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poème

Descends ô nuit, dans ta splendeur,
Drapée en ton manteau féérique
Et, portant ta coupe magique,
Apaise, apaise enfin nos coeurs!
Descends sur nous, ô nuit de grâce,
Délivre-nous de notre angoisse ;
Berce notre âme de ton chantant,
Comme une mère son enfant.

Auteur: Joukovski Basile

Info:

[ sommeil ] [ crépuscule ] [ refuge ]

 

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confrontation

Tourne ton regard, je te prie, vers ce miroir limpide, et vois comme Il te désire, comme Il te cherche !
Tu le trouveras très clairement, ô mon âme, quand tu lui seras unie.
De grâce, plonge-toi des milliers de fois par jour dans ce profond abîme et tu pourras ainsi le connaître.

Auteur: Tauler Jean

Info: Les Cantiques spirituels et autres textes apocryphes

[ glace ] [ se mirer ]

 

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identité

L’homme, au commencement de sa vie spirituelle, non seulement ne peut discerner la personne qu’il deviendra sous la grâce, mais tout au long de son trajet, il devra s’efforcer de ne pas se définir. Toute tentative de définition de soi, dans laquelle un homme (anthropos) se reconnaît, se détermine, est le signe de sa mort spirituelle. Il stratifie en lui sa propre idole intérieure.

Auteur: Laroche Michel

Info: Dans "La voie du silence", éditions Albin Michel, 2010, page 85

[ imaginaire ] [ attachement ] [ égocentrisme ] [ jouissance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

altruisme

C'est une lâcheté que de chercher auprès des gens qu'on aime (ou de désirer leur donner) un autre réconfort que celui que nous donnent les oeuvres d'art, qui nous aident du simple fait qu'elles existent. Aimer, être aimé, cela ne fait que rendre mutuellement cette existence plus concrète, plus constamment présente à l'esprit. Mais elle doit être présente comme la source des pensées, non comme leur objet. S'il y a lieu de désirer être compris, ce n'est pas pour soi, mais pour l'autre, afin d'exister pour lui.

Auteur: Weil Simone

Info: La pesanteur et la grâce, p.78, Pocket-Agora no99

 

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idéogramme

Le pinceau commence à livrer ses secrets lorsque l'élève se met à faire alterner dans son geste la plus grande vivacité avec la lenteur la plus calculée, la fougue avec le calme. Jiang Kui résume ainsi cet aspect de l'art calligraphique : Le geste lent produit la grâce, le geste rapide produit la force. Il faut cependant possédé la rapidité pour maîtriser la lenteur, car qui se limite à la lenteur sans avoir les ressources de la rapidité, son écriture manquera de vie. Qui cultive au contraire uniquement la vitesse, ses caractères perdront contenance.

Auteur: Billeter Jean-François

Info: L'art chinois de l'écriture

[ art pictural ] [ technique ]

 

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océan nocturne

Je me souviens d’une nuit magique, c’était au portant entre Madère et la petite île de Porto Santo. La mer était calme, à peine hourlée d’une petite houle de nord. Elle était surtout argentée avec la pleine lune. Un vent doux de nordet, presque d’alizés, soufflait à 15-20 nœuds. Nous glissions à plus de 25 nœuds, c’était vraiment génial. Des dauphins sont venus jouer avec notre étrave, puis ils ont sauté comme pour fêter ce moment de grâce, laissant des sillages de planctons fluorescents. Un rêve éveillé, au milieu des lumières des îles et des odeurs de la terre.

Auteur: Biette Jean-Marie

Info: Mort à bout de course, p 43

[ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

levier du pouvoir

La peur, comme un succube, est entrée dans le peuple français. Et elle a été inoculée par l'alliance objective des médecins, des médias et des politiques. Chacun pour de bonnes raisons et pour le bien indiscuté de tous. C'est malheureusement un signe de civilisation.

La peur de l'étranger était déjà un grand classique mais, là, c'est le voisin, le frère, qui était celui dont il fallait se méfier. Avec le baiser qui tue au lieu de donner la vie. Le baiser au lépreux non pas transcendé par la grâce, mais par la laideur et l'abomination de la maladie.

Auteur: Jeener Jean-Luc

Info: Pour en finir avec la liberté

[ dictature sanitaire ] [ terreur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fondu-enchainé

Aussi imperceptiblement que le chagrin

L’été s’en est allé —

Trop imperceptible enfin

Pour ressembler à quelque perfidie —

Une quiétude s’est distillée

Comme un demi-jour commencé de longtemps,

Ou la Nature qui aurait passé avec elle-même

Un après-midi retiré —

L’obscurité s’est ramassée plus tôt —

Le matin, étranger, a brillé —

Courtoise, pourtant déchirante grâce,

Comme invitée, mais qui s’en serait allée —

Et ainsi, sans une aile,

Ni l’aide d’une quille

Notre été, léger, a pris la fuite

Vers la beauté.

Auteur: Dickinson Emily

Info: Poésies complètes: Édition bilingue, Flammarion 2020

[ automne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

arbre

(...) hêtre noir (...)

Fort et large, mais plein de grâce, il s'évase noblement à sa base pour s'offrir son propre socle.

Prodigue de noix qui nourrissent tous les affamés.

Son tronc lisse et banc gris ressemble plus à de la pierre qu'à du bois.

Ses feuilles couleur de parchemin survivent à l'hiver [...] et se détachent brillantes sur fond de voisins dénudés.

Élégant, avec ses branches solides qui ressemblent tant à des bras, et dont les pointes s'élèvent comme des mains en offrande.

Brumeux et pâle au printemps, mais à l'automne ses ramilles plates et larges baignent l'air de dorures.

Auteur: Powers Richard

Info: L'Arbre-Monde, P.131 -132

[ foyard ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

action

Quand il était très jeune, William Stoner pensait que l'amour était une sorte d'absolu auquel on avait accès si l'on avait de la chance. En vieillissant, il avait décidé que c'était plutôt la terre promise d'une fausse religion qu'il était de bon ton de considérer avec un scepticisme amusé ou un mépris indulgent, voire une mélancolie un peu douloureuse. Mais maintenant qu'il était arrivé à mi-parcours, il commençait à comprendre que ce n'était ni une chimère ni un état de grâce, mais un acte humain, humblement humain, par lequel on devenait ce que l'on était. Une disposition de l'esprit, une manière d'être que l'intelligence, le coeur et la volonté ne cessaient de nuancer et de réinventer jour après jour.

Auteur: Williams John Edward

Info: Stoner

[ agir ]

 
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