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esprit

Oui, les oeuvres de la pensée ne sont que des jeux dérisoires : fantaisie, fariboles, suggestion, blague et fichaise.

Auteur: Pagnol Marcel

Info: Jazz, p.84, Éd. Le Livre de Paris, 1974

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ dérision ]

 

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médecine

Un docteur est un homme que l'on paie pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade, jusqu'à ce que la nature l'ait guéri ou que les remèdes l'aient tué.

Auteur: Furetière Antoine

Info:

[ toubib ]

 

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vacherie

Non content d'être un semeur de sornettes, un brasseur de fariboles, un levain de balivernes, Roland Barthes est persuadé que, par ses contre-sens sur Racine ou ses élucubrations sur le S de Sarrasine et le Z de Zambinella, il contribue grandement à la marche en avant de l'humanité

Auteur: Pommier René

Info: Assez décodé, 1978, p 10

 

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Ajouté à la BD par miguel

prophétie

Je maintiens, au "Bal des Gamètes", la grande ronde du monde, les noirs, les jaunes gagnent toujours!... les blancs sont toujours perdants, "fonds de teint", recouverts, effacés!... politiques, discours, fariboles!... qu'une vérité: biologique!... dans un demi-siècle, peut-être avant, la France sera jaune, noire sur les bords...

- Les blancs?

- les blancs au folklore, strip-tease et pousse-pousse...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Rigodon, 1969, 336 p.

[ race ] [ invasion ] [ avenir ] [ sédentaires inquiets ]

 
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idéologie

Autrefois, les jeunes étaient obligés d’étudier ; ils n’avaient pas envie de passer pour des ignares, ils se donnaient du mal, bon gré mal gré. Aujourd’hui, il leur suffit de dire : fariboles, tout n’est que fariboles ! et le jour est joué. Ils sont bien contents, les jeunes gens. C’est vrai, cela : autrefois ils étaient tout bonnement propres à rien, et maintenant les voilà tout d’un coup promus nihilistes.

Auteur: Tourguéniev Ivan

Info: Pères et fils, traduction de Françoise Flamant, éditions Gallimard, 1982, page 93

[ discours capitaliste ] [ jouissance sémantique ] [ justification ] [ prétexte ] [ nihilisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-psychanalyse

Le complexe d'OEdipe universel est une foutaise, la horde primitive et le meurtre du père, puis le banquet cannibale, une bêtise sans nom, le viol de la première femme par le premier homme, une fadaise inqualifiable, la transmission prétendument phylogénétique de toutes ces fariboles, une vaste fumisterie. Freud a fait de ses fantasmes personnels une théorie prétendue scientifique - en fait, un conte pour enfants auquel adhèrent un nombre incroyable de fidèles.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos

[ tromperie ]

 

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dénigrement

Il y a longtemps que je pense que si j'avais un fils et qu'il ait des dispositions littéraires ou même seulement pour les choses de l'esprit, j'ai beau ne pas aimer me mêler de diriger dans ce domaine, je lui enlèverais tous les poètes. Ces gens-là font perdre un temps considérable pour le développement de l'esprit. J'ai perdu au moins quinze années, pour ma part, à me laisser bercer par leurs fariboles. Et le roman ? Comment un homme, à cinquante ans, peut-il encore écrire des romans ? Comment peut-on même encore, à cet âge, en lire ? Poésie et roman, c'est certainement la partie inférieure de la littérature.

Auteur: Léautaud Paul

Info: 4 mars 1927 I p.1919

[ lecture ]

 

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mort imminente

Les langues se délient oui. Au cours d'une conférence sur les EMI donnée devant une salle comble par le docteur Sam Parnia, spécialiste des soins intensifs, un homme uldéré se dresse soudain pour l'interrompre. Il est lui-même médecin depuis 40 ans et n'a jamais entendu pareil tissu d'âneries ! Jamais on ne lui fera croire ce genre de fariboles ! D'ailleurs poursuit-il, aucun des nombreux patients qu'il a contribué à ramener à la vie tout au long de sa carrière ne lui à raconté des histoires de vision hors du corps  et de tunnel de lumière.

