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nature

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Contemplations, 1856, Aux arbres

[ divinatrice ] [ forestière ] [ poème ]

 

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biologie

Une poignée de terre forestière contient plus d’organismes vivants qu’il n’y a d’êtres humains sur Terre.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres

[ foisonnement ]

 

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homme-végétal

On retrouve l'anthropocentrisme dans ce que les écoles forestières enseignent aux futurs ingénieurs : "Une forêt que l'on n'exploite pas va s'étouffer et mourir." Si l'on se souvient que les forêts mondiales existent depuis le Dévonien, il y a 380 millions d'années, on admettra que l'anthropocentrisme atteint ici les dimensions de l'arrogance.

Auteur: Hallé Francis

Info: Pour une forêt primaire

[ stupidité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métamorphose

Une zone forestière ou montagneuse isolée est l’endroit idéal, mais si vous ne pouvez atteindre un tel lieu, essayez de faire pour le mieux. Ne prenez pas de petit-déjeuner et jeûnez toute la journée alors que vous vous baladez calmement en vous asseyant parfois. Ne planifiez aucun itinéraire ; regardez simplement où vous pieds vous mènent. Alors que vous vous promenez, découvrez quel animal vous vous sentez être. Cela peut être ou non celui que vous avez dansé. Incorporez ses sensations et prenez plaisir à endosser son identité durant la journée.

Auteur: Harner Michael

Info: Dans "La voie du chamane", page 124

[ solitude habitée ] [ nature ] [ initiation ] [ identification ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Et une fois les graines sorties de leur dormance ? Quelles sont les chances des enfants-arbres d'accéder à l'âge adulte et de se reproduire à leur tour? Le calcul est simple. D'après les statistiques, un arbre engendre un seul et unique successeur, lequel prendra sa place le moment venu. D'ici là, des graines vont germer, de jeunes descendants vont grandir puis végéter à l'ombre quelques années, voire quelques décennies, jusqu'au jour où ils vont rendre leur dernier souffle. Il sont nombreux dans ce cas. Des dizaines de générations poussent ainsi au pied de leur mère puis disparaissent les unes après les autres. Seules les rares graines chanceuses qui doivent an vent ou à des animaux d'avoir été déposées sur un petit coin de litière forestière accueillant pourront germer, grandir et se développer sans entraves.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres, p. 42

[ gaspillage ] [ hasard ]

 

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illustrations littéraires

Le peintre Léonard Sarluis, que je connais mal, a orné cette grande édition [du Voyage dans la quatrième dimension de Gaston de Pawlowski] de quelques vignettes à prétentions ésotériques et de grandes images symboliques, qui font penser à Robida, moins la bonhomie. Au vrai, je connais peu d’œuvres, fût-ce celles d’Einsein ou d’Henri Poincaré, réclamant moins impérieusement d’être illustrées que ce livre de Pawlowski, à moins que l’artiste n’ait lui-même une conception synthétique de l’univers parallèle à celle de l’auteur. Ce n’est pas le cas. […] Il apporte à ces dessins compliqués la morne fantaisie d’un penseur pour album d’enfants, sans réussir à les faire coïncider avec le texte. Ils jalonnent à la façon de ces poteaux-réputés-indicateurs, dont l’administration forestière orne ses carrefours, pour la meilleure gêne des automobilistes confiants qui en veulent retrouver les indications imaginaires sur leur carte au deux millième. Le mieux qu’on en puisse dire, c’est qu’ils sont inutiles.

Auteur: Bofa Gus

Info: Le Crapouillot, 1er octobre 1923

[ critique ] [ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écologie

Pour ce qui est des forêts boréales, il y a lieu d'espérer que nous saurons gérer la partie humaine de cette relation avec sagesse et prévoyance. Au cours des deux dernières décennies, la planification à l'échelle du continent de la conservation, de la sylviculture et de l'industrie dans la forêt boréale a rassemblé des gens qui se sont battus pendant des années devant les tribunaux. Aujourd'hui, les sociétés forestières, l'industrie, les groupes de conservation, les activistes environnementaux et les gouvernements, y compris ceux des Premières nations, se parlent. Ce dialogue humain est partie d'un système de pensée plus vaste, celui de la forêt, manière pour le réseau vivant d'atteindre une certaine cohérence ; une conversation diffusée, capable d'écouter et de s'adapter. À ce jour, des étendues de forêt boréale aussi grandes que plusieurs pays - des centaines de milliers de kilomètres carrés, soit plus de 10 % de la forêt boréale canadienne - ont été cartographiées à des fins de conservation, d'exploitation forestière respectueuse du carbone, de protection des animaux menacés et de production durable de bois.

