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femmes-hommes

...quand un homme attend une femme, il n'est qu'à grand-peine capable de réfléchir sur elle et il ne peut que faire les cent pas sous son effigie figée.

Auteur: Kundera Milan

Info: La plaisanterie, p.252, Folio no638

[ hommes-par-hommes ]

 

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femmes-par-homme

- Les femmes, affirma Poirot, sont merveilleuses; elles inventent et, par miracle, elles ont raison. En réalité, ce n'est pas tout à fait cela. Les femmes observent, sans s'en rendre compte, mille détails que leur subconscient coordonne. Elles appellent ensuite intuition le résultats de déductions qu'elles ignorent elles-mêmes. Je suis très fort en psychologie et, vous le voyez, je connais bien toutes ces choses. Il gonfla la poitrine avec importance et me parut si ridicule que j'eus grand-peine à ne pas éclater de rire. Puis il but une gorgée de son chocolat et s'essuya la moustache.

Auteur: Christie Agatha

Info: Le Meurtre de Roger Ackroyd

[ femmes-par-femme ]

 

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attente

Une minute passa, puis une autre. La lune elle aussi semblait regarder. Dans le silence, on entendait le bruit de l'eau, le crépitement d'une branche déjà morte et ce nombre infini de bruits dont personne ne sait ce qu'ils sont et qui semblent monter peu à peu du coeur même de la nuit et des montagnes. Une troisième minute passa, à grand-peine. Soudain, on entendit des pas sur le sentier. Je me hissai sur la pointe des pieds et me mis prudemment à la fenêtre. Au virage du sentier d'en haut apparurent une chèvre, puis une brouette et une vieille.

Auteur: D'Arzo Silvio

Info: Maison des autres : Suivi de Un moment comme ça

[ énumération ] [ déroulement ]

 

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enfer

Des centaines de personnes, portant des vêtements en lambeaux à moitié calcinés, sont parvenues à grand-peine jusqu'au dispensaire, en traînant la jambe. J'avais beau leur demander ce qui s'était passé, tout le monde ne faisait que répéter la même chose: "Il y a eu un éclair aveuglant, un fracas épouvantable, les maisons se sont effondrées, les gens se sont mis à flamber comme des torches, on ne comprend pas ce qui est arrivé." Nous étions suspendus à leurs lèvres, mais alors même qu'ils parlaient, ils s'écroulaient soudain et mouraient les uns après les autres. A quoi comparer cela ? La seule image qui venait à l'esprit, c'était celle des figures infernales de l'Ôjô Yôshû.

Auteur: Oé Kenzaburo

Info: Notes de Hiroshima

[ atomique ]

 

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autodestruction

"L'enfer se hait lui-même", disait Bernanos. Il faut ajouter que l'enfer auquel, sous les espèces spécifiques d'associations infatigables et déchaînées, on donne aujourd'hui la parole et le pouvoir, et notamment dans les tribunaux, qui sont devenus les principaux théâtres où ces intermittents de la persécution se donnent à voir, n'aura de cesse d'y précipiter tous les êtres sans exception. Car cet enfer, comme d'ailleurs tous les enfers depuis que les hommes ont découvert l'existence des enfers, est rempli de damnés qui ne supportent pas d'être seuls damnés. C'est même à cela que l'on reconnaît le damné : à ce qu'il ne peut pas tolérer de rester seul ; et à ce qu'il va s'efforcer de précipiter tout le monde dans sa damnation. Dans le langage de notre époque, qui essaie à grand-peine de transformer la tératologie quotidienne en normalité (c'est l'essentiel de son travail), cela s'appelle flatteusement un militant…

Auteur: Muray Philippe

Info: Festivus Festivus, p. 44

[ normalisation ] [ anthropocentrisme ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

étrange

"Regardez-moi dans les yeux", dit le docteur Mortimer. Mes yeux cependant glissent de côté, à gauche, encore plus à gauche. Puis ils s’arrêtèrent et devinrent fixes. Comme tiré par des fils, mon regard se porta vers le lointain, vers le lointain de gauche, au-dessus du petit arbre à l’horizon ; et un peu plus loin au-dessus de cet arbre, déjà dans le ciel blanc, mon regard s’arrêta. "Essayez de me regarder dans les yeux", dit le docteur Mortimer, et ce n’est qu’à grand-peine que je ramenai mon long, mon lointain regard – comme ce fut lent ! – jusqu’à ce que je fusse revenue devant les yeux du docteur Mortimer. Mais alors mes yeux se fermèrent de fatigue. Le docteur Mortimer souleva l’une puis l’autre de mes paupières. "Un coup de maître, dit-il, d’un ton triste mais admiratif. Les cœurs de vos yeux ont été atteints en plein milieu. Ça a été un coup de maître."

