Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 1238
Temps de recherche: 0.0427s

défaitisme

Le Moyen Empire fournit un style littéraire tout à fait particulier et unique dans l'histoire de la littérature égyptienne : le genre dit "pessimiste". Ces oeuvres exploitent essentiellement trois thèmes : un contexte historique et social dégradé ; une souffrance et un désespoir générés par ce contexte ; une époque antithétique idéale qui provoque un sentiment de nostalgie.
(...)
Cette littérature a parfois été interprétée comme un courant subversif qui aurait tenté de remettre en cause des pans entiers de la monarchie, de la société et de la religion. Si l'hypothèse peut paraître intéressante, elle ne résiste pas à l'analyse du contexte politique et sociétal contemporain, ni à celui des époques postérieures. En effet (...) le souverain et son entourage contrôlent et distillent ces textes afin d'asseoir le pouvoir monarchique. Il paraît difficile, voire naïf, de penser que la cour ait pu laisser produire des oeuvres s'opposant à ce qu'elle tentait de mettre en place. De plus, à bien comprendre l'évolution des propos, on s'aperçoit que l'argument subversif présenté en début comme une constatation, donc vraie et véritable, est systématiquement battu en brèche.
(...)
Trois oeuvres de ce style "pessimiste" sont plus complexes à analyser : les "Lamentations d'Ipouour", les "Lamentations de Khakheperrâseneb", et le "Dialogue d'un homme avec son ba". (...) Khakheperrâseneb entame une discussion avec sa conscience (son coeur-ib), alors que dans le dernier un homme se lamente de l'indifférence de son âme-ba à ses souffrances psychologiques. A la fin de ce dialogue, l'âme qui prônait l'abandon des rites funéraires finit par reconnaître le bien-fondé des opinions de l'homme.

Auteur: Dessoudeix Michel

Info: Lettres égyptiennes, tome 3 : La littérature du Moyen Empire, p. 603. La littérature dite "pessimiste"

[ historique ] [ pouvoir ] [ conservation ]

 

Commentaires: 0

anthropocentrisme

Marquée par Nietzsche, la fin du dix-neuvième siècle vit l'éclosion d'une grande passion des élites occidentales (souvent désœuvrée, donc peu occupées à leur survie) pour le spiritisme (Hugo, etc), la télépathie et autres phénomènes parapsychiques (Warcollier et consort). Marottes qui créèrent évidemment des conflits avec la science balisée, rationnelle et reproductible. Elle donnent surtout un bel éclairage sur les appétences intellectuelles d'alors. C'est ainsi que "La Belle époque" accoucha de théories fort diverses, toutes du domaine psychique humain - donc aisées à monter ou réfuter - et qui, pour la même raison, peuvent se mélanger les unes les autres. Chacune étayée comme il se peut, tout naturellement et pour des raisons bien compréhensibles de cohérence apparente, par les théories précédentes, mythes et autres constructions religieuses de l'histoire humaine.
Citons dans le désordre : la théosophie, les resucées d'ouvrage rosicruciens genre Blavatsky, l'inconscient collectif des psys et analystes, la vie après la mort de Cayce et suivants, le structuralisme de De Saussure, vite dépassé par le post structuralisme... Avec en parallèle la continuation des infinis développement de la Gnose, tentative de la compréhension du Grand Tout, de fait un mot fourre-tout impliquant, toujours dans le désordre : "quête", "subversion", "théologie", "individualisme" (donc égoïsme), etc...
Estimation générale qui me porte à revenir vers Rutherford : "Toute science est soit de la physique, soit collection de timbres."
Et Max Born : "Je suis maintenant convaincu que la physique théorique est la vraie philosophie."
Pour réitérer ce constat, aussi valable pour ces deux citations : l'homme, encore et toujours, ne parle qu'a lui-même. Aah Monade, quand tu nous tiens !

Auteur: Mg

Info: 22 juillet 2018

[ vingtième-siècle ] [ surhomme ] [ quantique ]

 

