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musique naturelle

Les sons du violoncelle traversaient les portes, les fenêtres et les fentes. Se mêlaient aux rafales de vent qui allaient et venaient... La pluie était une harpe d'eau qui jouait sa propre mélodie.

Auteur: Wassmo Herbjørg

Info:

[ contrepoint ]

 

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ascendants

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi l’on parle souvent, même au sens métaphorique, de nos ancêtres les primates et de nos caractéristiques de primates. En revanche, il est plus rare que l’on parle de nos caractéristiques de poissons, quoique les chirurgiens parlent de "tumeurs des fentes branchiales", même quand ils n’opèrent pas un embryon.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Séminaires italiens : Bion à Rome

[ animaux ] [ évolution ]

 

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défaut idiomatique

Lorsque [un électron] passe à travers les fentes, c'est une onde, lorsqu'il est capté, c'est une particule. ... Un atome, selon Bohr, représente une réalité différente de celle du monde ordinaire de nos perceptions sensorielles, il n'est donc pas raisonnable d'insister à forcer le langage, issu de notre environnement macroscopique familier, à ce mode d'existence totalement étranger.

Auteur: Von Baeyer Hans Christian

Info: Taming the Atom. Chapter 13 (p. 197) Random House, Inc. New York, New York, USA. 1992

[ manque lexical ] [ carence de vocabulaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

canicule

Dans la chaleur de l'ardente après-midi de juillet, la salle, aux volets soigneusement clos, était pleine d'un grand calme. Il ne venait, des trois fenêtres, que de minces flèches de lumière, par les fentes des vieilles boiseries ; et c'était, au milieu de l'ombre, une clarté très douce, baignant les objets d'une lueur diffuse et tendre. Il faisait là relativement frais, dans l'écrasement torride qu'on sentait au dehors, sous le coup de soleil qui incendiait la façade.

Auteur: Zola Emile

Info: Le docteur Pascal

[ obscurité ]

 

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fruits

Les pastèques à la chair aussi craquante et fraîche que de la neige, étaient de formidables boulets de canon botaniques, d’une taille et d’un poids suffisants pour détruire une ville ; les pêches, orange ou roses comme la lune des moissons, pendaient, énormes, dans les arbres, leur peau épaisse et veloutée gonflée par le jus sucré ; les figues vert et noir craquaient sous la pression de leur sève, et les cétoines dorées, nichées dans les fentes roses, s’enivraient de ces largesses sans fin.

Auteur: Durrell Gerald

Info: Trilogie de Corfou, tome 3 : Le jardin des dieux

[ méditérrannée ] [ marché ]

 

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paradoxe EPR

Comment expliquer ce jeu paradoxal de la lumière entre onde et corpuscule ? D’autant qu’une expérience "sur le papier" qui rapprochait les résultats de Planck des calcules antérieurs de Young semblait montrer que, si la physique quantique était vraie, un photon unique passerait en fait par les deux fentes en même temps et interférerait avec lui-même. Einstein, Podolsky et Rosen avaient signé cette démonstration en 1935 comme un pamphlet pour dénoncer le caractère incomplet voire absurde de la théorie quantique et suggérer l’existence de variables cachées qui sauveraient le déterminisme à l’ancienne, strict et sans faille, au lieu de se contenter de résultats statistiques et d’un Univers qui laisse du jeu à la réalité. Quelques années après la mort d’Einstein, Alain Aspect réalisait à Orsay une variante de l’expérience d’Einstein-Podolsky-Rosen, ce qui renvoyait définitivement les variables cachées aux poubelles de l’histoire des sciences.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 45

[ relativité générale ] [ nouveau paradigme ] [ physique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

paresse

Je ne sais pas d'où ils sont venus et quelle est leur propre nature, bien que je me sois battu là-dessus pendant des années. Peut-être sont-ils des étrangers d'autres espaces, et peut-être notre propre moisissure. Je ne suis sûr que d'une chose : c'est une civilisation de parasites... si on peut les qualifier de civilisation... Ce sont des cafards et des punaises. Voyez vous-mêmes. Combien d'efforts faut-il fournir pour élever des abeilles ou, disons, des bombyx. Alors que les punaises s'introduisent d'elles-mêmes par toutes les fentes, les propriétaires n'ont qu'à bailler aux corneilles ou à fainéanter... Dans la vie humaine c'est pareil : quand les gens deviennent insensibles, paresseux ou trop rassasiés, quand ils se moquent de leur planète, surgissent ceux qui ordonnent.. Et il y a des gens qui ne sont pas contre : c'est d'autant plus pratique et plus simple... Iar ! Dans l'histoire de votre Terre, n'est-il rien arrivé de pareil ?

Auteur: Krapivin Vladislav Petrovic

Info: Le garçon et le lézard

[ décadence ]

 

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ventilation

A quoi ressemble la gare routière d'Accra ? A un grand cirque faisant une brève halte. Festival de couleurs et de musique. Les autocars font davantage penser à des roulottes de forains qu'aux luxueux pullmans glissant sur les autoroutes d'Europe et d'Amérique.

Ce sont des espèces de camions avec des ridelles en bois surmontées d'un toit reposant sur des piliers, de sorte qu'une brise agréable nous rafraîchit pendant le trajet. Ici, le courant d'air est une valeur prisée. Si on veut louer un appartement, la première question que l'on pose au propriétaire est : "Y a-t-il des courants d'airs ?" Il ouvre alors en grand les fenêtres et on est aussitôt caressé par un agréable souffle d'air frais : on respire profondément, on est soulagé, on revit.

Au Sahara, les palais des seigneurs sont étudiés avec ingéniosité : quantité d'ouvertures, de fentes, de coudes et de couloirs sont conçus, disposés et structurés de façon à provoquer une circulation d'air optimale. Dans la chaleur de midi, le maître est couché sur une natte à l'endroit où débouche le courant d'air et respire avec délectation ce vent un peu plus frais. Le courant d'air est une chose mesurable financièrement : les maisons les plus chères sont construites là où se trouvent les meilleurs courants d'air. Immobile, l'air ne vaut rien, mais il lui suffit de bouger pour prendre de la valeur.

Les autocars sont bariolés de dessins aux couleurs vives. La cabine du chauffeur et les ridelles sont peinturlurées de crocodiles découvrant des dents acérées, de serpents dressés prêts à l'attaque, de volées de paons caracolant dans les arbres, d'antilopes poursuivies dans la savane par des lions féroces. Partout des oiseaux à profusion, des guirlandes, des bouquets de fleurs. Le kitsch à l'état pur, mais un kitsch débordant d'imagination et de vie.

Auteur: Kapuscinski Ryszard

Info: Ebène - Aventures africaines

[ architecture ] [ adaptation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

taudis

Le malheur est une larve accroupie dans les lieux humides. Les deux bannis de la Joie crurent flotter dans des limbes de viscosité et de crépuscule. Le feu le plus ardent ne parvenait pas à sécher les murs, plus froids à l’intérieur qu’au dehors, comme dans les cachots ou les sépulcres, et sur lesquels pourrissait un papier horrible.

D’une petite cave haineuse que n’avait certainement jamais élue la générosité d’aucun vin, parurent monter, au commencement de la nuit, des choses noires, des fourmis de ténèbres qui se répandaient dans les fentes et le long des joints d’un géographique parquet.

L’évidence d’une saleté monstrueuse éclata. Cette maison, illusoirement lessivée de quelques seaux d’eau, quand elle attendait des visiteurs, était, en réalité, gluante, à peu près partout, d’on ne savait quels sédiments redoutables qu’il aurait fallu racler avec un labeur sans fin. La Gorgone du vomissement était accroupie dans la cuisine, que l’incendie seul eût été capable de purifier. Dès la première heure, il avait fallu installer un fourneau dans une autre pièce. Au fond du jardin, de quel jardin ! persévérait un amas de détritus effrayants que le propriétaire avait promis de faire enlever et qui ne devait jamais disparaître.