Un autre homme se lève alors dans l'assistance et lui répond sur un ton posé : "docteur je suis un de vos patients, j'ai vécu ce genre d'expérience et vous êtes bien la dernière personne à qui j'en aurai parlé."

Auteur: Van Cauwelaert Didier

Info: Dictionnaire de l'impossible, p. 326. J'ai lu

[ détracteur ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

armée

Médecine militaire : Au commencement, nous faisions du zèle et des pansements compliqués selon les formules ultramodernes de nos hôpitaux. Mais bientôt la routine de l'infirmerie et le scepticisme de notre bon major - dont j'ai compris depuis la haute sagesse - nous ramenèrent à l'ipéca, au sulfate de soude et au bain de pied à la moutarde, ainsi qu'à l'ouverture des panaris en cinq secs.
- Vous allez-t-il me faire mal, m'sieur le major ?
- Mais non, mon garçon, assieds-toi là et ferme les yeux.
Crouc, un bon coup de bistouri bien appliqué et ça y était. Le soldat se tordait de douleur sur sa chaise, cependant que, pour le consoler, nous lui tenions les habituels propos : "Eh bien ! tu en verras de plus rudes, à la guerre... Tu es un homme, sacrebleu !" et autres fariboles délurées. Le panaris des autres semble toujours insignifiant.

Auteur: Daudet Léon

Info: Souvenirs, Robert Laffont, Bouquins 1992 <p.257>

[ douleur ]

 

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indéterminisme

Certains artistes n'aiment pas photographier ou peindre un individu qui a eu de la chirurgie plastique - ils trouvent que c'est difficile à traiter parce que ça n'a jamais l'air... juste. Cette remarque me remet en mémoire l'observation d'une astrologue qui affirmait qu'on ne peut établir le profil astrologique de quelqu'un dont l'instant de la naissance a été modifié par une césarienne.

Qu'est-ce qui est naturel, qu'est-ce qui est artificiel ?

Balayant ces fariboles humaines j'aurai tendance à penser qu'il y a "ce qui est". Disons : une entité en interaction avec les autres entités et l'environnement général. Cette interaction étant, par effet miroir, le principe même de l'existence de qui rapporterait l'observation, quelle que soit la profondeur et l'étendue de l'univers qu'il refléterait, le contraste et la finesse du calibrage de ses examens. Comme on mesurerait les dimensions de sa prison jusqu'à l'absurde. Que reste-t'il alors ? L'esprit ? Comme un point infini qui ne s'arrête jamais.

Nous sommes un principe d'action... en action. Sitôt qu'on stoppe le temps, comme par exemple lors de la mesure du lieu et de la vitesse d'un électron en physique quantique, on perd les repères. Le temps arrêté n'a aucun sens. Je suis un point infime de l'univers, planté au milieu de ses 800 octaves. (Sa taille telle que nous somme capable de la mesurer ce jour, considérant que la plus petite est l'électron et la plus grande l'étendue maximale du cosmos).

Alors : constat de l'observateur humain. Si je vais vers le minuscule visuel, tout s'accélère, alors que vers l'immense je m'englue dans un ralentissement majestueux et d'apparence quasi figée (Pensons ici aux extraordinaires images d'Eta Carinae en train d'exploser depuis 160 ans.)

Comme dans la musique. N'est qu'en musique plus on monte en vitesse de vibrations plus ça devient lumineux, ça s'élève. Au contraire du grave, sombre, lent et profond, qui possède quelque chose du tellurique de la "roche mère". Il y a là une inversion qui fait immanquablement penser à celle des couleurs lumières et des couleurs matières... devant nos sens ébahis. Nous sommes de complexes robots, limités. La mesure de la réalité, sous forme de temps et d'espace, n'est que la durée de nos vies, éventuellement de l'espèce et du monde couplée à la portée de nos yeux et celle de notre imagination.

Auteur: Mg

Info: 5 novembre 2012

[ limitation ] [ quête ] [ corps-esprit ] [ symbole ] [ contingences ] [ synthèse additive soustractive ] [ humano solipsisme ]

 
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