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présent

La prison, c'est notre attention qui fragmente, contrôle, se tourmente, planifie, se souvient, nous empêchant d'être. Notre besoin de faire face aux soucis quotidiens prive notre conscience du miracle de la conscience.

Auteur: Ferguson Marylin

Info: Les enfants du verseau, p.74, Calmann-Lévy

 

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retenue

...ralentis, réfléchis et répond à ces trois questions, questions qu'il faut toujours se poser avant de dire quoi que ce soit : "Est-ce que ça doit être dit ?". "Est-ce à moi de le dire ?" "Est-ce à moi de le dire maintenant ?"

Auteur: Craig Ferguson

Info:

[ tourner sept fois sa langue dans sa bouche ] [ réserve ]

 

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être humain

Cette plasticité prouvée du cerveau et de la conscience offre la possibilité que l'évolution individuelle conduise à l'évolution collective. Lorsqu'un individu a développé une capacité nouvelle, l'existence de celle-ci devient soudain évidente pour les autres qui, alors, peuvent aussi chercher à la développer.

Auteur: Ferguson Marylin

Info: Les enfants du verseau, p.52, Calmann-Lévy

[ évolutif ] [ grégaire ]

 

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bêtise

La mère de Fraser, Janice, était en revanche de nature plutôt joviale, mais elle devait le cacher car, comme tous les pseudo-intellectuels, elle pensait qu'avoir l'air joyeuse la faisait paraître stupide, ce qu'elle était à l'évidence pour prêter foi à ce genre de conneries.

Auteur: Craig Ferguson

Info: Dernière sortie avant l'autoroute

[ calcul ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

... - pendant douze ans on confine le corps de l'enfant à un territoire limité, son énergie a une activité limitée, ses sens à une stimulation limitée, sa sociabilité à un nombre limité de semblables, son attention à une expérience du monde autour de lui. Que va-t-il apprendre? A ne pas faire ce qui lui plaît.

Auteur: Ferguson Marylin

Info: Les enfants du verseau, p.211, Calmann-Lévy

[ prison ]

 

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humour

L'Univers est très, très grand.
Il aime aussi le paradoxe. Par exemple, il a des règles extrêmement strictes.
Règle numéro un : Rien ne dure éternellement.
Ni toi, ni ta famille, ni ta maison, ni ta planète, ni le soleil. C'est une règle absolue. Par conséquent, quand quelqu'un dit que son amour ne mourra jamais, cela signifie que son amour n'est pas réel, car tout ce qui est réel meurt.

Règle numéro deux : Tout est éternel.

Auteur: Craig Ferguson

Info: Between the Bridge and the River

[ paradoxe ] [ temps ]

 

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distanciation

Écrire sur lui pendant les six mois qu'il avait mis à terminer son récit, ce livre de cent cinquante-sept pages, avait changé la relation que Ferguson entretenait avec lui-même. Il se sentait plus intimement en rapport avec ses propres sentiments et en même temps plus éloigné, plus détaché de ses sentiments, à la limite de l'indifférence, comme si pendant l'écriture de son livre il était devenu paradoxalement plus sensible et plus froid, plus sensible parce qu'il avait dévoilé ses sentiments intimes et les avait révélés aux autres, et plus froid parce qu'il les avait observés comme s'ils appartenaient à quelqu'un d'autre, un étranger, un anonyme.

Auteur: Auster Paul

Info: 4 3 2 1

[ dédoublement ] [ écriture ]

 

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réalité

Paris était le film de Paris, l’assemblage de tous les films de Paris qu’avait vus Ferguson, et comme c’était stimulant de se retrouver dans le Paris réel, réel dans toute sa somptueuse et inspirante réalité, et pourtant de s’y promener en sachant que c’était aussi un lieu imaginaire, un endroit qui existait à la fois dans sa tête et dans l’air qui enveloppait son corps, un ici et un ailleurs simultané, un passé en noir et blanc et un présent en couleurs, et Ferguson prenait plaisir à passer de l’un à l’autre, et ses pensées parfois étaient si rapides que les deux univers se confondaient en un seul.

Auteur: Auster Paul

Info: 4 3 2 1

[ onirique ] [ France ]

 

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autocritique

Demain je reprendrai à nouveau cet important poème

A propos de Ferguson [Mara], homme jaloux et trompé

Qui braille la vérité, la vérité, et ne peut en supporter la plus petite lueur. Ce poème m’ennuie, et j’espère qu’il ennuiera

Toute bonne âme qui le lira, étant en quelque sorte

Au plus proche de moi-même mais surtout à mes antipodes ;

Mais ayant ordonné à l’artillerie lourde de faire feu

Je dois pilonner jusqu’au bout.

          Ce soir, ma chère,

Oublions tout ça, ceci et la guerre,

Isolons-nous juste au-delà du temps,

Toi avec ton whisky irlandais, moi avec mon vin rouge,

Tandis que les étoiles passent au-dessus de l’océan qui ne dort jamais,

Et peu après minuit j’en cueillerai certaines pour t’en faire une couronne ; nous parlerons de l’amour et de la mort,

Thèmes solides comme le roc, vieux et profonds comme la mer,

N’admettant rien de plus opportun, rien de moins réel

Tandis que les étoiles passent au-dessus de l’océan qui ne connaît pas le temps,

Et quand elles s’évanouiront nous aurons agréablement passé la nuit.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022

[ littérature-réalité ] [ préoccupations essentielles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pendaison

Et il se retourna et s’en alla.

          Descendant les collines il vit très clairement

Deux images dans son esprit : celle de la mort de Fawn

Avec la gorge tranchée, l’autre de lui-même qui s’était pendu,

Et il devait choisir. D’une nature honnête,

Il choisit la seconde et se pendit avec une bride en crins

Sous une poutre de la grange.

          Il n’aura plus jamais à

Brailler à la recherche de la vérité, la vérité, bien qu’elle fût

venimeuse,

Ni à sentir deux mille ans d’instruction s’affaisser sous ses pieds

Comme un plancher pourri. Il ne sentira plus le vent,

Ni le goût de la pluie, ni ne verrait à nouveau la beauté suprême de l’année, cette tempête venant du sud-est

La semaine de Noël ou du Nouvel An, quand le vent s’acharne contre le toit comme un homme vertueux

Tire son épouse infidèle par les cheveux

Du lit jusqu’à la porte, et quand sous les rugissements du ciel bleu-noir l’océan

Noir enflamme tout de son écume blanche,

Et que pas un oiseau ne vole. Ferguson ne verra pas

Ces deux goélands voler au-dessus du feu d’une soirée d’avril

Sur le genou de la montagne. L’herbe fraîche et maculée de sang,

Les veaux hurlent, les hommes sont épuisés et brutaux, le whisky est bu,

Et dans le crépuscule bleuâtre deux goélands aux ailes arquées en faux

Dérivent au-dessus de la beauté rougeoyante du feu,

Raillant, et étirant leur cou : puis quelqu’un lève les yeux

Et se fend d’une étrange pensée. Ce ne sera pas Ferguson.


Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, pages 54-55

[ suicide ] [ mélancolie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson