiritualité ] [ chiasme ]

 
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Ajouté à la BD par SANTARINI

métaphysique

En 2018, P., une amie venue de Bretagne (où elle a un club de yoga), a eu la gentillesse de me proposer un cours privé. Je me suis allongé chez moi, dans le salon sur un tapis de yoga. Au bout de quelques secondes je me suis trouvé incapable de suivre ses indications, car j'étais en pleine rétrocognition. La scène se passait en Inde, elle était très intense: j'étais un jeune homme Hindou, et comme d'autres bénévoles, je participais à l'entretien de notre temple. Son nom pourrait être traduit de la façon suivante: temple de la lumière d'or. Tout dans le temple restituait cette couleur, et pour y pénétrer nous nous habillions de cette couleur. Je venais de terminer mon travail lorsque ma sœur de cette vie-là est arrivée pour me raccompagner à la maison. Elle s'était habillée d'or même pour ce court moment passé dans le bâtiment dédié à notre culte. Outre le fait que la rétrocognition était sensoriellement très nette par le visuel, les odeurs, les bruits, ce qui m'a complètement sidéré ce sont mes sentiments pour ma sœur: un amour fraternel que j'ai peine à imaginer dans la vie présente. Un GRAND AMOUR, très pur, très familial, et la voir ainsi arriver dans le temple et venir à ma rencontre m'a rempli d'allégresse, en plus de la joie d'avoir accompli ma tâche dans l'enceinte sacrée. Dans ma vie d'aujourd'hui, je ne savais pas qu'un tel amour puisse exister, la remémoration a chargé mon corps physique actuel de cette information. Mon amie P. a vu qu'il se passait quelque chose, et comme elle est une une des personnes les plus ''yin'' que j'ai rencontrées, elle a laissé faire. Au bout de quelques instants j'ai pu faire un effort pour lui expliquer, des larmes dans les yeux, encore bouleversé par l'amour entre moi et ma sœur de cette vie là, car à l'évidence, elle m'aimait comme je l'aimais. C'est la signature des rétrocognitions: elles sont puissantes, inattendues par le mental ordinaire, et viennent modifier la personnalité actuelle. Elles expliquent, touche par touche, comment ce que nous manifestons aujourd'hui n'est pas dû au hasard, ni entièrement à la génétique physique. Comme les voyages hors du corps, les rétrocognitions ont un puissant effet de MÉTAMORPHOSE du corps bio-énergétique actuel. Se souvenir de ce qu'on a été, de ce qu'on a vécu, et comprendre les intrications temporelles, voilà le sens des religions cosmiques que j'ai connues sur SS3 et SB2 au cours des dernières centaines de milliers d'années. Ici et maintenant, le processus continue. Après coup j'ai fait des recherches sur internet, vous vous en doutez, pour voir s'il existait encore un ''temple de la lumière d'or'' en Inde. Tiens, je fais faire un post de ce commentaire, peut-être cela intéressera t'il certains pour initier des échanges sur la remémoration et la métamorphose.

Auteur: Auburn Marc

Info:

[ incarnations ] [ rétrovision ] [ paranormal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel