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On a beau être vingt-cinq, "on a couché" ne prend pas de "s".

Auteur: Carène Ponte

Info: Un merci de trop

[ langue française ] [ absurde ] [ humour ] [ partouze ]

 

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[...] le fait qu'il faille écrire : "Cent femmes et un cochon sont morts dans l'incendie" reste bien déprimant, quel que soit le niveau de culture où la chose est dite.

Auteur: Baillargeon Normand

Info: Liliane est au Lycée, p.22, Flammarion Antidote, 2011

[ langue française ] [ absurde ]

 

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1° Ce qui définit un homme aujourd’hui, c’est littéralement la disparition de sa définition, qui était d’ailleurs une anti-définition puisque, comme les termes non marqués en linguistique (qui n’ont pas d’opposition, ou plutôt englobent celle-ci), le genre masculin avait en propre de désigner à lui seul les hommes et les femmes. Dépouillé de ce pouvoir indifférenciateur, tous ses autres prestiges s’effondrent. Le piédestal d’où il tombe est précisément celui du non-sexuel où il trônait par son nom générique, et d’où s’ordonnait l’humanité sexuée. Simultanément, celle-ci l’est de moins en moins ; et elle va faire payer cher à l’homme de n’être plus, après sa chute, qu’un mâle sans qualités.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1590

[ neutre ] [ genre des mots ]

 

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PATIENCE.

"On voit aller des patiences

Plus loin que la sienne n'alla"  (Benserade *)

Corneille a une foule de ces pluriels inusités. "Nous estimons, dit M. François de Neufchâteau (**), que son exemple autorise à les employer, quand l'occasion s'en présente, sans avoir égard aux scrupules des puristes modernes."

On est tombé depuis quelques temps dans un excès tout-à-fait opposé à celui des écrivains méticuleux qui repoussoient (***) obstinément ces pluriels si propres à ajouter à la pompe du discours. Les prosateurs de ce temps-ci ont pluralisé tous les substantifs trop vulgaires, dans l'intention de leur donner un air de nouveauté. Le goût seul peut marquer une juste limite entre la parcimonieuse timidité des premiers, et la profusion indiscrète des seconds.

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise", disponible en ligne sur Gallica. (*) Isaac de Benserade (1612 ou 1613 - 1691), écrivain. (**) François de Neufchâteau (1750-1828), écrivain. (***) "repoussoient" : ancienne orthographe utilisée avec insistance par Nodier, qui "repoussait" la forme moderne, prônée en particulier par Voltaire.

[ style ] [ citation ] [ référence littéraire ] [ évolution linguistique ] [ stoïcisme ]

 
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Prenons une phrase comme Il n’y a personne ici. Ceci est forclusif – il est exclu pour l’instant qu’il y ait ici quelqu’un. [...] chaque fois que nous avons affaire à une forclusion pure et simple, le français emploie toujours deux termes – un ne, et puis quelque chose qui est ici représenté par le mot personne, mais qui peut l’être par les mots pas ou rien, comme dans Je n’ai pas où loger ou Je n’ai rien à vous dire.

D’autre part, [...] il y a un très grand nombre d’usages du ne, et justement les plus indicatifs [...] où il est seul. Or, jamais, ou presque jamais, un ne pur et simple n’est mis en usage pour indiquer la pure et simple négation qui, en allemand ou en anglais, s’incarne dans le nicht ou dans le not. Le ne à lui tout seul, livré à lui-même, exprime [...] une discordance. Eh bien, cette discordance se situe très précisément entre le procès de l’énonciation et le procès de l’énoncé.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 105

[ linguistique ]

 
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mondieu, ilrekomans ! Aujourd'hui, suis obligée d'être plus calme que ne l'est lui calme, actuellement calme, pour que devienne lui plus agréable car, au fur et à mesure que le deviendra et si, et seulement si, quand le deviendra que pourrai moi devenir moins moins glaciale.

Si "lui" est le sujet de "calme", il y a une faute d'accord.

non, cépalui.

Employez plutôt une construction active, essayez d'exprimer une seule idée par phrase, évitez les doublons.

soitt. Je dois l'aimer plus qu'il ne m'aime aujourd'hui. Ceci pour qu'il devienne plus amoureux de moi plus tard. Car, au fur et à mesure que le deviendra et si, et seulement si, quand le deviendra que pourrai enfin l'aimer moins.

Le subjonctif s'emploie après des verbes de volonté. Exemple : Je veux que tu viennes.

non, jveupa ! Aujourd'hui, ne suis pas du tout obligée d'être amoureuse de lui. N'en suis nullement obligée. Ne suis pas du tout y contrainte.

Facilité éclair : 54

puij lôgmanté ankor ? Aujourd'hui ne suis pas du tout obligée d'être amoureuse de lui.

43

jikonpran rien ! Ne suis pas du tout y contrainte.

Auteur: Molnár Katalin

Info: In "Quant à je (kantaje)", éd. P.O.L, p. 88-89

[ reformulations ] [ logique affective ] [ écriture phonétique ] [ comique ]

 

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