Commentaires: 0

philosophie

Il y a une nouvelle déduction du moi, liée directement à l'intuition intellectuelle. Le but final de l'homme est la réalisation d'une communauté d'êtres libres. La catégorie décisive de l'éthique est celle d'un progrès à l'infini, qui conduit les consciences à se réunir dans une unité pure. Ainsi à l'idée luthérienne d'unité des consciences est associée la dynamique de la raison. Ce Système manifeste, par rapport à Kant, un double progrès. D'une part, on dépasse le dualisme de la sensibilité et de la raison, de l'âme et du corps, comme l'avait déjà montré la philosophie exposée dans les Principes : l'homme constitue une unité indissoluble. Loin d'être des obstacles que rencontre l'âme, la nature et le corps sont les instruments de la moralité. D'autre part, on dépasse, ici comme dans L'Initiation à la vie bienheureuse, le formalisme kantien, en insistant sur le fait que chaque conscience est placée devant "son" devoir, devoir qui n'appartient qu'à elle et qui marque sa place dans l'histoire des consciences. Dès lors, j'interprète le mal radical, point essentiel de la doctrine kantienne, comme étant le contraire du progrès et par là une catégorie susceptible de définir l'homme en totalité. On ne dira donc pas que l'homme est mauvais dans la mesure où il est un être sensible, mais dans la mesure où il est un être immobile et inerte. La paresse est le véritable mal radical, inné en l'homme; elle le pousse dans la voie des habitudes où s'enlise la liberté; contre elle, il n'existe qu'une seule défense: l'éducation. Le philosophe est donc l'éducateur du genre humain, le prêtre de la vérité.

Auteur: Fichte Johann Gottlieb

Info: Le Système de l'éthique

[ action ] [ enseignement ] [ voie ]

 

Commentaires: 0

épave

Ici, dans la forêt, je me trouve enfin à la place qui me convient. Je n’en veux plus aux fabricants d’autos, ils ont depuis longtemps perdu tout intérêt. Mais comme ils m’ont torturée avec des choses qui me répugnaient ! je n’avais que cette petite vie et ils ne m’ont pas laissé vivre en paix. Maintenant que les hommes n’existent plus, les conduites de gaz, les centrales électriques et les oléoducs montrent leur vrai visage lamentable. On en avait fait des dieux au lieu de s’en servir comme objets d’usage. Moi aussi je possède un objet de ce genre au milieu de la forêt : la Mercedes noire de Hugo. Quand nous sommes arrivés avec, elle était presque neuve. Aujourd’hui, recouverte d’herbe, elle sert de nids aux souris et aux oiseaux. Quand la clématite fleurit au mois de juin, elle devient très belle et se met à ressembler à un gigantesque bouquet de mariée. Elle est belle aussi en hiver lorsqu’elle est brillante de givre ou se couronne d’une coiffe blanche. Au printemps et à l’automne, je distingue entre les tiges brunes le jaune passé de ses coussins jonchés de feuilles de hêtre, mêlées à des petits morceaux de caoutchouc mousse et de crin, arraché et déchiqueté par des dents minuscules. La Mercedes d’Hugo est devenue un foyer confortable, chaud et abrité du vent. On devrait placer des voitures dans les forêts, elles font de bons nichoirs. Sur les routes, à travers tout le pays, il doit y en avoir des milliers recouvertes de lierre, d’orties et de buissons. Mais celle-là sont entièrement vide et sans habitants.

Auteur: Haushofer Marlen

Info: Le Mur invisible, p. 258

[ automobile ] [ nature ]

 

Commentaires: 0

rétrocausalité

Ce que nous appelons "réalité" est en fait l’objectivation de nos formations de pensées antérieures. J’ai lu le Livre des morts tibétain à la fin des années 1950 ou au début des années 1960 et j’ai senti que c’étaient en fait notre monde, notre condition qui y étaient décrits, et non un monde, une condition qui suivent la "vie". Les êtres du Bardo Thödol n’ont pas conscience de se trouver dans cet état précis : ils ignorent que les bons et les mauvais esprits (événements, êtres, choses) qu’ils y rencontrent sont leurs propres idéations (antérieures) projetées sur un pseudo-monde, et que contrairement aux apparences, ils peuvent créer, modifier et abolir la réalité future (et non pas présente, puisqu’il y a un décalage).

Avant de lire le Livre des morts tibétain je tendais vers un acosmisme radical (gnostique) ; c’est pourquoi j’ai (inconsciemment, c’est-à-dire par l’effet de ma volonté) correctement déconstruit le Livre des morts comme peu de gens l’ont fait. Très vite, des choses impossibles ont commencé à arriver ; je me suis retrouvé dans le genre d’univers métastatique en pâte à modeler que je décrivais dans mes livres.

C’est de la gnose ésotérique au degré le plus élevé. Nous ne vivons pas dans un univers réel. C’est un rêve. Mais qui ne réagit pas ouvertement à nos croyances (nos peurs et aspirations, notre vision du monde/idéologie). Sa réaction est retardée, randomisée. Pour s’en rendre maître, il faut absolument bénéficier des conditions sine qua non (sagesse, idéologie pragmatique, etc.), savoir formuler les bonnes hypothèses, en faire une évaluation juste.

Nous devons changer de "sillon" afin d’améliorer notre condition.

Auteur: Dick Philip K.

