Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 64
Temps de recherche: 0.053s

spiritualité

Nous sommes empoisonnés de religion. Nous sommes habitués à voir des curés qui sont à guetter la faiblesse et la souffrance humaines, afin d'achever les mourants d'un coup de sermon qui fera réfléchir les autres. Je hais cette éloquence de croque-mort. Il faut prêcher sur la vie, non sur la mort ; répandre l'espoir, non la crainte ; et cultiver en commun la joie, vrai trésor humain. C'est le secret des grands sages, et ce sera la lumière de demain. Les passions sont tristes. La haine est triste. La joie tuera les passions et la haine. Mais commençons par nous dire que la tristesse n'est jamais ni noble, ni belle, ni utile.

Auteur: Alain

Info: Propos I, Bibliothèque de la Pléiade, nrf Gallimard 1956 <5 octobre 1909 p.61>

[ pouvoir ] [ positiver ]

 

Commentaires: 0

compétence

Tout le monde aime Frank, le gars aux appâts. Les habitués parce qu'il sait toujours quels poissons nagent ces temps-ci dans les parages et ce qu'ils vont pêcher, et qu'il ne leur fourgue jamais des appâts inadaptés. Les pêcheurs occasionnels pour les mêmes raisons, et aussi parce que, quand on amène son gamin un samedi, on sait que Frank l'équipera convenablement et, même s'il doit pour ce faire déloger un habitué pour un petit moment, lui trouvera un coin où ça mordra vraisemblablement. Les touristes adorent Frank parce qu'il est toujours souriant, qu'il a toujours la plaisanterie aux lèvres et, pour ces dames, un compliment qui frise le flirt mais jamais le rentre-dedans.

Auteur: Winslow Don

Info: L'hiver de Frankie Machine

[ commerce ] [ boutique ] [ spécialiste ]

 

Commentaires: 0

savoir

Nous sommes tous profondément habitués à voir la science comme la seule entreprise qui se rapproche toujours plus d'un certain but fixé d'avance par la nature.
Mais ce but est-il nécessaire ? Ne pouvons-nous pas rendre compte de l'existence de la science comme de son succès en termes d'évolution, à partir de l'état des connaissances du groupe à n'importe quel moment? Est-il vraiment utile d'imaginer qu'il y a une manière complète, objective et vraie de voir la nature, le critère approprié de la réussite scientifique étant la mesure dans laquelle elle nous rapproche de ce but ultime? Si nous pouvions apprendre à substituer l'évolution-à-partir-de-ce-que-nous-savons à l'évolution-vers-ce-que-nous-désirons-savoir, un certain nombre de problèmes agaçants disparaîtraient chemin faisant.

Auteur: Kuhn Thomas Samuel

Info: La structure des révolutions scientifiques, trad. Laure Meyer, p.233, Champs/Flammarion n°115

[ relatif ] [ en question ]

 

Commentaires: 0

déclaration d'amour

Joyeux anniversaire Princesse,
Nous devenons vieux et sommes habitués l’un à l’autre. Nous pensons de la même façon. Nous lisons l’un dans l’autre . Nous savons ce que l’autre veut sans avoir à le demander. Parfois nous nous irritons un peu. Peut-être que nous nous prenons parfois l’un et l’autre pour acquis.
Mais une fois de temps en temps, comme aujourd’hui, j’y réfléchis et je m’aperçois de la chance que j’ai de partager ma vie avec la femme la plus géniale que j’ai jamais rencontrée. Tu me fascines toujours et tu m’inspires. Tu m’influences au mieux. Tu es l’objet de mon désir, la première raison terrestre à mon existence. Je t’aime tant.
Joyeux anniversaire Princesse. John

Auteur: Cash Johnny

Info: à June Carter, 23 juin 1994

[ couple ]

 

Commentaires: 0

écrivain-sur-écrivain

A bien y réfléchir, on rencontre quelque chose de très suisse chez cet écrivain [Robert Walser] : la pudeur. On raconte l'histoire suivante à propos d'Arnold Böcklin, de son fils Carlo et de Gottfried Keller : un jour, ils étaient, comme souvent, au cabaret. Leur table d'habitués était depuis très longtemps célèbre en raison du caractère taciturne et renfermé de ses buveurs. Cette fois encore, la tablée restait silencieuse. C'est alors, au bout d'un long moment, que le jeune Böcklin fit remarquer : "Fait chaud" ; un quart d'heure plus tard, le vieux renchérit : "Pas un souffle". Keller, de son côté, attendit un moment, puis se leva en disant : "Je ne boirai pas avec des bavards". La pudeur paysanne à l'égard du langage, ici poussée jusqu'à l'excentricité, c'est tout Walser.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Oeuvres", tome II

[ taiseux ] [ silence ] [ humour ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par Coli Masson

non-voyant

Bonjour, je suis aveugle de naissance; je vais essayer de vous expliquer comment je rêve. Effectivement, il y a des voix, du toucher, des odeurs et des sensations. Mais il y a aussi des images, et un tas d'images : pas celles que vous voyez par vos yeux, plutôt celles auxquelles on est habitués tous les jours, càd en trois D, par les volumes, les textures, ambiances, etc. On rêve un peu comme vous je crois, à part que nos façons de percevoir les images ne snt pas les mêmes. On rêve avec nos représentations des choses, qui a mon avis, sont de toute façon bien différentes d'un individu à un autre. Pour comprendre nos images, il faut s'imaginer que tout est en modèle réduit, et pas seulement en volume: comme je l'ai mentionné plus haut, avec des sons, odeurs, textures, mouvements...

Auteur: Anonyme

Info: sur un forum Internet

[ onirisme ]

 

Commentaires: 0

non-voyant

Bonjour, je suis aveugle de naissance; je vais essayer de vous expliquer comment je rêve. Effectivement, il y a des voix, du toucher, des odeurs et des sensations. Mais il y a aussi des images, et un tas d'images : pas celles que vous voyez par vos yeux, plutôt celles auxquelles on est habitués tous les jours, càd en trois D, par les volumes, les textures, ambiances, etc. On rêve un peu comme vous je crois, à part que nos façons de percevoir les images ne sont pas les mêmes. On rêve avec nos représentations des choses, qui a mon avis, sont de toutes façons bien différentes d'un individu à un autre. Pour comprendre nos images, il faut s'imaginer que tout est en modèle réduit, et pas seulement en volume: comme je l'ai mentionné plus haut, avec des sons, odeurs, textures, mouvements...

Auteur: Anonyme

Info: Sur doctissimo

[ témoignage ] [ songe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

efficacité

Commerce international - un bouquin qui se vend au grand nombre par exemple -, va vers une négation de la singularité.
Que ce soit des chaussettes ou de la littérature, on fait baisser les prix en produisant d'immenses quantités, gommage de toutes les variations auxquelles la nature nous a habitués lorsqu'elle produit en masse. On dirait bien que l'identique, la non variation, le consensus des idées, c'est la mort.
Lorsque une force énigmatique produit 7 milliards d'humains (ou de fourmis, ou de pommes...) sur une planète , il n'y a aucune notion de "rendement" dans sa poussée, elle "ouvre" sa réponse au réel en ne se refusant à aucune variation.
L'efficience capitalistico consumériste standardise. Elle doit. Ajoutez-y un peu de socialisme démocratique et nous voilà conduits vers des sociétés post orwelliennes. La nature reste de droite, l'homme techno néo libéral fonce à gauche toute.

Auteur: Mg

Info: 24 juillet 2017

[ productivisme ] [ uniformité ] [ gauche-droite ] [ paradoxe ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Les enfants avec autisme ont souvent une démarche, un comportement général un peu étrange. Les autres remarquaient ainsi qu'en classe je ne réagissais pas de la même façon aux sollicitations de la maîtresse ou du prof. Très observateurs, ils se firent ainsi vite un jugement sur leur petit camarade. Instantanément, les enfants savent qui sera populaire ou aimé du groupe, et qui sera mis à l'écart. La société des adultes est similaire, seule son hypocrisie sociale est plus raffinée : au lieu de taper directement, on utilisera certaines phrases d'exclusion, certaines attitudes, pour un résultat à peu près analogue. Il était donc à peu près impensable pour les autres élèves que je participe à leurs jeux de groupe. Même en supposant qu'un jeu auquel je puisse participer fût mis en place, s'ils étaient habitués à ce que je sois exclu, ils ne m'acceptaient qu'avec peine dans leur groupe.

Auteur: Schovanec Josef

Info: Je suis à l'Est !

[ différence ] [ bannissement ] [ gamins ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

cénacle

En ce temps-là l'esprit de la littérature soufflait sur les bocks du cabaret de la Mère Clarisse, appelé familièrement ainsi par ses habitués. Un cabaret dit alsacien, où la bière de Strasbourg venait de Strasbourg même ! Petit coin de la rue Jacob, un peu sombre, tranquille, n'accrochant pas le regard par des tons violents, seulement orné de bons tableaux du peintre Feyen-Perrin, barques de pêche et vues du large sans trop de houle pour les promenades berceuses de la rêverie. Se réunissant là, autour de cinq ou six tables, des hommes faits pour s'entendre à mi-voix : Van Muyden, graveur de talent, qui esquissait les têtes de ses amis sur un album, malheureusement perdu, Charles Cros, Beauclair, Montaigu, le peintre Alfred Poussin, Paul Morisse, Albert Samain, Georges Lorin, Marsolleau, Paul Arène, Metcalff, Willam Vogt, Edouard Dubus, Louis Denise, Ratez, Raoul Dumon, Bonheur, l'ami et conseiller d'Albert Samain, Alfred Vallette...

Auteur: Rachilde Marguerite Eymery dite

Info: Portraits d'Hommes

[ Paris ]

 

Commentaires: 0