Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0324s

aurore

A cinq heures du matin, la Loire, baignée de brume, étale son calme et sa splendeur. De l'onde frissonnante, les bancs de sable émergent dans une pâleur éthérée comme des continents perdus. Le parfum de la nuit traîne encore sur la rivière. Un rayon de soleil naissant éclabousse sa surface de luisantes jaspures d'ombre.

Auteur: Harris Joanne

Info: Les Cinq Quartiers de l'orange

[ aube ]

 

Commentaires: 0

océan

Une incandescence fait rutiler l'océan, un feu liquide aux flammes inextinguibles. Cette phosphorescence épandue étend autour d'eux un champ de lueurs évanescentes, chaque vague ourlée de ce même éclat irréel qui rayonne de la proue tandis que l'étrave fend les flots, un jaillissement de lumière mobile comme si une métamorphose de la mer avait fait surgir une créature frissonnante et resplendissante, venue chercher son souffle dans l'air de la nuit.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin

[ illumination ] [ couchant ] [ aurore ]

 

Commentaires: 0

ambiance

Le ravin débordait les jours de grosses pluies. Dans son eau frissonnante des nuages couraient comme des bribes de pensées.

Et de l'autre coté du ravin s'étendaient des terres marécageuses où se rassemblaient de nombreux oiseaux et les plus tapageurs de tous étaient les corbeaux.

De bon matin on était réveillé par des cris perçants et éraillés qui pénétraient votre sommeil comme des griffes déchirants du papier ou un tissu gaufré.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Mudwoman

[ sonore ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

musique

Mozart a la pureté classique de la lumière et de l'océan bleu ; Beethoven la splendeur romantique qui appartient aux tempêtes d'air et de mer, et tandis que l'âme de Mozart semble demeurer sur les crêtes éthérées de l'Olympe, celle de Beethoven monte et donne l'assaut, frissonnante, au pentes du Sinai. Béni soient ils tous les deux ! Chacun représente un moment de la vie idéale, chacun nous fait du bien. Notre amour est dû aux deux.

Auteur: Amiel Henri-Frédéric

Info:

[ classique ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

aube

D'abord il n'y a que du noir dans le ciel, et ensuite vient le sang, la brèche de lumière matinale à l'extrémité du monde. Cette rougeur qui se répand fait pâlir la clarté des étoiles, les collines émergent de l'ombre et les nuages prennent consistance. La première averse de la journée descend d'un ciel taciturne et tire une mélodie de la ­terre. Les arbres se dépouillent de leur vêture d'obscurité, ils s'étirent, leurs doigts feuillus frémissant sous le vent, des flèches de lumière se propagent ici et là, cramoisies puis dorées. La pluie s'arrête, il entend les oiseaux s'éveiller. Ils clignent des yeux en secouant la tête, éparpillent leurs chants à travers le ciel. La vieille terre frissonnante se tourne lentement vers le soleil levant.

Auteur: Lynch Paul

Info: Un ciel rouge, le matin

[ aurore ] [ avant-jour ]

 

Commentaires: 0

ténèbres

La terreur, c'est surtout de l'imprévu ; et si la nervosité des peureux s'exaspère dans l'obscurité, c'est que cette nuit aveugle est peuplée pour eux de fantômes, auxquels ils ne peuvent donner de formes. Si, de tous temps, les enfants et les servantes ont craint de se hasarder, le soir, hors des chambres éclairées et closes, c'est que l'ombre impénétrable, l'ombre silencieuse et hostile recule tout l'infini dans le mystère et toute l'épouvante dans l'inconnu... Oh ! les grands arbres bruissants des fonds de parcs d'automne humides et solitaires, les interminables corridors des vieux logis de province à demi abandonnés, les greniers hauts comme des cathédrales, où s'entassent des vieilleries, des paperasses et des malles velues, immobiles depuis des années, et qui ne voyageront jamais plus, les chambres inhabitées des maisons de campagne des grands-parents aujourd'hui morts, la chambre qu'on n'ouvrait jamais parce qu'il s'y était passé quelque chose...
Oh ! Tous ces châteaux d'épouvante effrités aujourd'hui dans nos âmes sceptiques, mais qui tenaient jadis une si formidable place dans notre enfance effarée et inquiète, de quelle atmosphère frissonnante et glacée ils s'emplissaient pour nous à la tombée de la nuit, surtout au retour de l'automne, dans ces mois brumeux et pourris d'incessantes ondées, de torrentielles pluies.

Auteur: Lorrain Jean

Info: Histoires de Masques

[ peur ] [ imagination ]

 

Commentaires: 0