Auteur: Haskell David George

Info: The Songs of Trees: Stories from Nature's Great Connectors

[ espoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décor

Quand un voyageur dans le centre nord du Massachusetts prend la mauvaise direction au carrefour du péage d'Aylesbury juste après Dean's Corner, il découvre une campagne étrange et désolée. Le terrain s'élève peu à peu, les murs de pierre bordés de broussailles se pressent de plus en plus vers les ornières de la route sinueuse couverte de poussière. Les arbres des nombreuses zones forestières semblent trop grands, et les herbes sauvages, ronces et graminées manifestent une luxuriance qu'on leur voit rarement dans les régions défrichées. En même temps, les champs cultivés sont singulièrement rares et improductifs ; tandis que les maisons très dispersées présentent un aspect étonnamment uniforme de vieillesse, de misère et de délabrement. Sans savoir pourquoi, on hésite à demander son chemin aux silhouettes noueuses et solitaires aperçues de temps à autre sur un seuil croulant ou dans les prairies en pente semées de rochers. Elles sont tellement silencieuses et furtives qu'on se sent comme en face de choses défendues dont il vaut mieux ne pas se mêler. Quand une côte sur la route révèle les collines au-dessus des bois profonds, le sentiment de vague malaise grandit. Les sommets trop arrondis, trop symétriques pour évoquer un naturel rassurant, et parfois le ciel fait ressortir avec une particulière netteté les cercles bizarres de grandes colonnes de pierre dont la plupart sont couronnés.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Oeuvres de H.P. Lovecraft, tome 1, L'abomination de Dunwich

[ étrange ] [ inquiétant ] [ unheimlich ]

 
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citation s'appliquant à ce logiciel

Voyons FLP comme une sorte de "bibliothèque des idées". Mais, une bibliothèque, pour paraphraser Michel Melot, devrait être "une symphonie, pas un vacarme".

Pas ici. Dans les "Fils de la pensée" sont intégrés des concepts courts et des extraits plus longs, tous choisis et tagués avec une bonne dose de subjectivité.

Donc point d'ordre au-sens du livre avec un début et une fin. Encore moins du "chef-d'oeuvre arrêté", mais un agencement différent, correspondant à une quête - ou des quêtes -, croisées, comme dans une immense forêt des idées où, à force de passages du promeneur chercheur compilateur, commenceraient à se dessiner des pistes. Certaines rebattues donc bien marquées, parce que correspondants à des évidences de la pensée humaine (prenez les sentiers "mort" et "définitif" ou "mourir" et "libération"...) d'autres à peine marquées parce que plus orientées et définies (au hasard de ces percées forestières : "confort" et "abrutissement" ou "langage" et "limitation").

Quelques vieux sages, (certains jamais nés, d'autres peut-être morts temporairement) experts des ballades dans cette infinie sylve, fille des mots, phrases, paragraphes, chapitres... certains engloutis à jamais, comme avalés et assimilés par ces touffeurs végétale de syllabes, d'autres réfugiés dans des clairières qui n'existent plus, s'accordent cependant sur ce constat : "Trois sortes de quêtes sont possibles dans ces entrelacs". Par ordre d'importance : celle de la beauté qu'on déguste, celle de l'objet que l'on recherche pour un usage. Et la plus hasardeuse : celle de la vérité.

