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vacherie

Musset, on dirait du bois de lilas foudroyé.

Auteur: Barbey d'Aurevilly Jules

Info:

[ . ]

 

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désordre

La bibliothèque avait été renversée, les livres tombaient tels des oiseaux morts foudroyés, couvertures ouvertes, leurs ailes brisées sur leur ventre blanc souillé d'encre.

Auteur: Marra Anthony

Info: Une constellation de phénomènes vitaux

[ éparpillé ]

 

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monothéisme

Dieu n'existe pas. S'il existait, depuis le temps que je dis des horreurs, il m'aurait déjà foudroyé. Ou Dieu est un mythe, ou il est sourd, ou c'est du mépris.

Auteur: Blanche Francis

Info:

[ ironie ] [ absence ]

 

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infirmité

Le goût des choses de la vie: j'emploie cette locution en hommage à Valery Larbaud frappé lui aussi d'aphasie, un peu plus d'un demi-siècle après Baudelaire (...). Le langage humain en se retirant laissa à la disposition de Larbaud une seule phrase d'une douceur miraculeuse: "Bonsoir les choses de la vie." Ce mot de passe ample et déchirant devint l'instrument de communication de l'écrivain foudroyé avec les personnes dignes de lui faire escorte au long des nombreuses années assourdies qu'il lui restait encore à accomplir.

Auteur: Blondin Antoine

Info: Baudelaire, Collection Génies et Réalités

[ dernières paroles ]

 

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théologie

Luther lui-même n’était certes pas un homme moderne, pas plus qu’il n’était un protestant. Cela ne l’empêche pas d’être à l’origine du monde moderne, comme il est à l’origine du protestantisme. Et c’est justement ce qui fait l’immense intérêt de son cas, catholique, foudroyé, saint manqué, c’est dans une manière fausse et forcenée (et où, en réalité, le Moi devenait centre et règle souveraine) de se jeter sur certaines grandes antiques vérités trop oubliées autour de lui (confiance en J.-C. et mépris de soi, valeur de la conscience comme règle immédiate de nos actions, impossibilités pour l’homme déchu d’un état de perfection naturelle acquise sans la grâce du Christ, etc.) qu’on voit paraître en lui le principe des erreurs modernes.

Auteur: Maritain Jacques

Info: Notes sur Luther, page 610

[ christianisme ] [ malentendu ] [ conséquences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

peinture

Sur le chemin de Genève, nous nous arrêtâmes une journée à Bâle, où mon mari voulait voir une toile de Holbein dont il avait entendu beaucoup parler ; une déposition de Croix. Déjà, le corps du Christ supplicié, tel que le représente le peintre, se décompose ; le visage tuméfié et ensanglanté fait frémir d’horreur. Mon mari semblait écrasé ; il s’arrêta net devant le tableau, comme foudroyé (on en trouve une réminiscence dans L’Idiot). Mon état de santé m’interdisant de regarder longuement l’effrayante toile, je poursuivis seule la visite du musée. Revenant après une vingtaine de minutes, je retrouvai mon mari au même endroit. Son visage bouleversé avait cette expression de frayeur dont j’étais familière et qui, habituellement, précédait une crie d’épilepsie.

Auteur: Dostoïevski Anna Grigorievna Snitkine

Info: Extrait des "Mémoires " dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 228

[ émotion ] [ saisissement ] [ impressions ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexe

Unies tendrement seins contre seins, nous avons fondu dans un bien-être pareil à un engourdissement. A peine sortie du sommeil, j'avais de nouveau l'esprit embrumé. Puis la suite de nos gestes, du premier baiser la veille au soir jusqu'au moment de sombrer dans le sommeil, me revint d'un seul coup en mémoire. Je pressai contre la joue froide d'Hanayo ma joue maintenant brûlante. Elle serra plus étroitement contre moi ses bras qui m'enlaçaient. J'en eus presque les larmes aux yeux. Pour la première fois de ma vie, la nuit dernière, j'avais connu ce qu'était la fusion de deux peau moites et douces. Quand nous avions enlevés nos vêtements jusqu'au dernier et que nous nous étions allongées l'une sur l'autre, j'avais été comme foudroyée par une intense émotion qui dépassait de loin tous mes rêves, et l'idée que je pourrais mourir en un pareil moment avait soudain jaillit dans mon coeur. J'avais compris pourquoi tout le monde faisait l'amour. Je ne parvenais absolument pas à l'exprimer par des mots tels que "je suis heureuse" ou "je suis contente". Mais mon émotion était toujours là ce matin, inaltérable.

Auteur: Matsuura Rieko

Info: Natural woman

[ rencontre ] [ lesbienne ] [ baise ]

 

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racines

Personne n’est la patrie. Même pas le haut cavalier

qui dans l’aube d’une place déserte

régit un coursier de bronze le long du temps

(…)

Personne n’est la patrie. Même pas les symboles.

Personne n’est la patrie. Même pas le temps

chargé de batailles, d’épées et d’exodes

et du lent peuplement de ces régions

(…)

La patrie, mes amis, c’est un acte perpétuel

comme le perpétuel univers (si l’Eternel

Spectateur cessait de nous rêver

un seul instant, nous serions foudroyés

par le blanc et soudain éclair de son oubli)



Personne n’est la patrie, mais nous devons tous être dignes

de ces anciens gentilhommes qui jurèrent

qu’ils seraient ce qu’ils ignoraient, des Argentins,

(…)

Nous sommes l’avenir

De ces vaillants, la justification

de ces morts. Sauvons-les, assumons cette charge

de gloire que lèguent ces ombres à notre ombre.



Personne n’est la patrie, mais nous le sommes tous.

Que dans mon cœur et dans le vôtre, incessamment

brûle la limpide flamme mystérieuse.


 

 

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Oda escrita, 1966, extraits. In "L’autre, le même". Pour célébrer le cent-cinquantenaire de l’indépendance de l’Argentine, traduction Ibarra

[ poème ] [ nation ] [ continuité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évasion

Tous les cinq rangs, marchait un soldat soviétique armé d'une mitraillette. Le sort voulait que l'un d'entre eux se tint à un mètre de moi. Dès que j'ai tourné la tête pour mieux l'observer et apprécier mes chances, immédiatement il a saisi mon regard et m'a foudroyé du sien. Au même instant, quatre rangs devant moi, se produisit un léger mouvement. Mon cœur se mit à battre plus fort. Retenant mon souffle, j'observais ce qui se passait. L'homme qui marchait à l'extérieur du rang s'est glissé hors de l'alignement et a sauté dans la foule dans le dos du gardien.Celui-ci à continué à marcher sans s'être aperçu de rien. Le gardien qui marchait à côté de moi n'a rien remarqué non plus parce qu'il observait attentivement "ses prisonniers". La foule* a immédiatement absorbé l'audacieux et la place vide fut aussitôt comblée par son voisin de droite. Tous les autres prisonniers se sont décalés d'une place et comme les rangs n'étaient pas très réguliers, , cette disparition fut ainsi camouflée.

Toute l'affaire n'avait duré qu'un bref instant. J'ai senti qu'un changement indéfinissable s'était produit dans l'attitude des prisonniers : un de leurs camarades venait de réussir à faire quelque chose de tout à fait différent et de bien plus sensé qu'eux tous jusqu'alors.

Auteur: Karski Jan Kozielewski

Info: Mon témoignage devant le monde - Souvenirs 1939 - 1943. Chapitre II - Prisonnier en Russie - Défaite de l'armée polonaise. *foule polonaise

[ espérance ] [ modèle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Comme effrayée par une sorte de vision effroyable, Pisicuţa s’arrêta soudain comme foudroyée, se mit à renâcler, à se cabrer et à reculer, montrant le désir de me faire tomber de son dos, et de me projeter bien loin, de me flanquer par terre…

C’est ainsi qu’à tort ou à raison, je soupçonnai que quelque bête sauvage, un loup ou un ours, venait juste de passer, qu’elle avait traversé le chemin et qu’elle avait laissé, derrière elle, un relent de son odeur dans l’air, que l’odorat de Pisicuţa, beaucoup plus sensible que le mien, avait reniflé et que, moins courageuse que moi, elle n’osait pas franchir. Une idée géniale me traversa l’esprit : je fourrai ma main dans l’une de mes besaces et j’en retirai vite ma serviette de toilette, longue comme un jour sans pain, dont l’odeur hétéroclite, j’en étais persuadé, allait vaincre et dominer victorieusement toutes les odeurs aigres et sauvages de tous les fauves de l’univers… ce n’est pas pour rien qu’elle était restée, aussi longtemps, à l’abri dans mes sacs de voyage, en étroit voisinage avec toutes sortes d’olives vieilles et flétries, avec l’ail et l’oignon aux relents puissants, qui formaient l’essentiel de mes victuailles pour le voyage, et avec une immense peau de mouton, dont on avait fait un bonnet pour le mauvais temps…

Auteur: Calistrat Hogaș

Info: PE DRUMURI DE MUNTE, traduction de Dolores Toma

 

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Ajouté à la BD par miguel