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septénaire

- Dans la kabbale, le chiffre sept "zayin" correspond au triomphe, à la victoire totale. Sept représente l'intégralité et l'achèvement. C'est après sept jours que le monde est devenu complet... D'ailleurs, c'est toujours en sept jours que les choses réellement importantes doivent être accomplies. Sept est le glaive qui permet d'abattre un cycle et d'en entamer un nouveau. - ... Et dans le livre de l'apocalypse, sept anges annoncent la fin du monde ! - Ne mélangez pas tout, il s'agit là de grossières superstitions catholiques.

Auteur: Vehlmann Fabien

Info: Sept psychopathes

[ déductions ] [ judaïsme ] [ eschatologie ] [ ironie ]

 

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idiome

Les langues sont la clef ou l'entrée des sciences, et rien davantage ; le mépris des unes tombe sur les autres : il ne s'agit point si les langues sont anciennes ou nouvelles, mortes ou vivantes, mais si elles sont grossières ou polies, si les livres qu'elles ont formés sont d'un bon ou d'un mauvais goût. Supposons que notre langue pût un jour avoir le sort de la grecque et de la latine, serait-on pédant, quelques siècles après qu'on ne la parlerait plus, pour lire Molière ou La Fontaine ?

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: Les Caractères, Oeuvres, la Pléiade/Gallimard 1951 <p.349 XIII 19>

[ question ] [ postérité ]

 

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développement personnel

Les hommes et les femmes réels, empiriques, n’étaient que de grossières mutilations de ce qu’ils pouvaient être et de ce qu’était leur vocation, de pâles reflets de leur vrai potentiel. Pour acquérir leur véritable essence, pour devenir ce que la nature les prédestinait à être, il leur fallait d’abord être transformés, et cette tâche gigantesque de la transformation requérait les conseils de ceux qui savaient ce que la nature humaine était censée être et comment élever les hommes et les femmes empiriques à ce haut niveau que leur vraie nature ordonnait.

Auteur: Bauman Zygmunt

Info: Dans "La vie en miettes", page 144

[ création du besoin ] [ image de soi ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

anti-psychanalyse

Sous couvert de reconstruction du moi, les psychanalystes procèdent en réalité à une scandaleuse destruction de l’être humain. Innocence, générosité, pureté… tout cela est rapidement broyé entre leurs mains grossières. Les psychanalystes, grassement rémunérés, prétentieux et stupides, anéantissent définitivement chez leurs soi-disant patientes toute aptitude à l’amour, aussi bien mental que physique ; ils se comportent en fait en véritables ennemis de l’humanité. Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent susciter qu’un légitime dégoût.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Extension du domaine de la lutte

 

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Ajouté à la BD par miguel

nuit de l'âme

[...] si ton cœur se dessèche dans les déserts, subis ; souffre le désespoir et la paralysie de ta volonté ; c’est ton centre le plus intime qui va être labouré, bouleversé, écartelé. Toutes les tentations accourent, les plus dégoûtantes, les plus séduisantes, les plus grossières, les plus subtiles. Subis. Ne bouge pas. Reçois les rafales. Regarde en toi sans ciller. Tu te crois rejeté du Père parce qu’en ce moment tu te vois tel que tu es ; ton esprit défaille dans des agonies sans cesse renaissantes de désagrégation, de dénudement, d’impuissance ; il tombe tout vif en enfer. Aucun homme, aucune lecture, ne peut t’aider ; le remorts, l’impossibilité de prier, de penser, d’agir, t’écrasent.

Auteur: Sédir Paul Yvon Le Loup

Info: "Forces mystiques et conduite de la vie", bibliothèque des amitiés spirituelles, Paris, 1956, page 45

[ épreuve ] [ solitude ] [ souffrance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

litanie

— Ô Mensonge, dieu sans attraits, si difficile à servir, protecteur infiniment bon, ne détournez pas votre visage de la pauvre foule des hommes ! Venez à leur secours quand, humblement et pleins d’interrogations, ils pressentent votre charité. Veillez particulièrement sur ceux qui, pervertis par la doctrine rassurante et brutale de la bonne foi, et toujours tentés de vous fuir, ne trouveront cependant qu’en vous la solution profitable ! — Formule de l’intelligence, inspirez les esprits sans promptitude ! Principe de l’activité qui invente et préserve, animez les cœurs lents et négligents ! Veillez, ô Mensonge, sur ceux qui mésestiment vos sagaces instructions. Repoussez les plaintifs arguments de nos consciences grossières, Maître infaillible de la délicatesse !

Auteur: Noailles Anna de

Info: Les innocentes, ou La sagesse des femmes

[ divinité ] [ lyrisme ] [ condition humaine ] [ indispensable tromperie ] [ nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par SFuchs

maya

Que les hommes publics diffusent des mensonges

N’a rien de nouveau. Que l’Amérique accepte

La corruption et l’empire comme les républiques historiques

C’est admis depuis des années.



Pour commencer tu peux en vouloir au soleil

Si ces choses te mettent en colère. Regarde la roue s’incliner et tourner,

Ils sont tous liés à la roue, ces gens, ces guerriers,

Cette république, Europe, Asie.



Observe-les gesticuler,

Observe-les chuter. Le groupe sert des mensonges, l’homme

Passionné joue son rôle ; la froide passion pour la vérité

Chasse sans la meute.



Tu n’es pas Catulle, tu sais,

A railler ces caricatures grossières de César. Tu es loin

Des vers de Dante, et encore plus loin de ses haines

Politiques retorses.



Laisse les garçons chercher le plaisir, et les hommes

Lutter pour le pouvoir, et les femmes peut-être pour la gloire,

Et les serviles servir un Chef et les dupes être dupés.

Ta vie n’est pas la leur.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, page 125

[ témoin ] [ hors-jeu ] [ théâtre social ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gouvernants

Plus s’est élargi le cercle où se recrutaient les hommes politiques et les fonctionnaires de toute sorte, plus leur niveau intellectuel semble avoir baissé. Cette détérioration du personnel gouvernemental a été plus fréquente et plus frappante encore au point de vue moral. Au lieu d’aller toujours en se purifiant, la politique a de nouveau tendu à se corrompre, à s’avilir, à souiller les mains qui y prennent part et les hommes qui en vivent. Les luttes en sont devenues trop âpres et trop grossières pour ne point répugner par leurs violences ou leurs artifices aux natures les plus élevées ou les plus droites. Loin de s’y sentir de plus en plus attirée, l’élite de la nation, chez plus d’un peuple déjà, tend manifestement à s’en écarter. La politique devient peu à peu un métier sur lequel se rejettent les hommes qui n’ont pas de quoi réussir dans les autres, ou les aventuriers qui veulent faire une fortune rapide. C’est une industrie où, pour prospérer, il faut moins d’intelligence ou de connaissances que d’intrigue et d’audace. Aussi de toutes les carrières est-ce déjà, en certains états, l’une des plus décriées. Pour la plupart de ceux qui s’y livrent, la politique n’est que l’art de faire ses affaires aux dépens du public.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ médiocrité ] [ critique ] [ opportunisme ] [ décadence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

méfaits

Il n'est plus grand théâtre du crime que celui de la société. Depuis la nuit des temps on y a semé à la légère les germes des crimes les plus invraisemblables qui demeurent à jamais inconnus des tribunaux de ce monde. Si je ne l'ai pas découvert plus tôt, c'est parce que je n'y ai jamais regardé de plus près et que je ne suis guère à l'écoute, mais moins je le suis, plus cette situation me semble effrayante. J'ai vécu excessivement. Tous les jeux de la paix qui se font passer pour tels, alors que ce sont des jeux de guerriers, leur atrocité m'a été révélée. Auprès d'eux, les crimes célèbres à l'échelle mondiale ou municipale me semblent bien simples dans leur brutalité dépourvue de mystère : ils sont bons pour les psychologues de masse ou les psychiatres, qui ne parviendront pas à les enrayer, et leur caractère primitif et grandiose des grossières énigmes aux gens d'une compétence et d'un sérieux excessif. En revanche, ce qui s'y est joué et s'y joue encore n'a rien de primitif. Te rappelles-tu cette soirée où Fanny Goldmann nous a surpris en rentrant seule et très tôt chez elle ? Elle s'est levée de table alors qu'il ne s'était rien passé, mais aujourd'hui je sais, j'ai compris. Il y a des mots et des regards qui peuvent tuer, personne ne s'en aperçoit, tout le monde s'en tient à la façade, aux couleurs du décor. Et Klara et Haderer, avant qu'il ne meure, mais il vaut mieux que je m'arrête...

Auteur: Bachmann Ingeborg

Info: Malina (1971, 288 p.)

[ souvenirs ] [ chaos ] [ violence ]

 

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description

Son visage donnait une impression de force, avec son nez fin mais aquilin, des narines particulièrement larges, un front haut et bombé, des cheveux qui se clairsemaient aux tempes, mais, ailleurs, épais et abondants. Les sourcils, massifs, se rejoignaient presque à l'arête du nez et paraissaient boucler tant ils étaient denses. La bouche, pour autant que je pusse l'entrevoir, sous l'épaisse moustache, présentait quelque chose de cruel, sans doute en raison des dents éclatantes et particulièrement pointues. Elles avançaient au-dessus des lèvres elles-mêmes dont le rouge vif soulignait une vitalité étonnante chez un homme de cet âge. Les oreilles étaient pâles et se terminaient en pointes. Le menton paraissait large et dur et les joues, malgré leur maigreur, donnaient toujours une impression d'énergie. L'impression générale était celle d'une extraordinaire pâleur. J'avais déjà remarqué le revers de ses mains qu'il avait posées sur ses genoux et, dans la lueur des flammes, elles m'avaient paru longues et fines. Pourtant, à présent que je les voyais de près, je les découvrais grossières, larges, doigts épais. Étrange constatation, aussi, je remarquais des poils au milieu des paumes. Les ongles étaient longs et fins, presque trop pointus. Un moment donné, le comte se pencha vers moi et ses mains me frôlèrent. Je ne pus retenir un frisson. Peut-être devais-je en imputer la cause à son haleine fétide, mais une terrible nausée s'empara de moi, que je ne pus cacher. Le comte s'aperçut de mon dégoût, car il recula. Avec un sourire effrayant, qui découvrit davantage ses dents proéminentes, il retourna s'asseoir à côté de la cheminée.

Auteur: Stoker Bram

Info: Dracula

[ littérature ] [ physionomie ]

 

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