Les créateurs de ce monde de lettres préfèrent quand à eux les intoxiqués de formules et de littérature, explorateurs désintéressés, absorbés-distraits, au point qu'ils abandonneront quelques vivres, comme par mégarde, quelque part dans ce site jungle. Propositions ou appréciations... Tant ludiques que nutritives , comme autant d'indices nourriciers qui pourront étancher au passage quelque visiteur égaré sur les même sentes. Et l'aideront à vivre.

Auteur: Mg

Info: 10 mai 2015. En hommage admiratif à "Le jardins aux sentiers qui bifurquent" de JL Borges.

[ web ] [ présentation ]

 
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exploitation forestière

Quiconque aura premier la main embesongnée

A te couper, forest, d’une dure congnée,

Qu’il puisse s’enferrer de son propre baston,

Et sente en l’estomac la faim d’Erisichton,

Qui coupa de Cerés le Chesne venerable

Et qui gourmand de tout, de tout insatiable,

Les bœufs et les moutons de sa mère esgorgea,

Puis pressé de la faim, soy-mesme se mangea :

Ainsi puisse engloutir ses rentes et sa terre,

Et se devore après par les dents de la guerre.



Qu’il puisse pour vanger le sang de nos forests,

Toujours nouveaux emprunts sur nouveaux interests

Devoir à l’usurier, et qu’en fin il consomme

Tout son bien à payer la principale somme.



Que toujours sans repos ne face en son cerveau

Que tramer pour neant quelque dessein nouveau,

Porté d’impatience et de fureur diverse,

Et de mauvais conseil qui les hommes renverse.



Escoute, Bucheron (arreste un peu le bras)

Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas,

Ne vois-tu pas le sang lequel degoute à force

Des Nymphes qui vivoyent dessous la dure escorce ?

Sacrilege meurdrier, si on pend un voleur

Pour piller un butin de bien peu de valeur,

Combien de feux, de fers, de morts, et de detresses

Merites-tu, meschant, pour tuer des Déesses ?



Forest, haute maison des oiseaux bocagers,

Plus le Cerf solitaire et les Chevreuls legers

e paistront sous ton ombre, et ta verte crinière

Plus le Soleil d’Esté ne rompra la lumière.

Plus l’amoureux Pasteur sur un tronq adossé,

Enflant son Flageolet à quatre trous persé,

Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette,

Ne dira plus l’ardeur de sa belle Janette :

Tout devienda muet : Echo sera sans voix :

Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois,

Dont l’ombrage incertain lentement se remue,

Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue :

Tu perdras ton silence, et haletans d’effroy

Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.



Adieu vielle forest, le jouet de Zephyre,

Où premier j’accorday les langues de ma lyre,

Où premier j’entendi les fleches resonner.

D’Apollon, qui me vint tout le cœur estonner :

Où premier admirant la belle Calliope,

Je devin amoureux de sa neuvaine trope

Quand sa main sur le front cent roses me jetta,

Et de son propre laict Euterpe m’allaita.



Adieu vielle forest, adieu testes sacrées,

De tableaux et de fleurs autrefois honorées,

Maintenant le desdain des passans alterez,

Qui brulez en Esté des rayons etherez,

Sans plus trouver le frais de tes douces verdures,

Accusent vos meurtriers, et leur disent injures.



Adieu Chesnes, couronne aux vaillans citoyens,

Arbres de Jupiter, germes Dodonéens,

Qui premiers aux humains donnastes à repaistre,

Peuples vrayment ingrats, qui n’ont sceu recognoitre

Les biens receus de vous, peuples vraiment grossiers,

De massacrer ainsi nos peres nourriciers.



Que l’homme est malheureux qui au monde se fie !

Ô Dieux, que véritable est la Philosophie,

Qui dit que toute chose à la fin perira,

Et qu’en changeant de forme une autre vestira :

De Tempé la vallée un jour sera montagne,

Et la cyme d’Athos une large campagne,

Neptune quelque fois de blé sera couvert.

La matière demeure, et la forme se perd.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info: Élégie contre les bûcherons de la forêt de Gâtine

[ destruction ] [ nature ] [ souvenirs ] [ mythes ] [ impermanence ] [ culture ] [ matière désymbolisée ] [ point de non-retour ]

 
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