Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 99
Temps de recherche: 0.0588s

guerre

Conséquences de la première guerre mondiale : Fils de la guerre, bolchevisme et fascisme tiennent d'elle ce qu'ils ont d'élémentaire. Ils transportent dans la politique l'apprentissage reçu dans les tranchées : l'habitude de la violence, la simplicité des passions extrêmes, la soumission de l'individu au collectif, enfin l'amertume des sacrifices inutiles ou trahis. Car c'est dans les pays vaincus sur le champ de bataille ou frustrés par les négociations de paix que ces sentiments trouvent par excellence leur terreau.

Auteur: Furet François

Info: Le passé d'une illusion, Robert Laffont, Calmann-Lévy 1995 p.197

[ conséquence ] [ cycle ]

 

Commentaires: 0

éloge

Outre l'amour pour le Brésil, il partageait avec Bernanos la fascination de l'errance, la nostalgie d'un paradis perdu-pour lui, la Vienne cosmopolite du début du siècle, pour Bernanos, l'ancienne France chrétienne. Une même détestation pour le fascisme et le stalinisme les rapprochait. En matière littéraire, lui, l'écrivain des ardeurs sentimentales, se sentait des proximités avec le "prophète du sacré". Comme Bernanos, il considérait La Comédie Humaine comme l'expérience littéraire la plus aboutie et voyait en Dostoïevski un maître absolu.

Auteur: Seksik Laurent

Info: Les derniers jours de Stefan Zweig, p. 142

[ écrivain-sur-écrivain ]

 

Commentaires: 0

conservatisme assiégé

Jour après jour, mois après mois, au fil de ses doutes, l’ordre devenait donc une forme de fascisme, l’enseignement une contrainte, le travail une aliénation, la révolution un sport gratuit, le loisir un privilège de classe, la marijuana un vulgaire tabac, la famille un étouffoir, la consommation une oppression, la réussite une maladie honteuse, le sexe un loisir sans conséquence, la jeunesse un tribunal permanent, la maturité une forme nouvelle de sénilité, la discipline une atteinte à la personnalité humaine, la religion chrétienne… et l’Occident… et la peau blanche… 

Auteur: Raspail Jean

Info: Le Camp des saints, éditions Robert Laffont, 1973

[ traditions menacées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

barbarie

... ce jeune et joli garçon qui danse bien et chante mieux encore, cet éphèbe au visage clair me dit des mots horribles, des phrases qu’on n’oserait pas imaginer dans un cauchemar : - Oui beaucoup succomberont. Si nous entrons chez vous [en France], quand nous entrerons, on fusillera même les enfants dans le ventre de leur mère. Ces paroles dignes d’un cafre ou d’un fou furieux me furent dites froidement par un jeune SS de vingt-cinq ans au café Sturm [à Berlin] ...

Auteur: Hauteclocque Xavier Marie

Info: La tragédie brune , 1934. In La tragédie brune de Thomas Cadène

[ fascisme ]

 

Commentaires: 0

société

L'Etat est créé pour les hommes et non l'inverse (...) la tâche essentielle de l'Etat consiste bien en ceci : protéger l'individu, lui offrir la possibilité de se réaliser en tant que personne humaine créatrice. L'Etat doit être notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves. Cette loi fondamentale est bafouée par l'Etat quand il nous contraint par la force au service militaire et à la guerre. Notre fonction d'esclave s'exerce alors pour anéantir les hommes d'autres pays ou pour nuire à la liberté de leur progrès.

Auteur: Einstein Albert

Info: Comment je vois le monde

[ fascisme ] [ socialisme ] [ nationalisme ]

 

Commentaires: 0

lieu-dit

Le Salsetto, au temps des grecs, avait été un fleuve, puis, c'était devenu un torrent au temps des romains, ensuite un ruisseau au temps de l'unité italienne, après quoi, au temps du fascisme un ruisselet dégueu et enfin, au temps de la démocratie, une décharge abusive. Durant le débarquement de 1943, les ricains avaient construit au-dessus du lit désormais à sec un pont métallique qui, quelques années plus tard, avait disparu du soir au matin, complètement démonté par les voleurs de métaux, mais l'endroit avait gardé son nom : le pont 'méricain.

Auteur: Camilleri Andrea

Info: Les ailes du Sphynx, pocket fleuve noir 2006, p 18

[ chronologie ] [ décrépitude progressive ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

[…] le nouveau fascisme, la société de consommation, a profondément transformé les jeunes ; elle les a touchés dans ce qu’ils ont d’intime, elle leur a donné d’autres sentiments, d’autres façons de penser, de vivre, d’autres modèles culturels. Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette  "civilisation de consommation" est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot de "fascisme" signifie violence du pouvoir, la "société de consommation" a bien réalisé le fascisme. […]

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Écrits corsaires, 1974

[ dictature ] [ économique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

histoire

Rien n'est plus connu, semble-t-il, que le despotisme éclairé. Cette expérience d'un demi-siècle (1740-1790) - elle a duré deux fois plus longtemps que le fascisme de nos jours - tient dans tous nos manuels scolaires une place de choix. On en devine les raisons : les auteurs des petits traités ont gardé l'habitude, contractée à l'âge des Lumières par les philosophes de Paris, de louer l'étranger pour mieux critiquer l'ancien régime français. Le résultat subsiste et confère au "despotisme éclairé" l'essence, l'existence, et mille vertus de raison, de mécénat, de logique et de philanthropie.

Auteur: Bluche François Paul Guérande

Info: Le despotisme éclairé

[ relatif ] [ franc-maçon ]

 

Commentaires: 0

Usa

Alors que les versions du totalitarisme représentés par le nazisme et le fascisme consolidèrent leur pouvoir en supprimant des pratiques politiques libérales qui ne touchaient que des racines culturelles peu profondes, le "Superpower" représente une poussée vers un absolu qui se fonde directement dans le fumier où le libéralisme et la démocratie sont établis depuis plus de deux siècles. C'est un "totalitarisme inversé", c'est à dire à nouveau un système qui aspire à l'absolu, mais entraîné cette fois par une idéologie de rentabilité plutôt que par la vision d'une "race supérieure" (Herrenvolk). Le matériel plutôt que l'idée.

Auteur: Wolin Sheldon S.

Info: Politics and Vision : Continuity and Innovation in Western Political Thought, 1960, revised 2004, p. 591

[ consumérisme ] [ dictature ] [ fric ]

 

Commentaires: 0

fascisme

La "préférence nationale" (thème cher, là encore, au Front national) va directement à l'encontre des principes fondamentaux qui ont inspiré la Révolution de 1789 : tous les habitants d'un pays, qu'ils en aient ou non la nationalité, doivent être traités de la même façon par les lois. On pourrait même défendre, avec de bons arguments, l'idée selon laquelle un étranger, étant par définition un "hôte", devrait bénéficier, dans le pays ou il s'est expatrié, d'une protection particulière. Au surplus, le destin d'un étranger, lorsqu'il demeure longtemps dans un pays autre que le sien, n'est-il pas de finir par s'y assimiler ?

Auteur: Delacampagne Christian

Info: Une histoire du racisme, Livre de Poche 2000

[ nationalisme ]

 

Commentaires: 0