Enfin, tout à coup, l’abomination. Une odeur indéfinissable, tenant le milieu entre le remugle d’un souterrain approvisionné de charognes et la touffeur alcaline d’une fosse d’aisances, vint sournoisement attaquer la muqueuse des locataires au désespoir.

Cette odeur ne sortait pas précisément des latrines, à peu près impraticables, d’ailleurs, ni d’aucun autre point déterminé. Elle rampait dans l’étroit espace et s’y déroulait à la manière d’un ruban de fumée, décrivant des cercles, des oves, des spirales, des lacets. Elle ondulait autour des meubles, montait au plafond, redescendait le long des portes, s’évadait dans l’escalier, rôdait d’une chambre à l’autre, laissant partout comme une buée de putréfaction et d’ordure.

Quelquefois elle semblait disparaître. Alors on la retrouvait au jardin, dans ce jardin des bords du Cocyte, clos d’un mur de bagne capable d’inspirer la monomanie de l’évasion à un derviche bancal devenu équarrisseur de chameaux atteints de la peste.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 294-295

[ ambiance odorifique ] [ puanteur ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chiroptères

Une mutation génétique clé, nocive pour l'homme, semble avoir ouvert le ciel aux chauves-souris.

Les chauves-souris ont réalisé quelque chose qu'aucun autre mammifère n'a jamais fait : ces bêtes aux ailes de cuir ont évolué vers le vol motorisé grâce à des membranes spécialisées appelées patagia qui relient leurs membres et leurs doigts au reste de leur corps. Une nouvelle étude sur les embryons de chauve-souris publiée dans BMC Biology révèle une étape cruciale dans l'évolution de ces animaux autrefois terrestres vers le vol, qui pourrait impliquer un gène connu pour ses mutations néfastes chez l'homme.

Les paléontologues n'ont pas encore découvert de fossiles montrant une transition vers les premières chauves-souris volantes. L'aile de la chauve-souris est un amalgame fou d'éléments anatomiques dérivés et nouveaux", explique Karen Sears, biologiste à l'université de Californie à Los Angeles, auteur de l'étude. Le plagiopatagium, un patagium spécifique qui relie le côté du corps aux bras et aux jambes, en est l'un des éléments les plus importants. Ce tissu prend des formes variées selon les espèces de chauves-souris : il a tendance à être plus large chez les espèces frugivores et plus étroit chez celles qui chassent les insectes volants. Pour déterminer si ces formes proviennent d'une aile de chauve-souris ancestrale ou si elles ont évolué indépendamment, Mme Sears et ses collègues ont étudié l'embryologie de différentes espèces de chauves-souris et les gènes responsables du développement du tissu.

Les chercheurs ont constaté qu'au cours du développement, le plagiopatagium se développe sur le côté du corps du fœtus et fusionne avec ses membres. Ce schéma se retrouve chez toutes les espèces étudiées, ce qui indique l'existence d'une aile ancestrale. Une mutation dans un gène particulier appelé Ripk4 pourrait avoir permis ce changement.

L'évolution est imprévisible et le développement est souvent modifié d'une manière que nous ne pouvons pas anticiper ou que nous n'anticipons pas", explique M. Sears. Chez l'homme et la souris de laboratoire, les mutations de Ripk4 peuvent altérer la peau et créer, entre autres, des structures semblables au patagium et des fentes labiales. Environ la moitié des espèces de chauves-souris vivantes présentent des fentes palatines, une caractéristique qui pourrait être liée à l'écholocalisation des chauves-souris.

Selon Charles Feigin, biologiste à l'université de Melbourne, qui n'a pas participé à la nouvelle étude, ces résultats apportent une preuve importante de la manière dont les couches de peau fusionnent pour former la membrane de vol essentielle des chauves-souris. Cette fusion rend les ailes suffisamment résistantes pour permettre le vol motorisé, explique Feigin ; les membranes similaires, plus faibles, des autres mammifères aériens les limitent au vol plané. Une mutation fortuite pourrait avoir été la clé qui a ouvert le ciel aux chauves-souris.

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com, "Flight Secrets", octobre 2023, Riley Black

[ palier évolutif ] [ hasard ]

 

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Ajouté à la BD par miguel