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haïku

Chute de grésil
Insondable infinie
Solitude.

Auteur: Jôsô Naïto

Info:

[ hiver ]

 

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femmes-hommes

Le jour où l'on aime trop n'est pas éloigné du jour où l'on n'aimera plus : comme ces ampoules électriques qui grésillent d'un vif éclat avant de mourir.

Auteur: Auclair Marcelle

Info: L'Amour, p.54, Hachette/notes et maximes, 1963

[ pensée-de-femme ] [ amoureuse ] [ passion ]

 

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chanson

Au café, rêvait un lion
Devant sa consommation.
Il voit venir une abeille
Vêtue d'un tailleur que raye
Le noir avec le soleil,
Une petite merveille.
Elle grésille, elle bourdonne
Avec l'accent de Narbonne
Et gentiment elle butine
Un diabolo grenadine...

Auteur: Fersen Thomas

Info: Les Malheurs du Lion

[ femmes-hommes ]

 

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crépuscule

Dans la profondeur du silence, on entendait le grésillement de gouttes lumineuses sur les auvents.
L'horizon rouge du couchant se faisait de plus en plus mince et l'aïeul écoutait le froissement des rayons qui se retiraient comme un pan de soie.

Auteur: Lianke Yan

Info: Les jours, les mois, les années

[ image sonore ]

 

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froid

Le mauvais temps continua pendant plus de trois semaines ; cela arrivait quelquefois. Les gorges de la montagne déversaient des torrents de vent glacé et des grésils lancés à une telle vitesse qu’ils crevaient les parapluies et blessaient les visages qu’on n’abritait pas sous des cache-nez ou des pans de manteaux. Dans Châtillon qui était installé à un carrefour de vallées, les tournoiements des bises venant de tous les côtés rendaient les rues intenables.

Auteur: Giono Jean

Info: Les âmes fortes, Librairie Gallimard, 1949, page 248

[ météo ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

poème

La feuille menue frissonne,
L'ombre est froide dans la forêt sonore,
Un étonnement silencieux, peut-être qui abhorre,
Un vertige d'une ronde d'automne.

Un chaos veut m'amener
À oublier l'unique et le grand nombre,
Me sèche un bruissement séché,
Sur un arbre je pleure
Comme sur une épaule que j'encombre.

Et grésille une pluie légère
Sur les ravins, sur la forêt éteinte
La caverne phtisique de naguère...
Et l'horizon qui de noirceur se teinte...

Auteur: Bacovia Georges

Info: Vide, trad Miron Kiropol

[ saison ]

 

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question

Qu'est-ce que l'entêtement ? C'est rester au soleil alors qu'on sent déjà le grésillement des brûlures. C'est manger encore un carré de chocolat alors que le chocolat désigne plus qu'une pâte sucrée qui tapisse ma gorge. C'est déchirer un papier en pensant ainsi faire disparaître ce qui est écrit, ou mieux : faire en sorte que cela n'ait jamais été écrit. C'est ne pas se couvrir alors qu'il fait froid parce qu'on a décidé qu'il fait chaud. C'est forcer son chien à porter des lunettes de soleil dans le seul but de prendre une photo.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: Antonia Bellivetti, P.O.L., 2004, p.49

[ caprice ]

 

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clarté

Il faudrait un interrupteur pour éteindre les villes, le soir à heure dite tout le pays serait plongé dans le noir comme lorsqu'on éteint la lumière dans la chambre des enfants en leur souhaitant bonne nuit et qu'au plafond sont révélées les étoiles phosphorescentes invisibles en journée. À neuf heures bonsoir, comme disait l'allumeur de réverbères, la nuit serait rendue à la nuit. Mais la consigne a changé. Le monde reste allumé jour et nuit. Il n'y a plus ni repos, ni noir, ni silence et quelque chose même en dormant dans la tête continue de grésiller.

Auteur: Collongues Anne

Info: Ce qui nous sépare

[ incessante ] [ mégapole ] [ artificielle ] [ pollution lumineuse ]

 

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carnage

Les bruits étaient sympathiques et excellents : des grésillements de graisse chaude, des flonflons de bouilloire, des bruits en fusée de rôtis arrosés, le choc clair des casseroles et de la vaisselle, un glou-glou de bouteilles qui semblait parodier une cascadante série de baisers goulus.

Toute sa sympathie d’homme affamé serait allée vers les odeurs des viandes chaudes et des sauces épicées, si un effluve étrange, doux et terrible, n’était venu flotter autour de lui.

— Je connais cela, murmura-t-il.

Et, soudain, une cruelle fantasmagorie se déroula en film silencieux dans sa mémoire : il revit les boueuses tranchées où saignaient d’innombrables cadavres de Tommies et de Feldgrauen.

— Cela sent la mort, dit-il, le sang… Pouah !

Auteur: Ray Jean

Info: Les derniers contes de Canterbury

[ dégoût ] [ cuisine ] [ remémoration ] [ hémoglobine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

synesthésie

Maria sait la couleur des gens, la couleur des sons et des odeurs. Les couleurs invisibles sont son secret et son privilège. William, par exemple, est d'un pourpre dense et terreux, Céline d'un gris très doux. Une brillance d'oignon rouge jaillit de Thomas, et de la mère de Maria l'orange d'une fleur de souci. Son père n'avait pas vraiment de couleur, ou alors elle ne s'en souvient plus, n'a pas eu le temps de la percevoir. Alain, lui, vibrait d'un brun de pain brûlé qui se muait parfois en long grésillement. Pour Maria, la frontière est mince qui sépare les odeurs et les sons. Et puis, bien sûr, il y a Marcus. Marcus est d'un vert splendide, celui d'une soupe de cresson saturée de crème, celui de la première peau d'une fève. Ce soir-là, le vert de Marcus est un baume qui, dans la cuisine, l'aide à reprendre pied.

Auteur: Villeneuve Angélique

Info: Maria

[ rapports humains ]

 

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