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singes savants

L’homme en conséquence est l’animal rationale, l’être vivant qui réclame des comptes et qui rend des comptes. L’homme, suivant cette définition, est l’être vivant qui compte : “compter” étant ici entendu au sens large que le mot ratio – d’abord un terme du parler commercial des Romains – prenait déjà chez Cicéron, à l’époque où la pensée grecque a été traduite en conceptions romaines.* 

Auteur: Heidegger Martin

Info: Etre et temps, 1962, p. 269. *ratio désigne, avant le jugement et l’intelligence, le calcul mais aussi les relations d’affaires comme nous l’apprend le Gaffiot (2000, p. 1331)

[ humain ] [ animal particulier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instant propice

Dans la langue grecque, il y a deux mots pour le temps, " chronos" et " kairos". Le premier correspond au temps qui passe, comme le soleil passe dans les cieux. Mais "kairos" signifie "le temps nécessaire", l'instant critique où l'on doit suivre la marée, de peur qu'elle ne vous submerge et vous noie. Seul ce sens-là était important aux yeux du Maître ( Jésus-Christ NDL ).

Auteur: Neville Katherine

Info: Le cercle magique, P 195

[ bon moment ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

poème

Le destin : mais pas comme dans la tragédie grecque
où vous le portez à l'intérieur
où c'est écrit dans vos yeux.
Le destin comme la pluie : une branche au sol
juste face à toi,
pointant vers le cimetière ;
un coup de marteau, rendez-vous de deux fusées,
excessive stupidité du hasard,
de la victoire du corps sur l'esprit,
victoire d'un joueur sur un lancer de dés.

Auteur: Fischerova Sylva

Info: Destin. Trad de l'anglais Mg.

[ naissance ] [ rencontre ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

spécificité

Je suis tombée amoureuse de la langue grecque en raison de sa perception différente du temps, pas le temps du calendrier c'est à dire aujourd'hui, hier ou demain, mais comment nous évoquons le temps en tenant compte de la manière dont nous le percevons, de ce qu'il nous arrive, tout ce qui m'est arrivé depuis le premier jour où je suis née jusqu'à aujourd'hui. Et demain je serai encore différente. La langue grecque tient compte de tout cela.

Auteur: Marcolongo Andrea

Info: La grande librairie, 13 février 2019

[ idiomatique ] [ mode de pensée ] [ aorisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

définition

Histemi, être debout, est le verbe grec – et hypo veut dire dessous. On retrouve la même racine dans le mot grec ikonostasis, qui désigne, dans l’église orthodoxe grecque, l’arrière-plan de l’autel où sont disposées les statues des saints. […] Faire une hypostase, c’est inventer un sujet qui se trouve suspendu en l’air. Celui-ci n’a pas la moindre base ; mais nous supposons qu’il en a une et nous disons qu’il est réel. […] Il y a toujours dans une hypostase la supposition qu’une chose existe véritablement – et l’esprit primitif, du reste, ne cesse d’hypostasier.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: A propos du mot "hypostase", dans "Les Energies de l'âme", Première conférence du 12 octobre 1932

[ étymologie ] [ abstraction ] [ croyance ] [ imagination ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Grèce antique

Nous connaissons le nom d'environ deux milles écrivains grecs anciens. Même rapporté à la longue durée qui sépare Homère du triomphe du christianisme, ce nombre est considérable et illustre bien l'extraordinaire fécondité de la littérature hellénique. Cette littérature, dans sa très grande majorité, a disparu dans les trois grandes épreuves que furent pour l'héritage de l'Antiquité l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie, la substitution des codex en parchemin au volume en papyrus, et enfin la crise de l'Empire byzantin à l'époque de l'iconoclasme, soit aux VIIe et VIIIe siècle de notre ère. Pourtant ce qui en subsiste, fruit tantôt du hasard, tantôt du choix effectué par les érudits ou les maîtres d'école, représente encore une masse énorme d'ouvrages de toutes sortes, trop souvent fragmentaires ou imparfaitement conservés, mais où les lettres de l'Occident n'ont pas fini de trouver des modèles.

Auteur: Chamoux François

Info: Les grandes Civilisations 2, La civilisation grecque, à l'époque archaïque et classique, p. 303, Penseurs et poètes

[ triade ] [ littérature ] [ Historique ]

 

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polysémie

Augustin Berque, lui, parle d'une perte d'échelle. L'un des sens d'échelle, rappelle-t-il dans Ecoumène, était autrefois celui de port ; l'échelle, c'était ce qui permettait, dans les îles grecques, de monter dans un bateau, de voguer vers d'autres ports, et de découvrir d'autres mondes à mettre en relation avec le sien ("lieu où l'on pose une échelle pour débarquer, port, escale", confirme le Petit Robert. Au XVIIe siècle, les "échelles du Levant", ce sont les ports de Turquie et d'Asie Mineure, et les "échelles de Barbarie", les ports d'Afrique du Nord). C'est ce qui permettait d'échapper à l'enfermement, à l'insalubrité, et d'accéder à l'altérité, au vaste monde. En architecture, explique Berque, la proportion "réfère la forme à elle-même ou à d'autres formes relevant d'un même système, lequel peut être totalement abstrait ", tandis que l'échelle ramène au concret, au contexte particulier, au milieu naturel. 

Auteur: Chollet Mona

Info: In "La tyrannie de la réalité", éd. Gallimard, p. 2588

[ référence anthropologique ] [ ouverture ] [ contraste dépaysant ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

étymologie

Il est important de faire remarquer que son nom de "Moïse" était égyptien. Le mot égyptien "mose" signifiait "enfant". C'est une abréviation de certaines formes plus complètes du même mot, telles par exemple que "Amon-mose", c'est-à-dire Amon-enfant, ou "Ptah-mose", c'est-à-dire Ptah-enfant, ces noms étant déjà eux-mêmes des abréviations des formes complètes . "Amon (a donné) un enfant" ou "Ptah (a donné) un enfant". Le mot "enfant" se substitua bientôt avantageusement aux noms entiers composés et le mot "Mose" se retrouve assez fréquemment sur des monuments égyptiens. Le père de Moïse avait certainement donné à son fils un nom où entraient les mots Amon ou Ptah, le nom de la divinité ayant été ultérieurement abandonné, celui de l'enfant resta alors simplement : "Moïse" (Mose). (L's qui se trouve à la fin du nom de "Moses" a été ajouté dans la traduction grecque de l'Ancien Testament et n'appartient pas à la langue hébraïque où ce nom est "Mosche".)

Auteur: Breasted James Henry

Info: Histoire de l’Egypte, Londres, 1934, page 350

[ nom théophore ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

monothéïsme

Il faudra attendre encore trois ou quatre siècles pour que ce messianisme se transforme en un explosif puissant, capable un jour d’être adopté par des non-Juifs, des Arabes qui sauront s’en servir.

Au 2e siècle avant J.C., le danger pour les Juifs ne venait plus de Babylone, mais des descendants d’Alexandre qui contrôlaient la Judée où leurs mœurs s’imposaient de plus en plus. Les Juifs ne risquaient plus cette fois d’être exilés à l’étranger, mais de disparaître sans avoir quitté leur terre, avalés et digérés par un vigoureux mouvement de mondialisation culturelle : l’hellénisme.

Devenir grecs, c’était pour ces Juifs subir l’exil d’eux-mêmes, à l’intérieur d’eux-mêmes.

En 175 avant J.C. Jérusalem fut transformée en ville grecque, ce qui déclencha une guerre civile atroce entre Juifs attachés aux traditions, et Juifs hellénisés favorables au mélange des cultures. À cette occasion, et pour la première fois, le martyre pour Dieu fut proposé aux Juifs comme un idéal – idéal qu’on retrouvera dans le Coran, appliqué aux Moudjahidin. Cette guerre ruina le pays, jusqu’à ce que Pompée s’empare de Jérusalem en 63 avant J.C. : la Judée perdit alors pour toujours son indépendance et passa sous administration étrangère.

Auteur: Michel Benoît

Info: Naissance du Coran: Aux origines de la violence

[ historique ] [ Islam ] [ fanatisme ] [ sacrifice ]

 

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navigation

Des recherches archéologiques menées en Crète, dans le sud de la Grèce, ont livré la première preuve au monde que les ancêtres de l'homme ont pris la mer il y a plus de 130.000 ans, a annoncé lundi le ministère grec de la Culture.
A l'issue de deux ans de fouilles autour de la localité de Plakia, dans le sud de l'île de Crète, une équipe gréco-américaine a mis au jour des pierres taillées paléolithiques, remontant de 700. 000 à 130.000 ans, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Ces trouvailles, qui attestent pour la première fois d'une installation d'hominidés sur l'île avant le néolithique (7.000 - 3.000 ans avant JC), apportent aussi "la plus ancienne preuve de navigation au monde", selon le communiqué.
Les outils, des "haches", ont été trouvés près de vestiges de "plate-formes marines remontant à au moins 130.000 ans (...) ce qui apporte la preuve de voyages marins en Méditerranée des dizaines de milliers d'années plus tôt que ce que nos connaissances établissaient jusque là", a relevé le ministère.
Ces découvertes, faites près de la très touristique plage de Prévéli, "modifient aussi l'estimation des capacités cognitives des premières espèces humaines", les outils retrouvés renvoyant à des populations d'"homo erectus et homo heidelbergensis", ajoute le communiqué.
Selon leurs directeurs, l'américain Thomas Strasser et la grecque Eléni Panagopoulou, ces fouilles jettent une nouvelle lumière sur l'histoire "de la colonisation de l'Europe par des hominidés venus d'Afrique", jusque-là considérée comme s'étant faite à pied. "L'approche d'un peuplement de l'Europe seulement par la terre doit clairement être repensée (...) il y a peut-être eu des routes maritimes empruntées par des navigateurs sur de longues distances" écrivent ces chercheurs dans un article publié par Hespéria, le bulletin de l'Ecole américaine d'archéologie d'Athènes (consultable sur le site www.ascsa.edu.gr). Ils relèvent par contre ne pas pouvoir en l'état déterminer d'où venaient les hôtes paléolithiques de Crète, "une origine africaine ou proche-orientale étant aussi probable qu'une provenance d'Anatolie ou de Grèce continentale".

Auteur: Internet

Info: 3 janvier 2011

[ historique ]

 

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