Auteur: Unica Zürn Nora Berta Ruth

Info: L'homme-jasmin, pages 230-231

[ effort ] [ lutte ] [ onirique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

discours scientifique

La science moderne, avec sa négation de fait ou de principe de tout ce qui est réellement fondamental, et son refus subséquent de la "seule chose nécessaire", est comme une planimétrie qui n’aurait aucune notion des autres dimensions ; elle s’enferme dans la seule réalité - ou irréalité - physique en y accumulant un énorme savoir, mais aussi en engageant sa responsabilité dans des conjectures de plus en plus exigeantes. Partant de l’illusion que la nature finira par se livrer en entier et à se laisser réduire à quelque formule mathématique ou autre, cette science prométhéenne se heurte partout à des énigmes qui démentent ses postulats et qui apparaissent comme des fissures imprévues dans son système édifié à grand-peine ; ces fissures, on les plâtre avec des hypothèses nouvelles, et le cercle infernal continue sans freins, avec les menaces que l’on sait. Certaines de ces hypothèses, tel l’évolutionnisme, deviennent pratiquement des dogmes en raison de leur utilité, sinon de leur vraisemblance ; cette utilité n’est pas seulement scientifique, elle peut être également philosophique, voire politique suivant les cas.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 69

[ limites ] [ dangers ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

obèse

La masse de la patronne remplit un grand fauteuil d'osier auquel chacun de ses mouvements arrache des gémissements douloureux.
Elle est vêtue d'une simple combinaison beige qui déborde par tous les orifices de son tablier à fleurs. Par-devant, les boutons, acculés à l'extrémité de la bride, contiennent vaillamment les amas indistincts de son ventre et de ses mamelles.
La peau de ses jambes et de ses bras est si distendue qu'elle en est transparente. On voit, à travers, une chair rosâtre alvéolée de blancheurs, qui ressemble à du hachis à saucisse.
Elle n'a plus ni poignets ni chevilles.
Ses pantoufles tuméfiées, dont la languette de molleton inversée s'étale comme l'appendice d'un étranglé, contiennent à grand-peine la plante de ses pieds.
Depuis longtemps, la graisse est venue à bout de tous ses membres.
Il ne restait que le visage. Des détachements luisants de fraîcheur se sont lancés à l'assaut de la gorge, du menton, des joues déjà en pleine déconfiture. Seuls, le nez, le front et, retranchés au fond des orbites, les petits yeux pétillants lui échappent encore, et ils émergent de ce fatras adipeux comme les vestiges d'un empire éboulé.

Auteur: Job Armel

Info: Baigneuse nue sur un rocher

[ littérature ]

 

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embarras

La scène de ses adieux avec Antoinette, la veille au soir, lui revint à l'esprit. Elle était debout sur le quai de la gare, lui venait de ranger à grand-peine ses valises dans le filet et s'était accoudé à la fenêtre du compartiment. Tant que le train était resté à l'arrêt, ils avaient réussi à se conduire avec naturel, mais au moment où il s'était ébranlé une gêne insurmontable les avait saisis tous les deux. Ne pas se quitter des yeux dans ces conditions avaient été une véritable épreuve. Après tant de mois passés ensemble, voilà qu'ils n'avaient pas pu se regarder en face. Ils étaient restés immobiles, silencieux, sentant bien que toute parole eut sonné faux. Le malaise s'était dissipé dès qu'une distance plus importante les avait séparés. Ils s'étaient alors adressé de grands gestes en se criant au revoir. Comme cela lui arrivait souvent, Cyril s'était complu à revivre ce départ, l'imaginant ainsi : le train revenait sur le quai, il retrouvait Antoinette et ils s'expliquaient les raisons de leur gêne, ce qui les faisait rire et les soulageait. Quand le train repartait, ils échangeaient des sourires de connivence qui signifiaient : "Nous savons bien ce qu'il en est quand deux personnes se quittent sur le quai d'une gare..."

Auteur: Belletto René

Info: La vie rêvée et autres nouvelles

[ au revoir ] [ séparation ]

 

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femmes-hommes

Seiji se crispa une seconde et poussa un gémissement, puis il se renversa en avant et pesa de tout son poids sur Chisa. Il la retourna brusquement à plat ventre, saisit son bassin à deux mains, le releva et, sans lui laisser le temps de protester, entra en elle par-derrière. C'était la première fois qu'il la forçait. Chisa frotta son front sur les draps, haletante.
- Hein, imagine, reprit-elle. De l'autre côté du mur, Asako en train de subir la même chose de la part de mon mari. Hein, tu ne voudrais pas voir ? Je parie qu'en fait tu en meurs d'envie.
Ensuite, elle ne put plus prononcer un mot. Pénétrée par-derrière, labourée par-derrière, le sens des mots s'effrita et s'envola de son esprit. Elle allait se changer en bête.
Non.
Ce n'est plus possible. Je ne veux pas perdre cet homme. Jamais je ne pourrai le remplacer. Ce n'est pas de l'amour, encore moins de l'affection, juste, quelque chose de plus immoral, de plus pur, quelque chose...quelque chose que les miroirs ne pourront jamais réfléchir.
Secouée, elle ouvrit les yeux, faiblement et à grand-peine. Le mâle et la femelle reflétés sur les miroirs se reflétaient encore sur d'autres, et ceux-ci aussi, et cela continuait encore, loin, à l'infini.
C'était une véritable boîte à miroirs. Elle n'en voyait pas la sortie.

Auteur: Yuka Murayama

Info: Hanayoi, La chambre des kimonos

[ sexe ] [ baise ] [ pensée-de-femme ]

 

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