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immortel

L'amour est comme un gobelet débordant qui se comble toujours tout seul et ne devient jamais vide.

Auteur: Fleming Leah

Info: Schiffe der tausend Träume

[ perpétuel ]

 

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téléphones portables

Je balaie du regard les gens amassés dans la voiture. La plupart d'entre eux, regard vissé sur leur Smartphone, sont déconnectés du monde extérieur. Ils ne remarquent pas la jeune femme qui pleure discrètement, courbée sur son siège, ou le SDF qui agite sous leur nez son gobelet en plastique. L'existence est le plus grand miracle qui soit, et les gens passent leur temps à la fuir.

Auteur: Robaglia Célestin

Info: Promets-moi d'être heureux

[ addiction ] [ fuite ]

 

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asphyxie

Il n'y avait aucun air ; il n'y avait que les morts, à nouveau rejetés de la nuit par la canicule aoûtienne. Pas un souffle. J'ai dû ré inhaler l'air que j'expirais, le gobeletant de mes mains pour le garder. Je le sentais, entrer en sortir, diminuant à chaque fois... jusqu'à ce que ce soit si peu que je le laisse filer entre mes doigts pour toujours. Je dis bien, pour toujours.

Auteur: Rulfo Juan

Info:

[ grandes chaleurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

alcool

Mon gobelet vide à la main, imitant un client nonchalant, j'ai cherché le rayon des spiritueux et les bouteilles de vodka. Après m'être assuré que personne ne me regardait, j'ai pris une grosse bouteille de Smirnoff dans la rangée du fond et dévissé la capsule. Puis, en la tenant assez pas pour ne pas être vu par-dessus le rayon, j'ai rempli le gobelet à ras bord. Trente-trois centimètres de gnôle claire. J'ai revissé la capsule et remis la bouteille à sa place. En m'éloignant du rayon, avant même d'avoir porté la paillé à mes lèvres et bu ma première gorgée, j'ai senti une onde d'apaisement soulager mon corps, comme un baiser de Dieu.

Auteur: Fante Dan

Info: La tête hors de l'eau

[ plaisir ] [ effet ]

 

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vélo

Le cyclisme, en tant que sport de compétition, a toujours été laid, et tout spécialement le Tour de France, qui depuis toujours, mais aujourd'hui plus que jamais, déverse le long des routes qu'il sillonne ses traînées de détritus, de gobelets et de pare-soleils publicitaires, de musiquette, de gueulantes et de criailleries, souillant souvent pour des semaines les plus beaux sites. Illustrations supplémentaire de la théorise qui m'est chère selon laquelle l'esthétique est un révélateur en général très précieux et relativement exact de la qualité morale et intellectuelle, cette manifestation si vilaine, le Tour de France, s'affiche depuis plusieurs années, mais tout spécialement cet été, comme la plus irrémédiablement pourrie jusqu'au fond des moelles. Cette activité qui ne fait rien pour le corps et sans doute fort peu pour l'intelligence, disputer des courses cyclistes, se révèle de la façon la plus criante (le vainqueur américain du Tour de France est déchu de son titre, dans des conditions où la farce joue un rôle essentiel) inséparable d ela tricherie, du mensonge, de l'association de malfaiteurs, de la compromission profonde des régulateurs eux-mêmes, des soigneurs et des médecins.

Auteur: Camus Renaud

Info: L'Isolation : Journal 2006, p. 331

[ vacherie ]

 

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séparation

Et même s'ils n'étaient pas mariés, Mathilde était sa femme. Il repensa à ces mois maudits, à ce long tunnel qu'est la maladie. Quand on perd cette bataille-là, ça veut bien dire qu'on n'est pas si fort que ça. Du cancer de sa femme il ne dirait jamais rien, et à qui en parler d'ailleurs ? Il gardait juste en tête ces petites marches qu'ils faisaient tous les deux dans les couloirs de l'hôpital, de la chambre jusqu'à la machine à café, à la fin elle avait du mal à se lever, ça lui semblait surhumain de se forcer à marcher sur deux cents mètres, mais elle le faisait, jusqu'au jour où il était allé seul lui chercher le gobelet de café tout chaud qu'elle aimait court et sucré, jusqu'au jour où elle n'a même plus parlé de boire du café, jusqu'au jour où elle n'a même plus parlé. Plus jamais il ne se croirait fort, il ferait juste semblant, il laisserait parler les apparences, le mètre quatre-vingt-quinze et les cent deux kilos, ce corps dans lequel il se cache. Il savait aussi qu'il n'aimerait plus, qu'il n'en serait plus capable, que plus jamais il ne prendrait ce risque.

Auteur: Joncour Serge

Info: Repose-toi sur moi

[ souffrance ] [ maladie ] [ couple ]

 

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manie personnelle

On rencontre partout des gens comme ce monsieur José, ils occupent leur temps, ou celui qu'ils croient que la vie leur laisse, à collectionner des timbres, des monnaies, des médailles, des potiches, des cartes postales, des boîtes d'allumettes, des livres, des montres, des chandails de sport, des autographes, des pierres, des personnages en terre cuite, des cannettes vides de boissons rafraîchissantes, des petits anges, des cactus, des programmes d'opéra, des briquets, des stylos, des hiboux, des boîtes à musique, des bouteilles, des bonsaïs, des tableaux, des gobelets, des obélisques en cristal, des canards en porcelaine, des jouets anciens, des masques de carnaval, poussés probablement par quelque chose que nous pourrions appeler angoisse métaphysique, peut-être parce qu'ils n'acceptent pas l'idée que le chaos soit le seul arbitre de l'univers, et donc avec leurs faibles forces et sans aide divine, ils tentent d'introduire un peu d'ordre dans le monde, ils y réussissent pendant un certain temps, mais seulement aussi longtemps qu'ils parviennent à défendre leur collection car quand vient le jour de la disperser et ce jour arrive inéluctablement, à cause de la mort ou de la lassitude du collectionneur, tout retourne au chaos originel, tout replonge dans le désordre.

