Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 5
Temps de recherche: 0.0283s

femmes-hommes

Il semblait s'intéresser plus à elle qu'à lui-même, ce qui, de la part d'un homme, frôlait l'excentricité.

Auteur: Heyns Michiel

Info: La dactylographe de Mr James

[ rapports humains ]

 

Commentaires: 0

papa

Dors sur ma poitrine un petit moment, ça te réchauffera un peu" dit mon père avec affection. Contre la poitrine de mon père, je me sentis un peu tranquillisé. Et cependant, je n'arrivais pas à m'endormir. La tête levée, je regardais le visage de mon père... Quand le vent soufflait, il frôlait mon épaule, avec une caresse comme pour endormir les petits bébés, il dit : "Ce n'est rien, les feuilles se remettent à bruire, dors bien".

Auteur: Pa Kin Li Yaotang

Info: La pagode de la longévité

[ sécurité ] [ rassurer ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vieillir

Passé quatre-vingt ans

il sentit venir comme le dernier des moments

que la terre et les lettres

pouvaient encore lui avancer.

Chaque jour l’étonnait

d’être toujours de ce monde

et d’entendre encore les corbeaux

en chœur croasser sur la plage.

Passé quatre vingt-ans

il se donnait dix ans encore

à taquiner la muse

avec ses cheveux blancs

qui quittaient doucement

son chef dégarni

et ses mains qui tremblaient de plaisir

quand il frôlait sa croupe.

Passé quatre vingt-ans

il cherchait beaucoup ses mots

pour cerner les images

qui le fuyaient daredare

et lonlaine et lonlare

les images de son enfance

qui revenaient en flots

sans qu’il puisse les saisir.

Auteur: Lesieur Jean-Pierre

Info:

[ poème ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Hier, aujourd’hui, demain… Nous étions les adolescents d’hier, les hommes d’aujourd’hui et les vieillards de demain.
Quand je regardais Damien dormir dans mes bras, je voyais toute ma vie. L’essence même de mon cœur qui battait. Lorsque sa peau frôlait la mienne dans une douce caresse, je devenais clairvoyant. Parce que je savais qu’il m’aimait, je pouvais voir.
Voir plus loin encore.
Damien, un jour quelqu’un m’a dit que tu serais le cœur logé dans ma poitrine et que le mien habiterait la tienne. Et jusqu’à aujourd’hui, je n(avais pas compris. Mais maintenant, je sais. Je sais que tu es mon faiseur de miracle. Tu es le rayon de soleil qui me réchauffe. Tu es l’air qui me rafraichit. Tu es l’effleurement qui m’apaise. Tu es l’eau que je bois. Tu es mon moteur. Ma source. Ma lumière.
Tu es le début. Tu es la fin. Tu es … tout.

Auteur: Haime Lily

Info: Mon plus beau rêve

[ . ]

 

Commentaires: 0

souk

Pour arriver chez moi, il fallait monter des rues et des rues mauresques, tortueuses, coupées de couloirs sombres sous la forêt des porte-à-faux moisis.
Devant les boutiques inégales, on côtoyait des tas de légumes aux couleurs tendres, des mannes d’oranges éclatantes, de pâles citrons et de tomates sanglantes. On passait dans la senteur des guirlandes légères de fleurs d’oranger ou de jasmin d’Arabie lavé de rose avec, au bout, des petits bouquets de fleurs rouges.
Il y avait des cafés maures avec des pots de romarin et des poissons rouges flottant dans des bocaux ronds sous des lanternes en papier, des gargoulettes où trempaient des bottes de lentisque.
À côté, c’étaient des gargotes saures avec des salades humides et des olives luisantes, des étalages de confiseurs arabes avec des sucres d’orge et des pâtisseries poivrées, des fumeries de kif où on jouait du flageolet.
On frôlait des Mauresques en pantalons lâches et en foulards gorge-de-pigeon ou vert Nil, des Espagnoles avec des roses de papier piquées dans leurs crinières noires.
On pouvait acheter de tout, on entendait tous les langages, tous les cris de la vie méditerranéenne, bruyante, toute en dehors, mêlée aux réticences et aux chuchotements de la vie maure.
Enfin, au fond d’une impasse, par une porte branlante, on entrait dans un patio frais, plein d’une ombre séculaire.

Auteur: Eberhardt Isabelle

Info: Pages d'Islam, Le mage

[ marché ] [ foire ]

 

Commentaires: 0