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alcool

Tous [les Canaques, habitants des îles Marquises] couchés à terre, les uns à plat ventre, les autres assis.... formaient le cercle autour d'un vase de bois plein aux trois quarts d'un liquide savonneux, et tenaient en main des paquets d'une racine à peu près semblable à la réglisse ; tous se livraient à une mastication acharnée de cette racine et lançaient à l'envi des flots de salive écumante dans le récipient commun.... Iotété.... nous présenta une poignée de racines et nous pria de participer à la singulière besogne qui s'accomplissait et qu'on nous dit être le kava.

Auteur: Radiguet Max

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[ exotisme ] [ rite ]

 

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inspiration

Nuit d'insomnie. Homère. Et voiles qui se tendent.
Je n'ai lu qu'à moitié la liste des vaisseaux :
Cette longue nichée, cette nuée d'oiseaux
Qui d'Hellade un beau jour s'envolèrent en bande.

Flèche de grues dardée vers des terres lointaines
- Une divine écume couronnant les rois -,
Où voguez-vous ainsi ? Que serait pour vous Troie,
O mâles Achéens, s'il n'y avait Hélène ?

Et Homère, et les flots, tout est mû par l'amour.
Qui faut-il écouter ? Mais Homère se tait,
Et la mer a noirci, et près de mon chevet
Je l'entends qui déferle en pérorant toujours.

Auteur: Mandelstam Ossip

Info: In "Les poésies d'amour", éd. Circé, p. 31

[ épopée ] [ référence littéraire ] [ Grèce antique ] [ muse ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

dernières paroles

...Le sang ne sort pas lentement comme d'une blessure. Il tombe à la fois de toutes les veines rompues et le mouvement de l'âme qui circule dans tous les membres s'interrompt au milieu des flots. Jamais la vie ne sortit par une plus large écluse. La partie inférieure du tronc n'étant plus alimentée par les sources de la vie, devient aussitôt la proie du trépas; mais celle où le poumon se gonfle et respire, où le coeur entretient tout son feu, lutte encore longtemps contre l'heure fatale. Et après de longs assauts la mort en triomphe à peine.

Auteur: Lucain Marcus A Lucanus

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[ suicide ]

 

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combat naval

Et de nouveau la flotte des Perses se ruait dans une fuite hâtive. Les files se heurtaient et les pieds montagnards des vaisseaux aux longs cous plongeants échappaient aux rameurs : des lèvres des navires les dents blanches sautaient en se heurtant, et la mer s'étoilait de cadavres grouillants qu'avait, dans un soupir, abandonnés la vie ; les rives en étaient chargées ; tandis qu'assis au bord des flots, dans leur nudité raidie, avec des cris, des plaintes larmoyantes, se frappant le sein en gémissant, les vivants s'abandonnaient à une lamentation de deuil et invoquaient le sol de leur patrie.

Auteur: Timothée de Milet

Info: Les Perses : Grandeur et décadence d'un papyrus grec

[ guerre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tempête

Et alors plus rien n'existe que les flots, torturés par des mains invisibles, maelstrom fuligineux qui aspire le bateau vers le fond avant de le recracher. La Murmod donne de la bande, sa charpente rudoyée se tord en gémissant et tous à part le capitaine craignent de la voir se disloquer. Les matelots se démènent, mus par une force surnaturelle, tels des incubes qui auraient absorbé l'énergie des passagers démunis terrés à fond de cale, condamnés à ballotter sur leur couchette, dans l'obscurité, les entrailles et l'esprit remués par une nausée qui les accable et les renvoie au néant de leur propre impuissance.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin

[ océan ]

 

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décor

Assise près du mur sur le banc des amoureux, je regarde les moineaux qui bâtissent leurs nids. Maçons nés, ils sont sûrs de leur tâche et ne laissent choir aucune brindille. Une musique s'échappe faiblement de la maison de l'autre côté du mur. Les notes d'abord lentement recherchées, suggèrent une mélodie. Une note est pincée, pure, cercle liquide qui miroite dans sa plénitude ; elle est si longtemps tenue qu'elle infiltre tous les pores de ma peau sans défense. Une tiédeur lumineuse s'empare de mon corps et le caresse, les gammes suivent un chemin en zigzag, une courbe ici, un détour là, et un motif se forme, en flots sensuels comme les eaux fécondantes de quelque fleuve antique.

Auteur: Githa Hariharan

Info: Les mille visages de la nuit

[ sonore ] [ image ]

 

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déprime

Mais le désir est une chose curieuse. S'il n'est pas là, il n'est pas là, et rien ne peut le faire apparaître. Pis : quand le désir commence à faire naufrage, tel un bateau qui a chaviré, il emporte à peu près tout avec lui. Je l'ai vérifié.
Dans notre cas, il emporta par le fond les conversations, les rires, la complicité, la sollicitude, les rêves, et presque - le plus important, le plus important de tout l'affection. En peu de temps, mon désir en perdition avait tout entraîné avec lui dans les profondeurs de l'océan. Seule l'affection surnageait, telle la main ballotée par les flots d'un homme qui se noie, dangereusement suspendue entre la vie et la mort.

Auteur: Tejpal Tarun

Info: Loin de Chandigarh

[ désespoir ] [ dépression ]

 

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poème

Vers où t'emporte l'eau,
Frêle esquif sur les flots,
Toi que les remous malmènent et ballottent?
De quoi l'homme est-il fait?
De virevoltants feux follets
Et sous ses pas le sable se dérobe.
Certains naissent dans la joie, certains dans le malheur,
Mais la même horloge pour chacun égrène les heures
Et quand elle s'arrête sonne l'instant de la mort.
Vers où t'emporte l'eau,
Frêle esquif sur les flots?
Parmi les hommes nul n'en a la prescience.
Tout sur terre, ciel et mer,
Tout, oui, tout est éphémère.
Pourquoi l'âme serait-elle si différente?
Pourtant il est si doux de rêver voir encore
Naître au prochain printemps une nouvelle aurore
Et sentir souffler dans les collines les vents.
Ou tout serait-il faux?
Vers où t'emporte l'eau?

Auteur: Eino Leino

Info:

[ question ] [ océanique ]

 

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étymologie

NAVIRE.s.m. Originairement féminin, comme navis, puis devenu masculin par esprit d'analogie avec d'autres mots françois de cette terminaison. Voyez ETUDES.

Malherbe a dit :

"Car aux flots de la peur sa navire qui tremble..."

Ce qu'il y a de remarquable, c'est que l'Académie approuvoit ce changement de genre quand il étoit question du vaisseau des Argonautes, comme dans cet autre vers de Malherbe :

"En la navire qui parloit"

Ménage qui n'étoit pas de l'Académie, et c'est un bien grand malheur, car le Dictionnaire vaudroit beaucoup mieux, trouve le féminin plus poétique. Il devoit être en effet plus poétique de son temps, puisque Malherbe l'avoit employé. Ce sont les poètes qui font les mots poétiques. Ce ne sont pas le grammairiens.

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise" - consultable sur Gallica

[ critique littéraire ] [ critique institutionnelle ] [ citations ] [ transgenre ] [ bateau ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

mythologie

Alcyoné, fille d’Éole, épousa Céyx, le fils d’Éosporos, l’Étoile du matin. Elle l’aimait tant qu’elle osa comparer leur bonheur à celui de Zeus et d’Héra, ce qui déplut au roi des dieux, lequel fit périr son mari en mer. De douleur, elle se jeta à son tour dans les flots. Pris de pitié, les dieux transformèrent les deux tourtereaux en oiseaux marins, des alcyons. Les sept jours dits alcyoniens qui précèdent et suivent le solstice d’hiver, période pendant laquelle ils couvent leurs œufs à la surface de la mer, se caractérisent par un grand calme : Éole interdit aux vents de souffler. Dans un dialogue du Pseudo-Lucien, Socrate dit ainsi à Chéréphon : "Vois comment le temps est serein !, comme la mer tout entière est calme, sans vagues, et ressemble, pour ainsi dire, à un miroir !"

Auteur: Soulié Rémi

Info: Dans "Nietzsche ou la sagesse dionysiaque", éditions Point, 2014, note de bas de page 22

[ légende ] [ détail généalogique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson