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Mais il y a aussi des femmes qui prennent leur indépendance, qui vivent de leurs efforts, sans avoir besoin de "supporter des types". Mais ça, c'est dans d'autres pays, où la culture a fait un pas de géant; où la femme a cessé d'être un objet de plaisir et d'exploitation; où les universités ouvrent leurs portes aux ouvrières et aux paysannes les plus modestes. Ici, les seules femmes qui pourraient s'émanciper grâce à la culture ce sont les filles des grands propriétaires, des banquiers, des commerçants prospères; et ce sont précisément les seules femmes qui se moquent complètement de leur émancipation, parce qu'elles n'ont jamais porté de souliers usés, n'ont jamais connu la faim qui engendre des rebelles.

Auteur: Carnés Luisa

Info: Tea Rooms : Femmes ouvrières, 1934. p 153

[ prolétaires ]

 

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Son regard à elle allait au-delà de moi, vers notre village, vers les hommes du nord qui chargent leurs bateaux d'esclaves en pleurs, vers tous les villages d'Allemagne, d'Angleterre et de France, où les pauvres gens transpirent de l'aube au soir pour que les grands seigneurs puissent se battre entre eux, assiégés dans leurs châteaux et entourés de leurs manants affamés en train de manger des souris et des rats, parfois même se dévorant les uns les autres, les mères qui pleurent pour leurs petits, et, au-delà de ceci, vers le monde entier même, avec toutes ses batailles qui semblaient si grandes, avec la misère et la cupidité et la peur, la jalousie et la haine des gens les uns pour les autres.

Auteur: Russ Joanna

Info: Souls 1982

[ accablement ] [ abattement ] [ tristesse ]

 

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[...] il m’était difficile de contredire un homme venant de perdre une épouse bien-aimée et de lui jeter à la face que cette femme n’était qu’une vulgaire menteuse et qu’elle avait failli le faire devenir fou d’inquiétude pour satisfaire ses instincts de comédienne. Il serait en effet imprudent de révéler à un mari la vérité sur les agissements de sa femme ! Le plus drôle, c’est que je n’hésiterais nullement à dénoncer les torts du mari devant une épouse. Une femme reconnaît volontiers qu’un homme est un propre à rien, un escroc, un opiomane, un coquin et même un ignoble pourceau sans que pour autant ces accusations diminuent d’un iota son affection envers le coupable. Les femmes sont des réalistes en diable !

Auteur: Christie Agatha

Info: Meurtre en Mésopotamie

[ hommes-par-femme ]

 

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Persiste aujourd'hui l'idée, fort répandue, qu'il serait difficile, voire impossible, d'être tout à fait femme sans être mère. Sur ce sujet, force est de constater que nous sommes même revenus en arrière (...) Quant aux femmes qui ne peuvent ou ne veulent pas avoir d'enfant, elles sont vite jugées et cataloguées. Si on plaint les premières, on critique les secondes, des égoïstes forcément, qui ne pensent qu'à elles, et qui ont un problème. Mais pourquoi le désir d'enfant irait de soi ? (...) Où est-il écrit qu'il faut absolument enfanter ? La génération des années 70 s'est battue pour avoir le droit d'avoir un enfant au moment choisi, celle d'aujourd'hui et de demain devra se battre pour jouir de la liberté de devenir mère, ou pas, sans subir d'opprobre.

Auteur: Cadalen Sophie

Info: Vivre ses désirs, vite !

[ dilemme ] [ question ] [ maman ] [ nullipare ]

 

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Une femme à son balcon, en train de fumer. Les cheveux desséchés par les décolorations, la peau ternie par la nicotine et le regard marqué par les heures supplémentaires. Elle était en jogging, ou peut-être en pyjama, observant la cour en bas où s’était rassemblé un groupe de jeunes en scooter. Zeno fut certain qu’elle cherchait parmi eux le visage absent de son fils. À d’autres fenêtres, à d’autres balcons des sept tours qui enserraient les Lombriconi sur trois côtés, comme pour les assiéger, il y avait des dizaines de femmes semblables. Plus jeunes, plus vieilles. À demi cachées derrière un rideau, ou le front plissé contre la vitre. Des pinces à linge à la main, un petit miroir de maquillage, un portable. Toutes identiques dans leur façon de regarder dehors, tels des oiseaux coincés dans un colombier.

Auteur: Avallone Silvia

Info: La vie parfaite, Page 18, Liana Levi, 2018

[ banlieue ] [ HLM ]

 

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Au cours de son adolescence et de sa prime jeunesse, José Bento venait souvent s'installer, le temps d'une saison, dans la maison Teixeira. Aurora avait un faible pour lui, malgré les mises en garde de sa soeur :
- Ne t'attache donc pas autant à ce garçon. Un jour, il tournera les talons et ne reviendra plus.
- Je sais. Amour d'enfant se garde comme l'eau dans un panier. Mais j'ai plaisir à m'occuper de lui et à le voir content.
Elle lui repassait ses chemises avec un soin extrême, en prenant garde de ne laisser ni faux plis ni boutons branlants. C'était une femme qui mettait sa sensualité dans de petits dévouements sans cesse recommencés, dans des insignifiances rituelles que jamais ne toucherait l'esprit de changement. Sa douceur cachait une bonne dose de cynisme obéissant, où tenait toute sa philosophie de l'espace sentimental ; son amour des concessions exprimait aussi une sorte d'égoïsme ignoré d'elle-même. Ces particularités faisaient d'Aurora une personne indispensable, mais non aimée.

Auteur: Bessa Luís Agustina

Info: In "Le confortable désespoir des femmes", éd. Métailié, p. 76 - trad. F. Debecker-Bardin

[ économie sentimentale ] [ soins maternels ]

 
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On touche ici au problème crucial de l'érotisme féminin : au début de sa vie érotique, l'abdication de la femme n'est pas compensée par une jouissance violente et sûre. Elle sacrifierait bien plus facilement pudeur et orgueil si elle s'ouvrait ainsi les portes d'un paradis. Mais on a vu que la défloration n'est pas un heureux accomplissement de l'érotisme juvénile ; c'est au contraire un phénomène insolite ; le plaisir vaginal ne se déclenche pas tout de suite ; selon les statistiques de Stekel - que quantité de sexologues et psychanalystes confirment - à peine 4% des femmes ont du plaisir dès le premier coït ; 50% n'atteignent pas le plaisir vaginal avant des semaines, des mois, ou même des années. Les facteurs psychiques jouent ici un rôle essentiel. Le corps de la femme est singulièrement "hystérique" en ce sens qu'il n'y a souvent chez elle aucune distance entre les faits conscients et leur expression organique ; ses résistances morales empêchent l'apparition du plaisir ; n'étant compensées par rien, souvent elles se perpétuent et forment un barrage de plus en plus puissant.

Auteur: Beauvoir Simone de

Info: Le Deuxième Sexe, tome II, première partie "Formation", chapitre III "L'initiation sexuelle"

[ libido ] [ sexuelles ]

 

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Les préoccupations d'ordre social n'existent pas encore assez pour le prolétariat espagnol féminin. L'ouvrière espagnole, capable de rares incursions vers l'émancipation et vers la culture, continue à prendre un vif plaisir dans la lecture des vers de Campoamor, à cultiver la religion et à rêver de ce qu'elle appelle sa "carrière" : un hypothétique mari. Ses colères, si par hasard elle en éprouve, ne sont que des ardeurs momentanées sans conséquences. Son expérience de la misère ne fait pas naître la réflexion. Si un jour son manque de moyens économiques la contraint à un jeûne forcé, lorsqu'elle peut manger à nouveau elle le fait jusqu'à satiété. Dans la plus parfaite inconscience. La religion la rend fataliste. Nuit et jour. Eté comme hiver. Nord et sud. Riches et pauvres. Toujours deux contraires. Bon ! Parfois - rarement - elle sent que sa vie est trop monotone et trop dure ; mais son esprit contient suffisamment d'aphorismes traditionnels qui sont chargés de la convaincre de son erreur et de l'immuabilité de la société jusqu'à la fin des temps. Ces proverbes lui ont appris qu'elle ne possédait rien d'autres sur Terre que ses larmes, et c'est pourquoi elle les verse sans compter.

Matilde est l'une de ces rares et précieuses insoumises, capables de renier cet héritage commun.

Auteur: Carnés Luisa

Info: Tea Rooms : Femmes ouvrières (1934)

[ femme-par-femme ] [ révolte ] [ féminisme ]

 
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- Comment savoir si une femme vous aime ? - Il est difficile d'être sûr de quoi que ce soit en amour, dit l'abbé en poussant la poupée vers l'enfant. - Et si une femme dit qu'elle a peur que l'homme ne revienne pas quand il va faire une course ? - Alors il se peut que ce soit elle qui ait envie de partir seule. (...) - Et quand une femme a l'esprit ailleurs, est-ce que cela veut dire qu'elle n'est pas amoureuse ? - Cela peut vouloir dire ça, mais aussi qu'elle est amoureuse. - Et si une femme dit à un homme qu'il ne doit pas tomber amoureux d'elle ? - Cela peut vouloir dire qu'elle l'aime. Il me vient à l'esprit un vieux film italien que tu aurais peut-être plaisir à voir et qui traite du même problème. Le metteur en scène fait assurément fi des dialogues pour démêler les sentiments. - Et si elle dit qu'elle n'est pas prête pour une union ? (...) - Ça peut vouloir dire qu'elle est prête mais qu'elle ne sait pas si toi, tu l'es et qu'elle redoute que tu la rejettes. - Et si elle dit qu'elle a envie de partir et qu'elle veut être seule ? - Ça peut vouloir dire qu'elle veut que tu viennes avec elle.

Auteur: Ava Audur Olafsdottir

Info: Rosa Candida

[ complexité ] [ ambigües ]

 

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Les hommes disent toujours ça comme un compliment déterminant, n'est-ce pas ? C'est une fille cool. Être la Cool Girl signifie être une nana sexy, brillante et drôle qui adore le football, le poker, les blagues cochonnes et les rots, qui joue aux jeux vidéo, qui boit de la bière bon marché, qui aime les parties à trois et le sexe anal, et qui s'enfile des hot-dogs et des hamburgers dans la bouche comme si elle accueillait le plus grand gang bang culinaire du monde tout en gardant une taille 28, parce que les Cool Girls sont avant tout sexy. Chaudes et compréhensives. Les Cool Girls ne se mettent jamais en colère ; elles ne font que sourire de manière chagrine et affectueuse et laissent leurs hommes faire ce qu'ils veulent. Vas-y, chie-moi dessus, ça ne me dérange pas, je suis la Cool Girl. Les hommes pensent vraiment que cette fille existe. Peut-être qu'ils sont trompés par le fait qu'il y a tant de femmes qui sont prêtes à se faire passer pour ce genre de fille. Pendant longtemps, la Cool Girl m'a offensée. Je voyais des hommes - amis, collègues, étrangers - s'étourdir devant ces affreuses simulatrices, et je voudrais prendre ces hommes à part et leur dire calmement : - vous ne sortez pas avec une femme, vous sortez avec une nénette qui a regardé trop de films conçus par des hommes socialement maladroits qui aimeraient croire que ce genre de créature existe et puisse les embrasser.

Auteur: Flynn Gillian

Info: Gone Girl

[ bimbos ] [ potiches ] [ pétasses ] [ gourde sexy ] [ séductrices ]

 

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