Auteur: Saramago José

Info: Tous les noms

[ rangement ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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conte

Un roi puissant et sage gouvernait son royaume. Tous le craignaient pour sa puissance et l'aimaient pour sa sagesse. Or, il y avait au cœur de cette ville un puits dont l'eau fraîche et cristalline alimentait toute la cité.
Une nuit, alors que tout le monde dormait, une sorcière pénétra dans la ville et empoisonna le puits. Elle y versa sept gouttes d'un liquide étrange en disant : "Tous ceux qui boiront de cette eau deviendront fous."
Le lendemain, tous les habitants de la ville, excepté le roi et son chambellan, burent de l'eau du puits... et comme la sorcière l'avait prédit, ils perdirent la raison. La ville devint le théâtre des agissements les plus étranges, et le roi ne parvenait pas à calmer la population. D'autant que désormais toute la ville murmurait : "Notre roi n'agit pas comme nous. Il est devenu fou. Nous refusons d'être gouverné par un dément. Il nous faut le détrôner."
Aussi, ce soir-là, le roi fit remplir un gobelet doré de l'eau du puits. Il en but une grande gorgée, puis le passa à son chambellan qui fit de même.
Et le peuple de la ville se réjouit et organisa de grandes fêtes : le roi et son chambellan avaient, disait-on, recouvré la raison.

Auteur: Gibran Khalil

Info:

[ normalité grégaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

orgies

Les beuveries et la promiscuité à la maison Theobald étaient sans doute prodigieuses. Le portrait du roi de Danemark donné par Harington était loin d'une simple parodie d'ivrogne lubrique. Christian était connu pour avoir tenu un journal dans lequel il marquait d'une croix les jours où il était tellement ivre qu'on devait le porter au lit (et ajoutait des croix supplémentaires s'il avait perdu connaissance).

Il pouvait assumer "30 ou 40 gobelets de vin" dans une soirée, et était sans doute enchanté quand, en honneur de sa visite à Londres, les autorités civiques ont donné l'ordre que "dans les conduits de Cornhill... coule le vin de claret". L'un de ses principaux ministres a noté comment, après une séance de beuverie, Christian se renseignait auprès de lui sur la disponibilité des jeunes filles dans la taverne locale. Le roi danois a engendré au moins vingt enfants avec ses deux femmes et diverses maîtresses. Il est peu probable que Jacques se soit hasardé à rivaliser avec son beau-frère alcoolique, même pas en l'accueillant les derniers jours de sa visite sur le bord de deux navires anglais reliés par une passerelle (où deux nobles anglais étaient tellement ivres qu'ils sont tombés dans la Tamise, et que l'un d'eux est remonté nu à partir de la taille). Les scènes de la beuverie sauvage à bord d'un bateau dans "Antoine et Cléopâtre", où Lepidus doit être emporté ivre mort, ne viennent pas de Plutarque, et pourraient bien devoir beaucoup aux rumeurs sur cette grande débauche pendant la visite de Christian.

Auteur: Shapiro James S.

Info: 1606: Shakespeare and the Year of Lear

[ historique ] [ modèles ] [ ribotes ] [ anecdote ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Sean, dans son épicerie, pouvait renifler de loin les clients merdiques.
Trois latinos en costume de lin, moustaches fines, bien taillées, entrèrent par ordre de taille décroissant et remplirent, dans le même ordre, trois gobelets à la fontaine de soda. RAS.
Le signal Danger clignota. Le mec de la pompe 4 qui venait d'entrer atteignait 5,9 sur l'échelle des débiles graves.
- Qu'est-ce que t'as foutu tout ce temps, connard ! On le fait pas attendre, le Steve !
- Ca fait 19 $.
Le mec sort un billet de 20 de sa poche.
- Eh, tu me rends ma monnaie, espèce de NEGRE !!
Le plus grand des latinos se trouvait juste derrière Steve dans la file.
- Hé, toi ! Excuse-toi !
- Va te faire foutre, Julio ! Retourne voir les guenons que vous appelez les mères de vos gosses !
Steve ne vit rien venir. Un second latino arriva par derrière avec à la main une bouteille de sauce barbecue grosse comme une balle de bowling. Qui écrabouilla le nez du Steve.
Sean fut alors le témoin d'une catégorie de violence assez inédite. Le plus grand des latinos prit dans chaque main deux broches à hotdogs de la rôtisserie et enfonça les pointes dans le torse de Steve comme on plante des banderilles. L'une transperça le poumon droit, l'autre lui éclata un ventricule.
Steve se tortilla et se mit à râler, deux hotdogs ratatinés et tremblotants dépassaient de sa poitrine comme des oreilles de lapin.
Le grand latino enjamba le corps et s'approcha de Sean.
- On vous doit trois Coca et deux hotdogs.

Auteur: Dorsey Tim

Info: Florida Roadkill

[ violence ] [ contraste ]

 

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