Info: L’Exégèse vol.2 (trad. Hélène Collon)

[ intentionnalité ] [ performatif ] [ responsabilité individuelle ] [ monde intermédiaire ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

athée

La religion, ça veut dire qu'au-delà de la survie d'un organisme unique il y quelque chose qui "relie" des êtres ou des groupes d'êtres. (C'est la source étymologique du mot - religiare... bien que certains avancent que le terme impliquerait plutôt l'idée de "ce qui relie à Dieu et à lui seul" ) Restant sur cette idée première, la survie du groupe, ou solidarité, ou sagesse collective, ou consensus tribal... se cristallise sur base de bon sens et des constats évidents qui émergent de cette vie en commun. Constats qui sont ensuite formulés, écrits. La métaphysique intervient dès qu'existe un corpus genre Torah, Bible ou Coran, soit disant d'origines divine - ce qui est paradoxalement vrai puisque Dieu, symbole des symboles, est à l'origine de tout. Métaphysique, issue - et qui engendre - la manipulation des mots, accordant ainsi grand pouvoir aux théologiens et autres rhétoriciens à partir du moment où ils organisent croyances et sens des mots et du langage. En ce sens religion et politique présentent de fortes similitudes. Et puis, si on creuse la moindre, on voit bien que, linguistiquement, pour peu qu'on s'ouvre vers l'imaginaire et la poésie, tout est interconnecté, tout est dépendant de tout. Il y a un équilibre en mouvement. Une métamorphose incessante. Ici on dirait bien que c'est dès lors Spinoza qui l'emporte. Lui qui fut excommunié par la synagogue pour cause de panthéisme. Un peu comme si les tenants de la chose devenaient fous qu'on fasse démonstration de leur inutilité. Pourquoi alors parler en ce cas d'athéisme juif ? Les humains son incorrigibles Au fait : c'est quoi la religion des fourmis ?

Auteur: Mg

Info: 3 juillet 2014

[ agnostique ] [ judaïsme ] [ question ] [ pouvoir sémantique ] [ centralisé ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

décadence

Sûr que la polygamie devrait être la règle. Plusieurs femmes pour un mâle de bonne qualité physique et mentale, voilà... Et non pas selon le système établi, une femme pour chaque mâle, même le plus dégénéré - dans mon genre.
Là se trouve l'abâtardissement de la race.
Meuh non, je plaisante.
N'empêche, cette pensée ressurgit de manière régulière.
Le fait que l'évolution de notre espèce permette à des freluquets ou à des infirmes, parce qu'ils sont malins, travailleurs, ou qu'ils ont eu de la chance, ou qu'ils sont né avec une cuillère en or dans la bouche... de faire plein de mômes... est peut-être une modification profonde de l'ordre naturel dans la reproduction des mammifères. Une sélection où l'équilibre corps/esprit n'est pas nécessairement à son avantage. Et même si ce que cette modification implique n'est probablement pas quantifiable ou appréciable scientifiquement, il n'en reste pas moins qu'on peut imaginer que l'intelligence y joue son rôle.
Si oui, est-ce que l'intelligence s'améliore ?
Et d'abord qu'est que l'intelligence ?
La capacité d'arriver au sommet, de passer devant les autres, d'avoir la plus belle femme, la plus belle maison. Telle est en tout cas l'intelligence que nous vend l'inconscient collectif de la société de consommation. En bref, pour ce qui me concerne, une jolie forme de bêtise. Et puis, quand on voit le degré de compromission et de perversion de la majeure partie des gens qui sont au sommet, on se pose aussi des questions.
Toutes réflexions qui me portent plutôt du côté de ce bon vieux Cioran. L'homme n'est rien d'autre qu'un singe dévoyé.
Et comme moi aussi j'aime sortir du droit chemin....

Auteur: Mg

Info: 31 mai 2012

[ femmes-hommes ] [ reproduction ] [ introspection ]

 

Commentaires: 0

gauche-droite

Le gôchiste est dyscalculique
Il y a quelque chose que j'ai remarqué autour de moi, c'est que les gôchistes, sont en général particulièrement nuls en maths.
Vous leur demandez 40 x 33, et ils ne savent pas vous répondre. 7% de 350, et vous obtenez un claquage. "Combien de litres dans un mètre cube ?" vous n'y pensez pas. Ils sont incapables de comprendre la différence entre un GigaWatt et un GigaWatt heure. Ils confondent les millions et les milliards, les flux et les stocks. L'homogénéité pour eux, ça ne peut être qu'un truc d'extrême droite. Ils pensent que quand on emprunte 200 000€ à 4%, on rembourse 208 000€. etc etc...
Ils n'ont aucune notion des ordres de grandeur physiques les plus élémentaires. Leurs notions de statistiques sont nulles. Et ainsi, ils sont totalement allergiques à tout raisonnement logique, chiffré.
Ils ne vivent que dans le qualitatif, le ressenti, l'émotion, le psychologique. Et ils sont particulièrement perméables à l'idéologie et au slogan.
Ils pensent qu'être cultivé, c'est d'être au courant de la dernière exposition de bites en acier géantes de l'artiste pédant, anti peuple et subventionné du moment. Au passage, pardonnez moi la répétition, artiste "anti peuple" et "subventionné", c'est synonyme.
Ils ont une compréhension du monde tordue, qui ne colle en rien avec le réel, comme si ils vivaient dans une dimension parallèle.
En même temps, comprendre le monde sans aucune notion de maths, c'est comme lire un livre en ne lisant qu'un mot sur deux.
Et discuter avec ce genre de gens est en général sans issue. C'est comme essayer de parler théorie de l'évolution avec un salafiste.

Auteur: Internet

Info: Blog aux infos du nain, 11 fév. 2015

[ rationalisme ]

 

Commentaires: 0

théorie du genre

Ce livre [La Domination masculine de Pierre Bourdieu], où la différence des sexes est dénoncée comme une fiction, fruit d’une "violence symbolique" destinée à assurer la domination éternelle des hommes sur les femmes, débouche sur une obscure aspiration à en finir avec tous les processus différenciateurs qui ne peut que s’accompagner (mais ce n’est jamais dit) de la levée de l’inceste. Dans cette longue subversion de la norme hétérosexuelle, Bourdieu assigne aux homosexuels un rôle d’éclaireurs. Cependant, plus royaliste que la plupart d’entre eux, il demeure réservé concernant le Pacs, où il voit une soumission des intéressés à la "norme dominante", et même un coup d’arrêt au mouvement homosexuel de subversion symbolique permanente de la domination hétérosexuelle. Au bout du compte, ce n’est même pas l’hétérosexualité, ni la "violence masculine", qui sont visées, mais bien la simple division des sexes qui, assimilée à la division du travail, est regardée comme la source même de toute violence et, comme la division du travail, doit être abolie. Après seulement commencera le paradis de l’indifférenciation omnilatérale, où n’importe qui pourra être n’importe quoi, un rossignol, une pomme de douche, un boulon, une rose jaune faisant l’amour avec une feuille morte, etc. Et, bien sûr, chacun aussi s’exprimera dans une langue de feuille morte, de boulon, de rose jaune ou de pomme de douche. Car le rêve d’abolition de la "violence symbolique" débouche sur le meurtre de la parole, c’est-à-dire de ce qu’il y a de plus humain. C’est là ce que tous les Bourdieu présents et à venir ne disent jamais qu’ils veulent ; et pourtant, du fond de leur nihilisme rayonnant, ils ne veulent que ça.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 149-150

[ critique ] [ imaginaire-symbolique ] [ régression ] [ stérile égalitarisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

imaginaire

PREMIER. Pendant ce temps, le Leader connaît des heures sombres.

SECOND (s’approchant). Avant de poursuivre le poème, je voudrais montrer à nos amis ici présents que même Hitler, tout malicieusement occupé qu’il soit avec les affaires humaines, a bien le sens de l’autre monde, le monde inhumain. Ce coucher de soleil sur la mer du Nord vient juste de s’en aller vers l’ouest ; et le paysage de Berchtesgaden, les rêves de nature de Wagner et ainsi de suite. C’est romantique, et pourtant insuffisamment efficace, mais c’est encore une source de son pouvoir. Si c’était efficace, cela entraînerait un refus catégorique de ce genre de pouvoir, mais bien entendu c’est simplement romantique et ça le fait souffrir.

PREMIER. Vous voulez dire qu’il est légèrement poète.

TROISIEME. Ceux qui sont avec lui aussi. Ils disent "le sang et la terre" tandis que l’Ouest dit "démocratie". Avez-vous déjà entendu un mot plus prosaïque ? Démocratie : le gilet de sauvetage en argile qui a fait couler Athènes, et fait couler la France. Le sang et la terre sont l poésie, vous pouvez vous battrez pour ça ; la démocratie n’est que pure prose, abstraite, indéfinie, et, ainsi qu’ils l’utilisent, malhonnête. Pourquoi l’Ouest ne peut-il crier "Liberté" ? Les mots ont un grand pouvoir, et le monde change.

SECOND. Liberté, est-ce un mot bien défini ?

TROISIEME. Non, pour moitié de la prose : abstrait mais noble. Il est comparatif : comme par exemple, l’Anglais a moins de liberté que l’Allemand, et l’Allemand moins que le Russe ; mais c’est un mot que la poésie peut admettre et pour lequel les hommes peuvent se battre.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, page 67

[ pouvoir performatif ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson