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évolution

Le progrès technique n'est par ailleurs pas irréversible et des techniques peuvent se perdre, telle la moissonneuse gallo-romaine poussée par un animal : le Moyen-âge l'abandonnera pour revenir au fauchage manuel. Ainsi le développement des techniques entretient d'étroits rapports avec le fonctionnement social.
Les Romains savaient réaliser des machines complexes pour la guerre, la construction ou la meunerie, et les Grecs connaissaient même le principe de la machine à vapeur ; mais la généralisation de l'esclavage, main d'oeuvre abondante et peu coûteuse, a bloqué mentalement ces sociétés et les a empêchées de développer un machinisme plus élaboré ; elle a de même privé de pouvoir d'achat ladite main-d'oeuvre servile, qui aurait pu être sinon un puissant stimulant pour l'économie. Les civilisations arabe et chinoise, plus avancées techniquement que l'Europe occidentale à la fin du Moyen-âge, ont perdu ultérieurement leur avantage. Les ethnologues nous montrent que des sociétés géographiquement proches utilisent des techniques différentes, non parce que certaines seraient plus efficaces, mais justement pour se démarquer l'une de l'autre.

Auteur: Demoule Jean-Paul

Info: L'archéologie : Entre science et passion, Chapitre 3, L'aventure humaine au crible de l'archéologie

[ historique ] [ régression ]

 

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Europe

... un fait important souligné en 1944 par une simple phrase de Churchill : "Ce sont les Russes qui ont cassé les ressorts de l'armée allemande. " Oui, des raisons historiques et géographiques devaient faire que les Russes soutinrent le plus grand poids de la bataille contre l'Allemagne nazie, et que grâce à eux furent épargnées des millions de vies anglaises et américaines. Ces vies, les Russes n'ont pas voulu les sauver, pas plus qu'ils ne choisirent de sacrifier des millions d'entre eux. Mais telle fut la réalité, dont pendant la guerre les Anglais comme les Américains furent pleinement conscients. "Une vague de gratitude nationale submerge l'Angleterre", disait Sir Bernard Pares en 1942, et dans des sphères plus élevées on donna libre cours à des sentiments semblables. C'est ainsi qu'Ernest Bevin déclara le 21 juin 1942 : " Toute l'aide que nous avons pu fournir a été peu de chose auprès des efforts fascinants du peuple soviétique. Quand ils liront leurs livres d'histoire, les enfants de nos enfants revivront avec admiration et gratitude l'héroïsme du grand peuple russe."

Auteur: Werth Alexander

Info: La Russie en guerre, t. 1 : La Patrie en danger 1941-1942 ,1776. p. 13

[ ww2 ] [ historique ] [ URSS ]

 

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soufisme

Selon l’islamologue universitaire Abd’Allâh Penot, le Barzakh est "littéralement "ce qui se tient entre", "ce qui sépare" ou "ce qui combine et unit" ; par extension, ce terme désigne le lieu de confluence des deux mondes. […] cette notion a une racine coranique (Coran, S.18, V.60) : le confluent des deux mers (majma’al-bahrayn) y est le symbole du monde intermédiaire dans lequel se réunissent les réalités supérieures et inférieures". Le Barzakh désigne précisément cette "jonction des deux mers" où interfèrent la réalité absolue et le néant absolu et c’est la raison pour laquelle il s’assimile en puissance au domaine subtil de la "Toute-possibilité" incluant les essences principielles et archétypales des êtres manifestés, tout en constituant les états contingents de l’Essence divine. Ce domaine où interfèrent les réalités est également nommé Mundus Imaginalis par Henry Corbin : le "pays du non-où" royaume des corps subtils que désigne la notion de "Huitième climat", c’est le lieu où les influences spirituelles prennent corps et où les corps se spiritualisent, lieu insaisissable enfin situé hors des frontières géographiques connues, au-delà même de l’espace et du temps.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ monde imaginal ] [ hors septénaire ] [ astral ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

religion

La première attestation [du terme "catholique"] s’en trouve chez saint Ignace d’Antioche, dans sa Lettre aux chrétiens de Smyrne, lettre écrite vers 112, alors qu’Ignace est en route vers Rome pour y subir le martyre. L’adjectif katholikos, dans ce texte, a sa signification propre : il désigne l’Église du Christ répandue sur toute la surface de la terre habitée, pour distinguer cette Église des Églises locales [...]. [...]

Un deuxième apparaît, ou tout au moins, est attesté quarante ans plus tard dans un texte, le Martyre de Polycarpe, que l’on peut donc dater d’environ 157 ou 158. Il s’agit d’une lettre dans laquelle l’Église de Smyrne raconte la mort glorieuse de celui qui fut son évêque et qui, dans sa jeunesse, avait été disciple de Saint Jean. Le terme " catholique " est mentionné quatre fois dans ce texte, toujours appliqué à l’Église, trois fois avec le sens d’universel, mais une fois avec le sens d’une désignation spécifique de la véritable Église de Jésus-Christ par opposition aux Églises hérétiques et infidèles. On est passé [...] du "sens géographique au sens dogmatique" [P. Galtier].

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 39-40

[ historique ] [ évolution ] [ étymologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

géographie

La langue courante confond souvent la province de Hollande avec l’État des Pays-Bas. Cette confusion tient à la puissance hollandaise, la plus riche et la plus influente des provinces (Amsterdam, Rotterdam, La Haye, Delft, Leyde et Haarlem sont hollandaises). Plus au sud, la "Plaine de Flandres" s'étale entre Calais à l'ouest, Douai au sud, et l'estuaire de l'Escaut à l'est, en Belgique. Le langage courant a pu aussi parler de la Flandre pour désigner l'ensemble des Pays-Bas. La chose n'est pas incongrue tant les dialectes flamands sont cousins du néerlandais. Pour ajouter à la confusion, les parties francophones de l'espace géographique flamand ont pu être nommées "Flandre gallicane", "Flandre d'Artois", voire "Flandre wallonne". Le mot Flandre, qui donne Vlaam ou Vlaanderen selon la région, vient du germano-frison flām, soit un lieu inondé, détrempé, embourbé. Quant à la Hol-land, c’est le pays creux et marécageux. Du sud au nord, la toponymie des Pays d'embas baigne dans l'eau. Hazebrouck est le marais du lièvre. Lille, comme sa prononciation l'indique (l’île), est entourée d'eau. Le dam d'Amsterdam renvoie aux digues, Alkmaar est une étendue d'eau et Heerenveen rappelle la tourbe (veen).

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/pays-bas_1_2_3.pdf

[ étymologie ] [ géopolitique ] [ Europe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rangement

Il y a une parenté de tâtonnement, de ratissage et de conservation entre les "Fils de la pensée", une brocante et les bricolages nécessaires qui s'y rapportent.

Pour ce logiciel tout n'est pas conservé, et de très loin. Par contre pour les objets, fondation du bricolage, on jette très peu, conservant au maximum des choses qui, au fil du temps, trouveront bien souvent un usage. La parenté véritable entre ces deux activités est la réflexion quand aux endroits où on les met ; afin de pouvoir les retrouver le plus aisément possible. Concernant les objets il y a un aspect plutôt géographique, pour les citations une démarche associative qui passe, entre autres, par les synonymes, les racines de mots, les recherches croisées et bien sûr.... le sens. Nous sommes sans cesse en plein "kludge"... 

Conservant l'espoir que - grand merci aux utilisateurs - de par les corrections croisées et autres affinements de sa "base de données intelligente" le constant processus de développement de FLP, avec ses inserts liés et ses chaines, alliés aux puissantes possibilités d'elastic search, permette de conserver une certaine cohérence.

Auteur: Mg

Info: 11 juin 2017

[ trier ] [ organiser ] [ étiquetage ] [ classification ] [ sémantique ]

 

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analogie

FLP devrait, dans l'idéal, se révéler organique. Pas au sens habituel de la vieille notion de "niveaux secondaires de classifications" mais au sens d'un mouvement, d'une forme de vie auto-générée parce que sans cesse revitalisée par quelque perspective nouvelle, un dépaysement... qui attisera l'esprit, le nourrira dans sa quête au gré des découvertes.
Organique aussi parce que l'enchevêtrement des mots, bouts de mots, lettres, idées... associés aux possibilités et mélanges de recherches diverses du logiciel, apportent à l'utilisateur un outil dont la souplesse et la puissance conjuguées semblent donner comme une forme biologique à une pâte francophone virtuelle qui rassemble caractères, chaines de caractères, termes, phrases... ressources diachroniques, géographiques, d'auteurs, sémiotiques, sémantiques... Ludiques... Etc, etc.
Exemple récent, un utilisateur - qui se reconnaîtra - s'est amusé à chercher des textes sans tel ou tel caractère. Nous n'avions pas pensé à cela. FLP peut faire du Pérec.
Nous osons donc bien écrire "machine organique" ; elle est nourrie est manipulée par des humains (en attendant mieux ah ah ah) et les complexes intrications qu'elle peut révéler à l'esprit curieux font un peu penser, extrêmement humblement et grossièrement, aux infinies variations et interpénétrations que la vie nous révèle sans désemparer.

Auteur: Mg

Info: 7 juillet 2020

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

société

L'humaine fourmilière facilite l'inhumanité. A l'image des mégapoles sur bétonnées qui favorisent la cassure du lien social tribal et permettent l'éclosion de milliers de bulles de solitude, une société de masse où subsiste encore un peu de liberté est un milieu où le terroriste pourra aisément évoluer tel le virus dissimulé au sein d'une multitude de cellules. Une foule par exemple. Pour frapper là où ça fait mal.

Nous sommes un cran plus haut que le cas du meurtre de village ou dans un bourg de province, qu'on nommera vengeance, crime prémédité motivé par une frustration, folie passagère, pulsion ou autre... Pour les attentats de Paris d'avant-hier il s'agissait de terrorisme de masse. L'étage au-dessous de l'ethnocide, organisation rationnelle au niveau de l'Etat dans le but d'éliminer une population entière X ou Y. L'augmentation démographique au sein de ces grands ensembles diminue de fait l'espace de chacun d'autant plus que le pouvoir est obligé de réguler les rapports sociétaux via des réglementations toujours plus contraignantes. Autre forme, certes plus soft et délayée, d'inhumanité.

Notre espèce, en se développant avec populations trop nombreuses au niveau géographique et des densifications locales trop fortes, bascule gentiment vers l'inhumain. Nous sommes déjà dans la société de contrôle annoncée en son temps par Deleuze, si j'ai bonne mémoire.

Auteur: Mg

Info: 15 nov. 2015

[ quête ] [ équilibre ]

 

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narration

William Blake aurait été le premier à comprendre que n'importe quelle biographie devrait en fait commencer par les mots : "Au commencement Dieu créa le ciel et la terre." Si nous racontons l'histoire de Mr. Jean de la Ville du Kent, des siècles seront nécessaires pour l'expliquer. Nous ne pouvons pas même comprendre le nom "Jean", avant d'avoir réalisé que son ordinarité n'est pas l'ordinarité des choses vulgaires, mais des divines ; car son ordinarité est un écho de l'adoration de St Jean le Divin. Le toponyme "Kent", en tant qu'indication géographique, est une sorte de mystère ; mais le mot Kent n'est pas aussi mystérieux que l'effroyable et impénétrable mot : "ville". Nous aurons arraché les racines de l'humanité préhistorique et vu les dernières révolutions de la société moderne avant de vraiment comprendre le sens du mot "ville". Ainsi chaque mot que nous utilisons vient à nous coloré de toutes ses aventures au cours de l'histoire, dont chaque phase a produit au moins une minime altération. La seule bonne manière de raconter une histoire est de commencer au commencement - au commencement du monde. Donc, tous les livres doivent commencer de la mauvaise manière, par souci de brièveté. Si Blake écrivait la vie de Blake, le début n'aurait rien à voir avec sa naissance ou son lignage.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Début de "William Blake" - ma traduction

[ paradoxes ] [ méthode ] [ origines ] [ langage ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

profondeur

Au fond c'est très simple... En parodiant un peu ce que l'on raconte en Inde, on peut écrire ceci : l'homme pense que les montagnes sont des montagnes et que les fleuves sont les fleuves. Le scientifique sait que les montagnes ne sont pas des montagnes et que les fleuves ne sont pas des fleuves (mais des phénomènes géologiques ou géographiques complexes). Le sage sait que les montagnes ne sont que les montagnes et que les fleuves ne sont que les fleuves.
Passer du simple au complexe [...] n'est qu'une étape, absolument indispensable. Mais au-delà de cette complexité apparaît une autre connaissance, d'une totale simplicité. Pour accéder à celle-ci, on ne peut pas faire l'impasse sur le travail et l'approfondissement. On ne passe pas du stade de l'apparence à celui de la légèreté. La simplicité que j'appellerai "paresseuse", appelons-la simpliste, laisse place peu à peu à une complexité de plus en plus grande, laquelle peut parfois déboucher sur une simplicité essentielle. Brancusi le disait ainsi : "La simplicité n'est pas un but, mais on arrive à la simplicité malgré soi, en s'approchant du sens réel des choses.
[...] Tous semblables dans notre humaine condition. C'est ce qu'écrit aussi Khalil Gibran (Le sable et l'écume) : Ouvre l'oeil et regarde, tu verras ton visage dans tous les visages. Tends l'oreille et écoute, tu entendras ta propre voix dans toutes les voix."
[...] Réfléchir, pour finir, à cette phrase du Bouddha : "Le mal c'est l'inutile". Peut-on faire plus simple ?

Auteur: Bacus-Lindroth Anne

Info: Murmures sur l'essentiel, Anne Carrière/Essai, Diffusion Hachette, 1998, pp. 67-69

[ littérature ]

 

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