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vie

Penser aggradation plutôt que dégradation est une véritable révolution intellectuelle.

Auteur: Bernard Bertrand

Info: L'herbier boisé : Histoires et légendes des arbres et arbustes

[ positiver ] [ existence ]

 

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herbier

Dans un album,
Mourait fossile
Un géranium
Cueilli aux Iles.

Un fin jongleur
En vieil ivoire
Raillait la fleur
Et ses histoires...

- "Un requiem !"
Demandait-elle.
- "Vous n'aurez rien,
Mademoiselle !"...

Auteur: Laforgue Jules

Info: "Rigueurs à nulle autre pareille", in "Oeuvres complètes", t. II, éd. L'Age d'Homme, p. 159 - dans le recueil "Des fleurs de bonne volonté"

[ saynète ] [ ironie ] [ mauvaise volonté ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

exploration

Et je m’en vais, quittant l’espace,

Au jardin des grandeurs en friche,

Sarcler l’illusoire constance

Et les causes qui trop s’affichent.

Tu vois, Infini, je lis seul

Ton manuel où tout s’invente,

Ton herbier sauvage et sans feuilles,

Ton livre de problèmes aux racines géantes.

Auteur: Mandelstam Ossip

Info: Les Poèmes de Moscou, CIté In L'échelle de Jacob de Ludmila Oulitskaïa

[ priméité ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mémoire

Avant qu'un complexe de sensations ne devienne un souvenir situable dans le temps, il a cessé d'être actuel. Il faut perdre la conscience de son infinie complexité pour qu'il soit encore actuel... Ce n'est qu'après avoir perdu toute vie qu'un souvenir peut être classé dans le temps, de même que seules les fleurs disséquées entrent dans l'herbier d'un botaniste.

Auteur: Poincaré Henri

Info:

[ symboles ] [ simplification ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

superstition

Selon une croyance très répandue, il ne fait pas bon dormir à l'ombre d'un noyer. Fièvre, maux dentaires, fluxion de poitrine, apparition d'êtres maléfiques : la liste est suffisamment longue pour éloigner tout dormeur averti ! Téméraire, les Ardéchois se contentaient de jeter une pierre sur l'arbre après leur somme, pour ne pas contacter une pneumonie. Mieux vaut peut-être jouer la prudence comme les Girondins et se coucher sous un noyer par une nuit sans lune, quand toutes les ombres ont disparu...

Auteur: Barrau Véronique

Info: L'herbier d'une vie

[ tradition ]

 

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végétaux

En attendant, j’imagine que la Seine en crue atteigne les tiroirs de nos Compactus et humidifie leur contenu. Alors l'Herbier se mettrait à germer. Au commencement serait la plantule, laquelle bourgeonnerait sagement dans l'intimité d'un rayonnage, préparant sa grande évasion vers le ciel et la lumière. L'une d'elles passerait sa tige dans l'entrebâillement d'un casier et bientôt, toutes tenteraient une sortie, dans l'ordre fixé par le bel ordonnancement des familles, les myrtes au côté des choux, les bruyères en compagnie des poivrons, tournesols et marguerites ensemble. Une fois dehors, il n'y aurait plus de classification qui tienne : le fragile édifice conceptuel si patiemment édifié par les botanistes s'effondrerait face à l'inexorable poussée des lianes. Les Schizophragma, ces hortensias grimpants aux larges fleurs crème, prendraient appui sur les tuyaux de la climatisation, hissant leurs floraisons jusque dans l'encadrement des fenêtres, leurs feuillages chatouillant les verrières. À l'abri d'une travée, un Moabi d'Afrique centrale commencerait son escalade patiente, musclant sa ramure, se préparant à soulever le toit pour qu’entrent le vent et les rayons du soleil : une fois la toiture repoussée, la végétation s'en donnerait à cœur joie, jaillissant au-dessus des toits de Paris. À soixante-dix mètres de haut, le Moabi concurrencerait Notre-Dame. Ce serait la genèse d'une forêt : la spontanéité du vivant ferait la ruine de l'Herbier, une flore mondialisée, unifiée, sauvage se ferait la malle dans les rues de Paris. Pour le moment, la Seine monte sans danger pour le Jardin des Plantes. Mais prêtez-y attention, l'air de rien, les plantes complotent au bas des trottoirs.

Auteur: Jeanson Marc

Info: Botaniste

[ arbres ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel